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Une équipe à l’écoute des habitants de la Villeneuve : rencontre le 5 mars

Eric Piolle et les candidats de la liste Grenoble une ville pour tous seront à la Villeneuve le 5 mars, avec Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’Europe Ecologie, de 15h à 21h.

Eric Piolle et les candidats de la liste Grenoble une ville pour tous seront à la Villeneuve le 5 mars, avec Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts, de 15h à 21h.

  • 14H30 Accueil à l’arrêt tram A La Bruyère
  • 14H30 – 16H30 Visite de la Villeneuve : Système de collecte des déchets, Jardins du Silo, Place du marché et Pêle-mêle, Jardin de la Piste, Espace blé et Ruches, Jardin des Poucets, Place des Géants.
  • 17H – 18H30 Rencontre avec les associations : Local Arc-en-ciel, 40 place des géants
  • 19H – 21H Réunion publique Salle 150, 150 Galerie de l’Arlequin : Film de campagne, échanges entre les participants par petits groupes, débat avec la salle, prises de paroles.

Emmanuelle Cosse, ancienne présidente d’Act-up, ancienne rédactrice en chef de Regards, est aujourd’hui vice-présidente du Conseil régional d’Ile de France en charge du logement, et secrétaire nationale d’Europe Écologie les Verts.

Grenoble a un autre avenir que celui qui nous est proposé…

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Discours d’Eric Piolle au Parc Paul Mistral: « Je serai un maire au milieu des Grenoblois »

Vendredi 28 février, Eric Piolle la tête de liste du rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes « Grenoble, une ville pour tous » a prononcé le discours de clôture de la soirée qui a vu l’intervention de témoins locaux et de personnalités nationales.

Voir aussi les articles de presse du Dauphiné Libéré et de Grenews.

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Discours d’Eric Piolle

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Merci à tous les intervenants !

Débattre, proposer, partager, anticiper ! La politique est joyeuse, chaque difficulté est une opportunité pour avancer. Bravo à tous pour cette énergie collective, celle de ceux qui ont monté ce chapiteau, qui ont dormi dedans, la votre.

Je suis très heureux d’accueillir ici ce soir des personnes qui se rassemblent pour échanger sur des valeurs et sur des projets. Des personnes qui n’ont pas toutes la même étiquette, c’est vrai. Et qui ne mettent peut être pas toujours les mêmes mots sur ce qu’elles voient.

Je suis fier de rassembler ici ce soir et depuis presque un an avec le Rassemblement « Grenoble Une Ville Pour Tous » des personnes qui, avant, faisaient de la politique les unes contre les autres, qui allaient aux élections les unes contre les autres, étiquettes contre étiquettes. J’apprécie particulièrement par exemple de travailler au quotidien avec Alain Dontaine, du Parti de Gauche, alors que nous étions concurrents en 2012, pour les élections législatives. Mais ça, c’était avant.

Aujourd’hui, un projet et une méthode nous rassemblent, tous.

Au delà des étiquettes. Au delà des partis.

Je suis tout aussi fier de travailler avec des Grenoblois qui ont fait le choix de s’engager dans la vie politique pour la première fois avec le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes. Et ils sont nombreux ! Plus de la moitié de notre liste est composée de citoyens qui ont transformé leurs indignations en actions, leurs déceptions en volontés, de personnes qui s’engagent ! C’est assez rare de nos jours, alors je le souligne. Plus de la moitié. Des habitants qui veulent le meilleur pour notre ville.

Une des forces de notre rassemblement, et vous l’avez vu depuis le début de notre campagne, c’est d’être soudés autour d’un projet. Autour de valeurs, que nous partageons tous : la solidarité, l’égalité, le progrès, la justice sociale, la protection des ressources, la responsabilité !

Appelez ça la gauche si vous voulez. Je vous l’ai dit, chacun dans le rassemblement a ses mots à lui.

Si vous voulez dire que pour vous le rassemblement c’est la gauche, allez- y!

