Ecologiste – Majorité présidentielle, Eric Alauzet rejoint le groupe « La République En Marche ».

Eric Alauzet était candidat « Écologiste – Majorité présidentielle ».

Aussi, élu, il a rejoint le groupe « La République en Marche » composé de 313 membres.

 

La déclaration du groupe

Par cette déclaration, les députés élus sous la bannière de La République en Marche se constituent en groupe La République En Marche.

Nous, députés de la majorité présidentielle, sommes avant tout des femmes et des hommes à l’image de notre pays. Il y a quelques semaines encore, nous étions salariés, chefs d’entreprise, enseignants, fonctionnaires, élus ou responsables associatifs.

Citoyens comme les autres, nous observions l’affaiblissement de la démocratie, résultat du sentiment des Français de ne pas se sentir suffisamment représentés, et de l’impuissance des responsables politiques à apporter des solutions à leurs problèmes les plus concrets.

C’est la raison pour laquelle, au-delà de nos combats respectifs dans le monde des associations ou de l’entreprise, nous nous sommes engagés au sein du mouvement En Marche. Nous voulions être utiles, débattre, et surtout, agir. Nous avons constaté que nous étions nombreux. Alors, bien que rien ne nous y prédestinait, nous avons décidé de nous présenter aux suffrages de nos concitoyens. Pour remettre les Français au cœur de la vie politique.

La confiance qu’ils nous ont accordée nous honore et nous oblige. Et nous n’oublions pas d’où nous venons. Nous conserverons un attachement très fort à la dynamique citoyenne qui nous a conduits jusqu’aux institutions de la République. La sincérité et l’enthousiasme qui ont accompagné cet engagement ne nous quitteront pas. L’intégrité a compté parmi les critères de sélection de nos candidatures ; elle demeurera une ligne de conduite de chaque instant.

Élus de la Nation, nous sommes fiers de nos parcours, fiers de la diversité de nos profils et de nos sensibilités politiques.Cette diversité est une force qui n’entame en rien la cohérence de notre projet.Car une conviction commune nous rassemble : dans un monde traversé par des mutations profondes, face à des défis d’une ampleur sans précédent, nous savons qu’il est possible de retrouver le chemin du progrès.

Élus de la Nation, nous sommes attachés aux territoires qui ont vu naître notre engagement. Ces villes, villages, quartiers sont le point de départ de notre action ; ils seront le point d’arrivée de nos résultats. A l’écoute, ouverts et connectés, notre rôle sera d’éclairer et d’inspirer l’action du Gouvernement.

Progressistes, nous voulons faire entrer notre pays dans le XXIème siècle. Refusant de céder au déclin, nous sommes déterminés à construire une France moderne, ouverte, résolument engagée dans les transitions écologique et numérique, fièrement européenne. Conscients des fractures, territoriales et sociales, et des inégalités qui minent notre société, nous porterons une attention particulière aux plus vulnérables pour que chacun trouve sa place dans la renaissance française à laquelle nous voulons nous atteler.

Progressistes, nous avons confiance en la société. Nous pensons que c’est en libérant les énergies et en favorisant le dialogue, le débat et la participation citoyenne que notre pays réussira, et que nous vivrons plus heureux ensemble. Progressistes, nous sommes des humanistes, dépositaires d’une ambition séculaire d’émancipation des individus. L’école, socle de la transmission des savoirs, est au cœur de notre projet.

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Engagés aux côtés du Premier ministre et du Gouvernement, nous donnerons vie au contrat avec la Nation passé entre le président de la République et nos concitoyens.

Ainsi, nous porterons l’exigence de probité de la vie publique. Fin des conflits d’intérêt, non-cumul des mandats, suppression du régime spécial de retraites des parlementaires : la grande loi rétablissant la confiance dans la vie démocratique sera le premier texte que nous aurons l’honneur de voter.

Nous rénoverons notre modèle social pour en finir avec le chômage de masse qui mine notre pays, et pour que chacun puisse s’émanciper grâce à son travail. Nous poursuivrons trois grands objectifs : libérer les initiatives des entreprises, protéger les individus, renforcer le dialogue économique et social.

Face à une menace inédite, nous assurerons la protection de la Nation en renforçant l’arsenal législatif qui permet de lutter contre le terrorisme, sur notre sol comme à l’extérieur de nos frontières, dans le respect de nos libertés publiques.

Déterminés à maitriser la dépense publique et à garantir son efficacité, nous soutiendrons la volonté du gouvernement d’engager un grand plan d’investissement public. Ce plan contribuera à moderniser nos services publics et de santé, et à bâtir un nouveau modèle de croissance qui concilie transition écologique, performance économique et montée en compétences de la population.

Enfin, nous défendrons l’acquis essentiel que représente l’Union européenne, notre plus grande protection et l’un de nos meilleurs atouts dans la mondialisation.  Nous en sommes convaincus, le Parlement a un important rôle à jouer pour restaurer la confiance des citoyens dans l’Europe, et développer des liens plus étroits avec nos partenaires européens. Nous serons, à notre place, parmi les artisans de la refondation européenne.

 

Notre histoire particulière, et le renouvellement profond de la vie politique que constitue notre élection, nous donnent une responsabilité supplémentaire : celle de faire différemment, faire mieux.

Les Français n’ont pas seulement élu de nouveaux visages, ils ont exigé de nouveaux usages.

Voilà pourquoi nous prenons devant eux un certain nombre d’engagements.

