Bilan&Priorités : Numérique, services publics, santé… Urgence rurale !

Eric Alauzet défend les services de proximité dans les villages et les quartiers : de l’accès au numérique à la santé en passant part la petite enfance, il soutient les services publics et associations.

 

Grand Besançon, Ougney-Douvot, Montgesoye, …

Lutter contre la fracture numérique

Dématérialisation et transformation digitale des services, déploiement de la fibre et des réseaux, industrie high-tech, Label French Tech décerné par le ministère pour les technologies de la santé, plateforme « France Mobile », sélection démonstrateur Smart City… tout est mobilisé pour réussir la révolution numérique du 21ème siècle dans nos territoires. Un Plan Très Haut Débit  a été engagé (169,67 millions d’euros dans le Doubs) (Loi pour une République numérique).

 

 

Toutes les communes

Schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité aux services publics               

Adopté pour une durée de six ans, ce schéma a pour objet d’assurer à l’ensemble des habitants un accès simplifié aux services indispensables à la qualité de la vie dans les territoires et de réduire les déséquilibres territoriaux en matière de transports, d’accès aux nouvelles technologies, d’offre de soins, de services sociaux, de services du quotidien, d’éducation… Il faut encourager les initiatives municipales pour maintenir les commerces de proximité. (Article 98 de la loi NOTRé).

 

Besançon, Roulans, Bouclans, Mamirolle,…

Maisons de services au public : un « objectif de présence territoriale »

Les  « Maisons de services au public » ont pour mission d’améliorer l’accessibilité et la qualité des services au public. 1200 ont été créées en France et 17 000 points de contacts postaux ont été préservés. A Mamirolle, le bureau de poste réunit les services sous un même toit et devient un véritable lieu d’accueil, d’information, et d’orientation. A Roulans et Bouclans, les Maisons de services au public « Objectif Emploi » (Guichet unique) conseillent, orientent et accompagnent (démarches administratives, projet professionnel,…) (Comité interministériel pour la modernisation de l’action publique). A noter le développement de Brigades territoriales de gendarmerie autonomes pour préserver le maillage sécuritaire sur les territoires.

 

Faire face aux déserts médicaux

« Les maisons de santé pluridisciplinaires participent de l’équilibre des territoires. 1200 ont été créées en 5 ans sur toute la France* (13 dans le Doubs, et 2 en projet), dont celle de Rigney qui regroupe en face de la pharmacie 11 professionnels de santé : 3 médecins généralistes, 3 kinés, 3 infirmières, 1 podologue et 1 psychologue. » 

Éric Alauzet, table ronde sur la santé, 9 mars 2017, Besançon.

* Loi de modernisation du système de santé redéfinit la politique de soins sur les territoires.

 

Besançon Clairs-Soleils, Est Bisontin,…

De l’accueil des plus jeunes aux projets des adolescents

A Thise-Chalezeule, une structure intercommunale a vu le jour (Plan Petite Enfance). L’accueil des jeunes enfants en situation de handicap est exemplaire à Clairs-Soleils Besançon et en projet à l’Hôpital du Grosbois.

A Thise, la commune a lancé une action à destination des adolescents en créant une association qui sera gérée par les jeunes et qui a pour but de promouvoir la citoyenneté afin de les amener à s’engager dans des actions de solidarité. 600 jeunes des 16 à 25 ans ont effectué des missions des services civiques de 8 à 12 mois depuis 2015 dans le Doubs (Loi égalité et citoyenneté). Un soutien a été apporté au Comité local d’aide aux projets des jeunes,  à  une action « Paroles en tête » de prévention des conduites à risques, etc.

 

Besançon

Le « Contrat de ville » qui lie l’Etat et les collectivités pour les quartiers de Besançon inscrit des objectifs éducatifs, économiques, sociaux, urbains, de tranquillité publique et de participation des habitants,  en conjuguant leurs efforts et en mobilisant des moyens, en affichant leur volonté de tout mettre en œuvre pour réduire les inégalités. Les crédits débloqués par le gouvernement s’élèvent en moyenne par an à 1 million d’euros pour les actions associatives et municipales répondant à ces objectifs (Loi de programmation pour la Ville et la cohésion urbaine).

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