Si vous voulez dire que c’est ce que le socialisme aurait du devenir, allez-y !

Si vous voulez dire que c’est un nouvel élan républicain, allez y !

Si vous voulez dire que c’est un nouvel élan démocrate et humaniste, je prends aussi !

Ne comptez pas sur moi pour venir remettre une étiquette !

Les étiquettes n’intéressent que ceux qui veulent mettre des couvercles. Que ceux qui considèrent qu’ils sont les propriétaires d’un discours, d’une idée. Moi, ce qui m’intéresse, ce n’est pas d’être propriétaire, c’est de partager ! Ce qui m’intéresse, ce n’est pas l’étiquette, c’est le contenu !

Nous avons fait un sacré pari et, ma foi, pour le moment nous sommes en train de le réussir ! La preuve, vous êtes là ce soir ! C’était un sacré pari, pour beaucoup de monde, dont je suis.

Chaque jour, à votre contact, partout dans Grenoble, je le vois : nous sommes attendus. Les Grenoblois sentent bien qu’il se passe quelque chose. Les temps sont capricieux mais le printemps arrive à grand pas.

Je me suis engagé en politique il y a 4 ans parce que, sans doute comme un certain nombre d’entre vous, j’étais fatigué d’assister à la dérive de certains représentants de « la gauche ». Ceux pour qui les étiquettes sont si importantes. Ceux pour qui l’engagement public est une carrière, et les valeurs un fonds de commerce. Ceux qui restent vivre entre eux, qui ne fréquentent que des gens comme eux, avec les mêmes idées datées, et les mêmes codes. Ceux qui ont besoin de rapports et d’experts pour rester en contact avec monsieur et madame tout le monde, avec vous ou avec moi.

Je me suis engagé parce que j’étais lassé de les voir gérer l’effondrement de leur modèle au lieu d’agir pour faire émerger une nouvelle société. C’est vrai que pour faire émerger une nouvelle société, il faut accepter de faire de la place à de nouvelles têtes, accepter de donner de l’espace et de faire confiance, et ça forcément, pour les technocrates, c’est difficile.

J’étais lassé de les voir ruiner la société pour aller chercher quelques points de croissance du PIB, comme au bon vieux temps, celui d’avant, où nous n’avions pas encore intégré que la terre est un équilibre fragile, que la nouvelle prospérité ne cherche plus la croissance mais le mieux vivre, pour ne pas dire le Bonheur. J’étais fatigué de les voir pédaler toujours plus vite pour tenter de revenir en arrière.

Albert Einstein disait « il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre ». J’ai été au cœur du système dans ma vie professionnelle, je n’en ai jamais été prisonnier.

C’est l’expérience qui m’a été proposée aussi lorsque je me suis engagé à Europe Ecologie Les Verts en 2010. On m’a dit « viens comme tu es, ne change pas ». Et l’on n’a pas hésité à me confier des responsabilités. C’est un appel pour chacun de nous : bousculons les vieilles habitudes, ouvrons les fenêtres. Pour montrer que, oui, les règles de la vraie vie doivent s’appliquer aussi à ceux qui s’engagent en politique. Que les règles du jeu doivent être les mêmes pour tout le monde. Que les innovations ont besoin d’oxygène, ont besoin de nouvelles têtes. Elles ont besoin de gens qui font bouger les lignes. Elles ont besoin de gens qui prennent des risques.

Je ne vais pas vous faire un long monologue théorique sur la gauche, son histoire, son présent, son avenir. Chacun a sa gauche, à lui. Chacun a sa vision du monde. Si je devais définir ma gauche à moi, ce serait à travers quelques points de repère, entre lesquels j’essaie d’avancer.

Je vais vous en livrer quelques-uns :

Pour moi, la gauche en images, c’est la place Tien’Anmen. On a tous cette image en tête. Cet individu, anonyme, frêle, qui se dresse, qui rompt les rangs, et qui va faire barrage en espérant que les tanks s’arrêtent. C’est la force de son courage qui dit stop à l’autoritarisme. Ma gauche, c’est une gauche qui agit sans cesse pour les libertés, une gauche qui ne négocie pas les libertés individuelles et collectives.

