A la rencontre des commerçants et artisans

Éric Alauzet est allé à la rencontre des commerçants et artisans du quartier St Claude, accompagné de Guerric Chalnot, conseiller municipal en charge du commerce de proximité et de la Présidente de l’association des commerçants ‘Bienvenue à St Claude’. Ils ont consacré plus de deux heures de visite au quartier, allant à la rencontre d’une quinzaine de commerçants et de professions libérales, qui leur ont confirmé le dynamisme du quartier, des professionnels qui l’animent et de la présidente de leur association.

Ces échanges nourris ont permis de faire le point sur les projets des uns et des autres, mais aussi sur les difficultés et attentes rencontrées.

Un de points évoqués le plus souvent a été la fermeture annoncée du bureau de poste. Par la suite le député a tenu à s’entretenir avec le Directeur régional du Groupe la Poste. Par convention avec la Poste, le bureau de tabac voisin assure déjà trois services : Chronopost, délivrance des timbres et dépôt pour les colis avec les filiales de la Postes (DPD et pick up) ; et le commerce voisin propose le transfert de mandats à l’international avec western Union. La Poste est en relation avec ces deux commerçants pour une agence postale.

Les commerçants et artisans ont également pointé les difficultés de stationnement, notamment liées à l’afflux de voitures des étudiants de l’ESPE (Ecole Supérieure  du Professorat et  de l’Education, ex IUFM, situé 57 rue de Montjoux), et la baisse d’activité traditionnellement liée à une période préélectorale.

 

Commerce et artisanat : consommer local !

Au cours de son mandat, Eric Alauzet s’est fortement impliqué pour la défense du commerce et de l’artisanat, attirant à plusieurs reprises l’attention du gouvernement sur les distorsions de concurrence que pouvaient parfois représenter les auto-entrepreneurs, les risques de fermeture des bureaux de tabac et le statut des maîtres d’apprentissage, et plaidant globalement pour le consommer local’ et les circuits courts. A l’occasion de la Semaine de l’Artisanat 2016, il a partagé toute une journée le quotidien d’un artisan installé à Beure, spécialisé dans la réparation d’appareils électroménagers et d’équipements pour la maison et le jardin, et labellisé “Répar’acteurs”.

Pendant la mandature, la loi Pinel du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, a été votée ; elle a pour objectif de soutenir une offre commerciale et artisanale diversifiée sur le territoire français en favorisant le développement des très petites entreprises. Pour rappel, cette loi répond à quatre objectifs complémentaires, appuyés par des mesures concrètes :

  • Dynamiser les commerces de proximité, en rénovant le régime des baux commerciaux ;
  • Favoriser la diversité des commerces dans les territoires, notamment les plus fragiles, en renforçant les leviers des pouvoirs publics et en modernisant l’urbanisme commercial ;
  • Promouvoir la qualité et les savoir-faire des artisans, en clarifiant le statut des artisans (régime unique micro-entreprise)
  • Simplifier et harmoniser les régimes de l’entreprise individuelle, en créant un régime unique de la micro-entreprise et en facilitant l’accès à l’EIRL.

Quant au décret relatif à l’aménagement commercial, publié au Journal Officiel le 12 février 2015, il donne aux élus plus de leviers pour agir sur les commerces dans les territoires et rééquilibre la composition des commissions départementales d’aménagement commercial (CDAC), qui délivrent les autorisations pour la construction des grandes surfaces commerciales. Dorénavant l’ensemble des collectivités locales concernées seront représentées au sein des CDAC afin de donner leur avis sur les projets commerciaux du territoire. Pour les petits commerce, le décret simplifie et accélère les procédures : le permis de construire et l’autorisation commerciale sont fusionnés pour créer une procédure unique d’autorisation ; les porteurs de projets n’ont plus l’obligation de déposer une nouvelle demande d’autorisation en cas de changement d’enseigne ; le délai d’un an pour représenter un projet après un premier refus est supprimé.

 

 

 

 

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