Éric Alauzet interpelle la Ministre de la Santé sur la maladie de Lyme.
Le 5 décembre dernier, Éric Alauzet a déposé une Question Ecrite (QE) auprès de la Ministre des solidarités et de la santé afin de l’interroger sur le financement du plan de lutte contre la maladie de Lyme et autres pathologies transmises par les tiques lancé par le gouvernement précédent en septembre 2016.
Il précise : « ma profession de médecin m’a, très tôt, sensibilité à cette question. Et c’est avec attention que je suis les débats, les évolutions, concernant cette maladie. J’ai à cœur d’écouter, de comprendre et d’aider les patients tout en étant acteur d’une politique de santé toujours plus efficiente. J’ai toujours été vigilant sur la problématique que représente cette maladie et j’ai été aux côtés des associations et des patients ».
En mai 2014, il avait participé au rassemblement de Lympact afin de sensibiliser aux moyens de préventions et aux revendications de malades de Lyme. Il avait également interpellé la Ministre de la santé en février 2015 par le biais d’une QE afin de l’alerter sur la situation critique de la France face à cette maladie sous-estimée qui touche, à travers le monde, des centaines de milliers de personnes mais qui reste insuffisamment prise en charge par les pouvoirs publics en France.
Éric Alauzet tient également à insister sur la nécessité et la vigilance qui doit être la nôtre pour que le travail d’évaluation et d’étude engagé par le ministère de la santé soit mené à terme afin de définir une nouvelle doctrine pour cette maladie. Cette phase doit venir en complément de la Stratégie nationale de santé 2018-2022 qui définit les mesures à prendre dans les années à venir pour différentes maladies vectorielles, dont la maladie de Lyme, et dont l’accroissement va se poursuivre avec le réchauffement climatique. Il faudra anticiper au mieux cet accroissement en limitant les risques d’endémisation et d’épidémisation, en organisant la surveillance entomologique et en renforçant la prévention par une meilleure information du public et des professionnels de santé. En corollaire, il est impératif d’améliorer la pertinence des diagnostics et des traitements. Tout ceci doit s’articuler autour du triptyque connaissance, formation et prise en charge.
Bonjour,
Travaillant à la mise en valeur de notre patrimoine fortifié, nous débroussaillons, délierrons, entretenons 10 ouvrages fortifiés sur les petites communes du Grand Besançon (1000h cette année).
Nous sommes parfois la proie de ces affreux insectes. Lyme nous guette. Que faire?
Rien ne nous protège, hormis une inspection générale au retour et un bon bain. Mais certains bénévoles sont seuls.
Nous ne voulons pas être victimes de notre dévouement pour le public.
Nous comptons sur vous pour trouver bientôt une vrais solution française.
Au plaisir de vous revoir.
Bonjour,
Le Service Hygiène et santé de la Ville de Besançon a développé une action de prévention contre les piqûres de tiques.
Vous la trouverez à cette adresse : http://www.besancon.fr/index.php?p=1950
En attendant, je reste bien évidemment attentif à ces questions, comme je l’ai toujours fait.
Bien cordialement,
Eric Alauzet