Ma gauche à moi, c’est aussi des parcours, et des personnages. C’est Pierre Mendès France, qui dès les années 30 anticipe les risques et les bouleversements à venir et qui voit, dans l’Europe, le seul moyen de faire tenir la paix entre nos vieux pays. C’est Pierre Mendès France qui s’engage pour l’indépendance, y compris contre les conservateurs de sa famille politique. C’est Pierre Mendès France qui prépare petite touche par petite touche la victoire de la gauche en 1981.

Ma gauche à moi, c’est également le visage de Simone Weil, quand elle monte à la tribune de l’assemblée nationale pour porter le droit à l’avortement et qu’elle se bat pour l’égalité entre les sexes.

A chaque fois, ces personnages anticipent et devancent les évolutions de fond de notre société. Ils ne les subissent pas, ils les accompagnent, ils les facilitent. Ils libèrent des carcans et des prêt-à-penser pour émanciper.

Tout ça pour vous dire que, pour moi, ce qu’on appelle la gauche, c’est d’abord le courage d’individus qui ont su anticiper et faire bouger les lignes. C’est cette capacité à rompre le rang, à innover, à porter ce que l’on croit juste. C’est cette capacité à travailler avec des gens qui viennent d’univers différents mais qui partagent un même objectif et le même chemin pour l’atteindre.

C’est toujours rester optimiste, l’optimisme de la volonté, pour lequel chaque difficulté est une opportunité. Et des difficultés, ce n’est pas ça qui manque, nous le savons.

Alors, oui, aujourd’hui, nous voulons faire bouger les lignes. Je sais qu’à Grenoble nous y sommes prêts, ensemble. Si c’est ça « réinventer la gauche », ok ! Vous pouvez comptez sur moi.

Notre ville n’est pas n’importe quelle ville de France. Grenoble, c’est la ville de la journée des tuiles, ce coup d’envoi de la révolution française, fille des lumières. C’est la ville de la Houille Blanche, la ville des premières mutuelles, la ville du premier planning familial aussi. Grenoble c’est la ville du tram, c’est la ville de l’eau rendue publique. Grenoble c’est la ville qui a dit non, non et non à la corruption. C’est la ville du premier éco-quartier, expérimental : on avance en essayant. C’est la ville où travaillent des chercheurs du GIEC, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, pour nous alerter et nous appeler à agir.

Grenoble, c’est la ville des innovations sociales et citoyennes. Les Grenoblois ont toujours eu un temps d’avance sur leurs représentants. Ils les ont toujours forcés à être un peu plus courageux que ce qu’ils étaient prêts à être.

Grenoble, c’est là où les habitants décident de vivre dans la ville qu’ils souhaitent. C’est la ville où nous faisons des choix. C’est la ville, où, pardonnez mon expression, où on réinvente la gauche tous les 20 ans.

Grenoble, c’est la ville où les habitants sont des acteurs, et pas des consommateurs de la vie publique.

Quelle folie a fait la majorité sortante, en se détournant… de vous. Quelle folie, et quel manque de lucidité, de croire qu’elle allait pouvoir gouverner Grenoble sans les grenoblois, et contre les Grenoblois.

Quelle folie de croire que la construction d’un stade, toujours vide, allait passer inaperçue !

Quelle folie que de se lancer dans la Rocade Nord, les JO d’hiver, une tour de 100 mètres sur l’Esplanade ou bien l’élargissement de l’A480 sans nous demander notre avis !

Vouloir réaliser tout cela dans le dos des grenoblois, c’est méconnaître Grenoble!

Ce sont des habitants qui se sont mobilisés contre la rocade nord, contre le stade. Ce sont des habitants qui se sont organisés contre la candidature aux JO. Ce sont des habitants qui ont fait barrage au projet insensé de réaménagement de l’esplanade. Ce sont des habitants, soutenus par des mouvements politiques, qui se sont mobilisés jour et nuit pour le maintien et la reconstruction du Lycée Mounier.