Nous prenons l’engagement d’ancrer à chaque instant notre travail dans le réel.

A travers nos expériences professionnelles ou associatives, nous avons forgé une vision pragmatique de ce que la politique doit être. C’est pourquoi sur chaque territoire, dans chaque circonscription, nous serons au plus près de nos concitoyens et à leur écoute, pour rapprocher l’action politique de leurs préoccupations.

Nous organiserons des consultations régulières, en saisissant toutes les opportunités offertes par le numérique, afin de recueillir l’avis des citoyens et de les associer à l’élaboration et à l’évaluation des lois.

Dans l’exercice de notre mission de contrôle, nous veillerons à ce que l’action gouvernementale reste en prise avec le réel. Nous serons des vigies. Car c’est en nous faisant les relais inlassables des attentes des Français, et en maintenant une exigence et une vigilance constantes à l’égard de l’exécutif, que nous lui permettrons d’être à la hauteur des engagements pris.

Nous prenons l’engagement d’être efficaces.

Conscients des responsabilités qui nous incombent, nous maintiendrons, individuellement et collectivement, un haut degré d’exigence. Nous serons, du premier jusqu’au dernier jour de la législature, pleinement au travail.

Nous nous engageons à être assidus. Les députés de la majorité présidentielle participeront aux discussions en séance publique portant sur les textes issus des travaux de leur commission.

Nous nous engageons à proposer des solutions. Nous mettrons fin à l’empilement des normes, qui complique la vie des citoyens et entrave leurs initiatives. Nous veillerons à la clarté, à la stabilité et à l’intelligibilité des textes, car la complexité ne sert que les plus forts et écarte les plus faibles. La discussion parlementaire sera plus rapide pour répondre aux nécessités de la vie réelle. Nous parlerons sur chacun des textes d’une seule et même voix. Nous redonnerons à la loi son éclat, en dépoussiérant les textes de tout ce qui ne mérite pas d’y figurer.

Nous nous engageons à développer l’évaluation. Moins nombreuses, les lois seront mieux évaluées. Il ne s’agira plus de produire des normes, mais de rechercher des résultats concrets, et d’atteindre les objectifs fixés. Attentifs à ne pas rester auto-centrés, nous aurons recours aux comparaisons internationales pour nous inspirer de ce qui fonctionne dans les autres pays.Nous nous appuierons également sur l’expérience de nos compatriotes qui vivent à l’étranger.

Moins bavarde, plus pertinente, davantage immergée dans le réel, l’Assemblée nationale sera plus performante et ainsi plus légitime.

Nous prenons l’engagement de rester fidèles à la démarche d’écoute, d’ouverture et de bienveillance qui est notre raison d’être depuis le premier jour.

La démocratie commande que l’opposition soit reconnue et respectée. Nous veillerons au respect de ses droits, notamment en matière d’initiative parlementaire, de temps de parole et de contrôle de l’action gouvernementale.

La démocratie est aussi affaire de qualité du débat et des pratiques démocratiques. Les Français attendent de leurs députés qu’ils engagent des discussions sur les projets et les idées, et non sur des querelles partisanes. Pour notre part, nous avons démontré que nous y étions prêts. Forts de la diversité de nos parcours et de nos sensibilités politiques, nous privilégierons entre nous un débat ouvert et exigeant. Nous ferons preuve de solidarité, de discipline et de cohérence dans notre travail parlementaire afin de mettre en œuvre les grandes priorités du contrat avec la Nation.

Toutes les bonnes volontés seront associées à nos travaux. Nous débattrons et voterons les amendements d’où qu’ils viennent, dès lors qu’ils répondent aux objectifs et aux valeurs que nous défendons. L’honnêteté intellectuelle sera notre boussole.

Nous prenons l’engagement d’être exemplaires et paritaires.

La transparence sera au cœur de nos règles de fonctionnement. Nous nous fixerons des règles précises sur la liste des dépenses ne justifiant pas l’utilisation de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM).

Élus de la Nation, nous rendrons des comptes devant elle. Ainsi, le travail réalisé par les députés au sein des groupes d’amitié et dans le cadre des voyages d’étude fera l’objet de restitutions publiques.

La présence des femmes n’a jamais été aussi importante à l’Assemblée nationale. Nous la revendiquons et nous nous en félicitons. C’est la conséquence du choix de notre mouvement d’investir autant d’hommes que de femmes dans des circonscriptions favorables. Fidèle à ce principe de parité réelle, nous assurerons la mixité dans les nominations aux postes clés de l’Assemblée nationale. Chaque commission, chaque délégation, chaque groupe de travail sera composé d’autant d’hommes que de femmes.

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Nous, députés de la majorité présidentielle, resterons fidèles à ce que nous sommes et à ce pour quoi nous avons été élus : nous serons proches des Français, pragmatiques, intègres et ouverts au dialogue.

Nous avons surtout une ardente obligation de réussite. Les Français ne veulent plus des intentions, ils veulent des résultats. La recherche d’efficacité guidera notre action.

Nous aurons réussi si à la fin du quinquennat, les Français ont retrouvé confiance dans leur force collective. Si chacun peut constater une amélioration concrète de sa situation, une capacité retrouvée à faire des choix. Si les extrêmes n’apparaissent plus pour personne comme un recours, mais comme le danger qu’ils sont réellement.

Aux côtés du président de la République, du Premier ministre et du Gouvernement, nous consacrerons toutes nos forces à cette réussite.

Vive la République, vive la France.

 

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