Ouverture de la COP23 : maintenir le cap de l’Accord de Paris.
La COP23 se déroule du 6 au 17 novembre 2017 à Bonn, en Allemagne, au siège de la CCNUCC. Cette année, l’événement est organisé pour la première fois par un État insulaire : les îles Fidji. La France est depuis la COP21 « la gardienne d’une responsabilité universelle, celle de la lutte contre le changement climatique » selon Nicolas Hulot.
Cette nouvelle COP a un objectif principal : inciter les États à gravir un échelon supplémentaire dans leur ambition de lutter contre le réchauffement climatique et mettre le monde sur la voie d’un développement plus sûr et plus prospère. Cette conférence, qui intervient deux ans après l’étape majeure que représente l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat dans la riposte mondiale face au changement climatique, permettra d’intensifier le dynamisme des villes, États, régions, territoires, entreprises et sociétés civiles qui soutiennent les plans d’action nationaux en faveur du climat mais aussi de mettre en relief l’objectif de température convenu à l’échelle mondiale et les objectifs, immenses, de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Présidée par le premier ministre fidjien, Frank Bainimarama, dont le pays est le premier État insulaire en développement à occuper cette fonction, cette conférence intervient dans un contexte d’événements climatiques extrêmes et dévastateurs qui ont fait des millions de victimes en Asie, dans les Amériques et les Caraïbes.
« Les ouragans toujours plus dévastateurs, les incendies, les sécheresses, les inondations et les menaces sur la sécurité alimentaire causés par le changement climatique et plongeant tant d’êtres humains dans de tels états de souffrance, signifie qu’il n’y a plus de temps à perdre. Nous devons préserver le consensus mondial autour des mesures décisives inscrites dans l’Accord de Paris et garder en ligne de mire la partie la plus ambitieuse de cet objectif – limiter l’élévation de la température moyenne de la planète à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels », a déclaré M. Bainimarama lors de la cérémonie d’ouverture.
La COP23 de Bonn va apporter une réponse à cet appel grâce à des avancées et des initiatives concrètes dans deux domaines d’action essentiels et interdépendants :
- En soutenant les gouvernements qui œuvrent à accroître l’action en faveur du climat selon les modalités de l’Accord de Paris et de la Convention de l’ONU sur le changement climatique.
- En mettant en avant, en encourageant et en lançant de nouvelles initiatives sur le climat à l’échelle mondiale – toujours plus nombreuses – en coordonnant et en harmonisant ces efforts de façon efficace, fructueuse et en profondeur.
Différentes initiatives innovantes sont prévues dont une des Nations Unies sur la santé et les petites îles ; une plateforme pour accompagner l’engagement auprès des collectivités locales et des peuples autochtones ; un large plan d’Action pour l’égalité entre les sexes ; sans oublier la montée en puissance du transfert de risque à un niveau mondial dans le but d’offrir une couverture d’assurance à un prix abordable à 400 millions de personnes supplémentaires, pauvres et vulnérables.
L’Accord de Paris s’appuie sur les plans d’action climat nationaux appelés Contributions Déterminées au Niveau national (NDC), qui contribuent à l’effort international visant à maintenir l’élévation de la température mondiale bien en dessous des objectifs de l’Accord de deux degrés Celsius. Une action immédiate et rapide est urgente car malgré les promesses et les efforts réalisés jusqu’ici, le monde reste encore sur une trajectoire de hausse moyenne de la température d’au moins 3°C, peut-être même plus. Concrètement cela signifie la perte de la calotte glaciaire du Groenland, l’augmentation de l’élévation du niveau de la mer, des dégradations majeures de vastes écosystèmes naturels comme l’Amazone sans compter une mise en péril de la circulation thermohaline (océanique).
Les gouvernements vont, entre autres, travailler sur ce que l’on peut appeler le « système d’exploitation » de l’Accord de Paris – soit un descriptif complet des méthodes et moyens pour aider tous les gouvernements, soutenus par les acteurs non-Parties, pour atteindre au mieux les objectifs de l’Accord de Paris et cela aussi bien maintenant, qu’au fil des années et dans les décennies à venir. L’échéance pour ce sujet est prévue en Pologne en 2018 lors de la COP24.
Les négociateurs de la COP23 sont également impatients d’avancer sur d’autres travaux inachevés dans le cadre de la Convention. Il s’agit notamment de vérifier l’évolution de l’engagement annuel d’un montant de 100 milliards de dollars à destination des pays en développement d’ici 2020 et de l’entrée en vigueur de l’amendement de Doha au premier traité international de réduction des émissions, le protocole de Kyoto.
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Cher Monsieur,
Dans l’inlandsis du Groenland, il peut faire jusqu’à -66° ; comment la glace peut-elle y fondre en passant, de -66° à -67°, ou de -30° à -27° ??
Quel dommage que vous ne lisiez pas vos e-mails ! Dans celui du 21 septembre vous connaîtriez les vraies raisons du réchauffement climatique, sur lesquels nous n’avons aucune prise. Il faut arrêter de se bercer d’illusions. Si vous n’avez plus cet e-mail, voyez http://www.lucas-said.net/cataextrait.pdf ou http://www.lucas-said.net/magnetism&warmingFR.pdf. Je mets quiconque au défi d’y trouver la moindre erreur dans les équations chimiques ou mathématiques. Je reste à votre disposition pour en discuter. Voyez aussi le documentaire édifiant sur https://vimeo.com/233094084, avec mot de passe « magnet2017 ».