A chaque fois, les résultats sont là ! A chaque fois, les habitants l’ont emporté et la municipalité a été obligée de faire marche arrière. C’est une bonne nouvelle pour la vitalité des Grenoblois. Mais quel désastre pour la confiance publique ! Et quelle perte de temps pour Grenoble ! Plus que des échecs de la majorité sortante, ce sont, à chaque fois, de nouvelles fractures démocratiques. Notre responsabilité sera de réparer cela. Nous prendrons le temps qu’il faudra, mais nous y arriverons.

Aujourd’hui, réinventer la gauche, c’est réconcilier. C’est remettre de la confiance. C’est réparer ce qui a été cassé. Sans confiance, notre ville est paralysée.

Voila pourquoi je veux être un maire au milieu des Grenoblois. Un maire qui anticipe, un maire qui devance, et pas un maire qui subit.

Voila pourquoi notre projet s’engage à redonner du pouvoir d’agir aux habitants! L’altérité est un enrichissement, l’intelligence ne peut être que collective.

Voila pourquoi nous voulons protéger immédiatement les habitants contre les crises. Oui, notre bouclier social utilisera chaque marge de manœuvre à notre disposition pour protéger. Oui, nous reverrons les tarifs des services publics pour qu’ils soient justes : sur l’eau, le chauffage, l’énergie, et nous irons jusqu’à la gratuité des transports pour les jeunes de 18 à 25 ans.

Voila pourquoi nous voulons favoriser les créations d’emplois durables et non délocalisables. Nous transformerons nos atouts et notre potentiel en filières économiques d’avenir. Je veux que chaque Grenoblois puisse bénéficier de la transition sociale et écologique, en massifiant la réhabilitation des logements, en développant les nouvelles énergies, comme nous avons su développer la Houille Blanche, en connectant notre ville avec la nature et avec son environnement agricole.

Voila pourquoi nous mettrons l’école au cœur de notre mandat : trop de temps a été perdu ces dernières années. Nous voulons faire de Grenoble une ville pensée à taille d’enfants, une ville qui assure à chacun un parcours éducatif qui lui permet de s’émanciper et de s’épanouir.

Voila pourquoi nous annulerons l’augmentation honteuse de 25% que se sont octroyés les élus, au lendemain des élections municipales de 2008 et que nous proratiserons les indemnités au taux de présence des élus. Comme c’est le cas à la Région, comme c’est le cas quand vous travaillez, les absences des élus seront pénalisées.

Alors, oui, nous devons faire bouger les lignes. Vous pouvez faire bouger les lignes. Vous ne devez pas accepter de vous asseoir à la table, une fois de plus, vous devez renverser la table. Vous devez exigez que rien ne se fasse plus sans vous à Grenoble.

Pour réaliser notre projet, nous aurons besoin de toute le monde, de toutes les bonnes volontés.

Nous avons commencé le rassemblement, nous devrons aller encore plus loin. Depuis le jour où j’ai été désigné candidat, à chaque apparition publique je dis que la porte du rassemblement est grande ouverte. Qu’elle l’est aujourd’hui et qu’elle le restera après l’élection, pendant tout le mandat.

On ne peut pas créer un rassemblement et trier, en même temps, les bons et les méchants : toi tu es le bienvenu, toi ce n’est pas pour toi. On ne peut pas dire, nous, on veut oxygéner la vie publique, ouvrir les fenêtres aux vrais gens, et nous comporter comme un club VIP.

Non, le rassemblement est ouvert à toutes les personnes de bonne volonté, à toutes celles qui se reconnaissent dans nos valeurs, à toutes celles qui veulent que la vie publique ne soit plus coupée de la vraie vie. A toutes celles qui ne veulent pas que l’image de Grenoble, vue de loin, se réduise aux nanotechnologies et à l’insécurité.

Nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés et de tous les talents.

Quand je dis cela, ce n’est pas une formule. Je sais que notre rassemblement ne manque pas de talents. Je sais aussi, pour en parler lors des discussions de la vie quotidienne avec les Grenoblois qu’il y a beaucoup de personnes qui se reconnaissent dans nos valeurs et qui, aujourd’hui, n’ont pas encore tout à fait rejoint le rassemblement.

Je sais que beaucoup, beaucoup, de Grenoblois qui ont voté socialiste toute leur vie commencent à se tourner vers nous. A prendre des contacts. A nous conseiller. A passer nous voir à nos cafés citoyens du mardi soir. À prendre la température. Ils repartent souvent avec notre projet sous le bras.

Je sais que beaucoup de militants socialistes de bonne volonté rêvent, en secret, de nous aider à réaliser notre projet pour Grenoble. On les comprend ! Ils viennent nous le dire en marge des débats que nous faisons, ils s’invitent avec plaisir dans les rencontres et réunions d’appartement.

Avec ce rassemblement, nous avons commencé quelque chose que personne n’aurait cru possible à Grenoble, il y a encore un an ou deux. Nous avons commencé à réconcilier la gauche !

Je l’ai dit en commençant, je suis fier de travailler aujourd’hui avec mes concurrents d’hier. Je suis fier de voir qu’un projet nous rassemble. Je suis impatient de travailler avec eux demain, pendant le prochain mandat.

Ce que je propose, aujourd’hui, c’est de réconcilier la gauche qui a été fracturée à Grenoble, en 2008 , par Michel Destot.

Elle a été fracturée le jour où il a choisi de s’allier avec certains notables de droite, dont le président des amis de Sarkozy pour l’Isère. Avec d’anciens collaborateurs d’Alain Carignon. Vous me direz, c’était cohérent. C’était cohérent avec son projet. Pour réaliser la rocade nord, les jeux olympiques, la vidéo surveillance, pour mettre une tour de 100 mètres à l’esplanade et laisser tomber les écoles, mieux vaut ne pas s’allier avec les écologistes. S’allier avec la droite est bien plus efficace !

Je veux réconcilier la gauche autour de notre projet pour Grenoble. Je veux réconcilier la gauche, et continuer à la rassembler.

Voila pourquoi aujourd’hui, je dis à tous les habitants de bonne volonté « la porte est grande ouverte », rejoignez le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes. Travaillons ensemble à faire de Grenoble la première grande ville de France à s’engager dans la transition sociale, écologique et démocratique !

Travaillons ensemble à redonner du pouvoir d’agir à tous les Grenoblois. Reecréons la confiance !

Travaillons ensemble à protéger dès maintenant les Grenoblois contre les crises !

Travaillons ensemble à diversifier l’image de Grenoble, à rendre à Grenoble ses couleurs en nous appuyant sur tous les talents de la ville et pas uniquement sur les grands industriels de l’agglo !

Travaillons ensemble à faire de la future Métropole une véritable chance pour notre démocratie locale, et pas une nouvelle bureaucratie sur laquelle personne n’a de prise.

Aujourd’hui je dis à Jérome Safar et à son équipe : si les grenoblois font confiance à la liste que je conduis le 23 mars, si le projet que nous avons construit avec les Grenoblois vous parle, vous aurez toute votre place pour travailler avec nous !

Rassemblons-nous pour battre la droite et lui faire passer un message : il n’y a pas de place pour la corruption à Grenoble ! Ni pour la casse des services publics locaux ! Ni pour la disparition des logements sociaux ! Ni pour la casse des écoles et des politiques de solidarité ! Ni pour les discours sécuritaires d’exclusion !

Rassemblons-nous pour dire que l’éthique doit nous rassembler ! Continuons à réconcilier la gauche, et à la rassembler !

Continuons à rassembler la gauche, voilà comment nous retrouverons ce qui a toujours fait la force de Grenoble.

