Le Projet de loi de Finances 2015 a été présenté en conseil des ministres puis à la commission des finances où siège Éric ALAUZET. C’est le début de longues séances d’examen en commission et à l’hémicycle d’octobre à décembre.
L’essentiel du PLF 2015 :
Dans ce budget des économies sont prévues sur : masse salariale des Administrations, dépenses de l’appareil productif, concours aux agences, dépenses d’investissement, dotations aux collectivités compensées par une augmentation de l’assiette des impôts directs locaux (Qui va payer?). Mais pas d’économies sur le train de vie de l’état, sur les salaires des ministres, des présidents actuels et anciens, frais de mission et indemnités en tout genre, logements de fonction…Aucune réduction du nombre des députés, sénateurs alors que tous les emplois d’état (sauf Educ Natio et police) vont être réduits. Je note aussi +94 emplois au service du 1er ministre alors qu’il y en avait déjà +142 en 2014. Voilà un budget où l’on demande toujours aux mêmes (les vaches à lait) de faire des efforts qui en fait ne réduiront jamais le déficit astronomique de notre pays. Quel avenir pour nos enfants!!! Le peuple va-t-il longtemps encore subir sans gronder…. Où est la justice?
Voici l’analyse pertinente de Joseph Stiglitz, « Nobel » d’économie sur cette politique, avec le titre suivant que je traduis : « L’austérité a été un désastre absolu pour la zone euro » (austerity has been an utter desaster for the eurozone).
Extraits (The Gardian, mercredi 1 octobre 2014) :
France voted to change course three years ago. Instead, voters have been given another dose of pro-business austerity. One of the longest-standing propositions in economics is the balanced-budget multiplier – increasing taxes and expenditures in tandem stimulates the economy. And if taxes target the rich, and spending targets the poor, the multiplier can be especially high. But France’s so-called socialist government is lowering corporate taxes and cutting expenditures – a recipe almost guaranteed to weaken the economy, but one that wins accolades from Germany.
The hope is that lower corporate taxes will stimulate investment. This is sheer nonsense. What is holding back investment (both in the United States and Europe) is lack of demand, not high taxes. Indeed, given that most investment is financed by debt, and that interest payments are tax-deductible, the level of corporate taxation has little effect on investment.
L’article complet en anglais :
http://www.theguardian.com/business/2014/oct/01/austerity-eurozone-disaster-joseph-stiglitz