Pics de pollution : Éric Alauzet : « Modifier la fiscalité pénalisante pour l’essence vis-à -vis du diesel »
Ces derniers jours, c’est l’ensemble des agglomérations et régions qui sont touchées par des pics de pollution de l’air. En Franche-Comté, ce vendredi, c’est le niveau 8 sur une échelle de 10, qui a été atteint.
A l’occasion de ces pics de pollution que connaît notre pays, Éric Alauzet, député du Doubs, tient en premier lieu à rappeler à la fois les difficultés rencontrées au Parlement pour modifier la fiscalité pénalisante pour l’essence vis-à -vis du diesel et la détermination qui a été la sienne et celle du groupe écologiste pour progresser. Constamment, il a souligné dans l’hémicycle cette injustice qui pénalisait les personnes qui acquièrent des véhicules à essence alors que ces véhicules émettent peu de poussières.
A force, de pédagogie et de communications scientifiques sur les effets délétères des particules émises par les moteurs diesel sur la santé, Éric Alauzet tient à insister sur les évolutions en cours :
« Ainsi, une trajectoire de rapprochement de la fiscalité du diesel sur l’essence a été amorcée :
–       Chaque année depuis 2015, le coût du litre d’essence baisse de 1 centime pendant que celui du gasoil augmente de un centime ; le rééquilibrage est prévu sur sept années.
–       A partir de 2017 et en cinq années, la TVA sur les véhicules de société à motorisation essence sera alignée sur celle des véhicules diesel qui bénéficiaient seuls cet avantage.
–       Par ailleurs le « bonus carbone » dont bénéficiaient les véhicules diesel disparaît. »
« La durée de convergence est sans doute trop longue d’autant que des alertes ont été faites depuis des années mais n’ont malheureusement pas été entendues ni par les industriels ni par les pouvoirs publics. Mais c’est un compromis obtenu par les constructeurs automobiles français. Le temps d’adaptation est largement suffisant. »
« Reste un gros point faible de la conversion de la motorisation diesel des poids lourds en motorisation gaz. La Ville de Besançon avait initié l’achat de bus au gaz il y a quelques années. Gaz naturel de ville dans un premier temps en attendant l’évènement du gaz renouvelable (biométhane) en progression ».
Et le député EELV de rappeler que « L’enjeu de la lutte contre la pollution c’est la santé de nos concitoyens et c’est donc d’agir rapidement et en profondeur sur les sources de pollution atmosphérique, en particulier d’origine routière mais aussi : industrie extractive, chauffage, utilisation d’engrais chimiques… ».
Voir article sur l’ enjeu de la qualité de l’air :
http://ericalauzet.eelv.fr/lenjeu-de-la-qualite-de-lair-cest-la-sante-de-nos-concitoyens/
il faut arrêter de focaliser ce problème de pollution uniquement sur les voitures alors que des milliers de camions par jour, transitent par l’axe nord sud sur l’A36 dont 70% du fret pourrait être sur le train. N’oublions pas non plus le chauffage au bois qui ajoute des particules ce qui est loin d’être négligeable au regard des milliers de foyer qui se chauffent au bois. C’est une question plus vaste que l’analyse qui en est faite aujourd’hui
Merci de nous donner ce moyen d’expression.
Nous sommes un foyer avec des revenus très moyen.Depuis 1980 nous avons choisis de prendre une voiture diesel pour la raison suivante : pas de budget pour une voiture neuve, alors le rapport qualité/prix/économique « ce qui se vérifie encore depuis 25 années « c’est d’acheter une occasion de plus de 80 000 kms diesel, car nous avons constatés que la mécanique est plus résistante et donc très peu de budget garage et de plein carburant ». D’où proviennent vos sources de statistique de pollution entre l’essence et le diesel, pourrions nous connaitre le résultat de la différence ?
Après ces explications nous en avons marre de nous entendre dire pollueurs alors que tant d’avions circulent au dessus de nos têtes et déversent une quantité importante de kérosène avant atterrissage ; ce qui polluent l’humanité et même nous pouvons constater nos terrasses et toits de maison enduit d’un produit gras très difficile à remédier « vu dans le haut Doubs, cependant bien loin de Genève. » Qu’elle mesure prenez vous pour ce type de pollution qui concernent ces classes de foyer « appelés riche » car il peuvent prendre l’avion pour leur déplacements ,avant de taxer encore d’avance les classes petites et moyennes qui se déplacent avec leurs voitures.
Aussi tout le monde le matin et le soir se plaint de trop de circulation, en effet le covoiturage c’est très bien, mais lorsque autour de nos connaissances nous remarquons les entreprises, banques, administrations qui organisent a muter volontairement leurs employés, leurs agents, dans les villes éloignées de leur domicile. Cela s’explique par la politique des employeurs qui se caractérise pour certains agents,vendeurs,employés… »ils ne doivent pas familiariser avec leur clients ».Ou même la façon de sensibiliser leur personnel pour prendre de la promotion : il faut changer de siège, d’agence… »QUE VEUT DIRE CETTE MENTALITE ? Que faites vous pour changer ces états d’esprits qui nuisent aussi aux vies de famille par les difficultés d’éloignement, sans oublier de prendre en compte la fatigue des journées de travail et des transports. Pour ces raisons les enfants souffrent, 1 foyer sur trois se séparent et donc apporter des résolutions à ces soucis de famille pourrait peut être atténuer la délinquance, celle-ci liée à l’éducation de l’enfance. Ceci est un style de pollution.
En conclusion : vous passez trop de temps à chiffrer et faire des polémiques autour des résultat de chiffre alors que ce que nous attendons c’est des résultats sur les difficultés de la vie humaine. Prenez une page blanche pour tout revisiter.