Continuons à rassembler la gauche, c’est le meilleur moyen de réaliser notre projet, et de remettre les habitants au cœur de notre ville.

C’est le meilleur moyen de reprendre le chemin du progrès social et de l’innovation démocratique, économique, écologique. Le meilleur moyen de faire émerger tous les talents. Le meilleur moyen de réconcilier toutes les formes de cultures, de sortir des vieilles oppositions entre culture élitiste et culture populaire. A Grenoble, il n’y a qu’une seule culture : celle des Grenoblois, dans toute leur diversité !

C’est le meilleur moyen pour ranimer cet élan grenoblois !

Chers amis, nous sommes à un mois de pouvoir faire de Grenoble une ville tournée vers ses habitants, où il fait bon vivre dans chaque quartier. Une ville qui anticipe, qui devance, pas qui subit ! Une ville où l’on n’attend pas les alertes et les alarmes pour réaliser que, ah oui, tiens c’est vrai, les Grenoblois sont là !

Dans un mois, dans 30 jours, vous pouvez faire le choix d’un maire à plein temps, d’un maire à l’écoute, d’un maire qui parie sur chacun de vous. D’un maire au milieu de vous.

Dans 30 jours, nous pouvons écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire de notre ville.

Dans 30 jours, nous pouvons nous mettre sur le chemin du Grenoble 2030, et qui rassemble toutes les énergies pour donner le meilleur avenir possible aux nouvelles générations !

Dans 30 jours, nous pouvons montrer à toute la France que c’est à Grenoble que la gauche, humaniste et citoyenne s’est réconciliée, autour d’un projet et quel projet !

Dans 30 jours, ensemble, nous pouvons faire de Grenoble une ville pour tous !

Merci !

 

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Grenews : Eric Piolle veut « réconcilier la gauche »

Grenews revient sur le meeting organisé par « Grenoble, une ville pour tous » ce vendredi 28 février sous un chapiteau dans le Parc Paul Mistral dans un article intitulé:  » Municipales Grenoble: Eric Piolle (EELV) veut « réconcilier la gauche » « .

 

 

 

 

Extrait de cet article:

Il y avait du monde vendredi soir sous le chapiteau installé dans le parc Paul-Mistral pour le premier meeting de la liste « Grenoble une ville pour tous ». Un meeting où il fut question de « bouger les lignes », de laisser « grande ouverte la porte du rassemblement » et de « montrer à toute la France que c’est à Grenoble que la gauche, humaniste, citoyenne, s’est réconciliée autour d’un projet ».

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Ils avaient installé leur chapiteau dans le parc Paul-Mistral, juste à vôté de la mairie de Grenoble… Ce vendredi soir, la liste du rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes « Grenoble une ville pour tous » tenait son premier meeting en posant une question: et si Grenoble était « la première ville à réinventer la gauche? ». Et pour y répondre, des « guest-stars » avaient été conviées: Martine Billard, co-présidente du Parti de gauche, Pascal Durand, l’ex-secrétaire national d’EELV, et Mohamed Mechmache, fondateur du collectif AClefeu, auteur d’un rapport sur la participation des habitants.

[…]

Et puis Eric Piolle a fait passer un message: « Aujourd’hui je dis à Jérome Safar et à son équipe, si les Grenoblois font confiance à la liste que je conduits le 23 mars, si le projet que nous avons construit avec les Grenoblois vous parle, vous aurez toute votre place pour travailler avec nous ! (…) Dans 30 jours, nous pouvons montrer à toute la France que c’est à Grenoble que la gauche, humaniste, citoyenne, s’est réconciliée autour d’un projet ».

Pour retrouver l’article dans son intégralité, allez sur le site de Grenews:  » Municipales Grenoble: Eric Piolle (EELV) veut « réconcilier la gauche » « .

Tous droits réservés. © Grenoble City Localnews.

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Dauphiné Libéré : « Sous un chapiteau « social et écologiste » plein à craquer… »

Le Dauphiné Libéré du 1er mars 2014 rend compte du premier meeting de campagne de la liste « Grenoble, une ville pour tous » qui a eu lieu vendredi 28 février en présence de Mohamed Mechmache, Martine Billard et Pascal Durand.

Lien vers la version abonnée de l’article: Et sous un chapiteau “social et écologiste” plein à craquer… 

Article republié via abonnement PressEdd. Tous droits réservés © Le Dauphiné Libéré.

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Et aussi des photos du meeting: Retour en images sur le meeting de « Grenoble, une ville pour tous »

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France Bleu Isère : la vidéo-surveillance à Grenoble

Le journal de 8h de France Bleu Isère a comparé les propositions de la majorité sortante avec celles de la la liste « Grenoble, une ville pour tous » en matière de vidéo-surveillance. Eric Piolle a répondu sur le sujet.

 

 

 

 

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Réponse à Paysages de France

Eric Piolle, au nom des 59 candidates et candidats de la liste du Rassemblement Grenoble Une ville pour tous, a répondu au questionnaire « L’affichage publicitaire en question(s) » de Paysages de France

Eric Piolle, au nom des 59 candidates et candidats de la liste du Rassemblement Grenoble Une ville pour tous, a répondu au questionnaire « L’affichage publicitaire en question(s) » de Paysages de France.

pdfTélécharger la réponse au questionnaire en PDF

 

L’affichage publicitaire en question(s)

Dans le cas où vous seriez élu(e), vous engagez-vous à :

  1. Faire en sorte que la réglementation en vigueur soit strictement respectée ? >>> OUI
  2. Faire en sorte que votre commune ou l’EPCI auquel elle appartient mette en place un règlement local de publicité (RLP) :
    1. assurant à tous les administrés un même niveau de protection de leur cadre de vie ?>>> OUI
    2. réduisant le nombre ainsi que la surface des panneaux publicitaires, enseignes et préenseignes ? >>> OUI
    3. interdisant les dispositifs les plus agressifs ? >>> OUI
  3. Consulter Paysages de France (dans le cadre de conseils strictement bénévoles) ? >>> OUI
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Réponse à RAP – Résistance à l’agression publicitaire

Eric Piolle, au nom des 59 candidates et candidats de la liste du Rassemblement Grenoble Une ville pour tous, a répondu au questionnaire « Questionnaire Opération ville propre » du RAP – Résistance à l’agression publicitaire.

Eric Piolle, au nom des 59 candidates et candidats de la liste du Rassemblement Grenoble Une ville pour tous, a répondu au questionnaire « Questionnaire Opération ville propre » du RAP – Résistance à l’agression publicitaire. Voir le site http://antipub.org

pdfTélécharger le courrier en PDF

Voir la réponse sur le site de RAP

 

1 – La liberté de réception

Elle est le corollaire de la liberté d’expression. Elle permet de donner le choix aux citoyens de recevoir ou non de la publicité. Chaque citoyen peut tenter de l’exercer en apposant un autocollant « stop-pub » sur les boîtes aux lettres, par l’inscription aux listes anti-prospection par téléphone,… Vous pouvez la faire respecter en imposant la réduction des formats des publicités extérieures pour que le citoyen s’approche du message et montre ainsi son consentement à le recevoir.

Êtes-vous favorable à ce concept de liberté de réception et êtes-vous prêt à le promouvoir et le mettre en œuvre durant votre mandat ?

Oui, nous sommes tout à fait partisans de cette liberté pour les citoyens. Nous prendrons des mesures pour que les citoyens exercent cette liberté.

 

2- Affichage publicitaire, paysages et environnement – règlement local de publicité (R.L.P.)

Les paysages français sont bien souvent dévastés par la publicité. Êtes-vous favorable à une refonte du RLP de votre ville pour une diminution des panneaux, en nombre et en taille, voire l’interdiction de certains formats ?

Nous souhaitons par une réforme du RLP interdire les panneaux publicitaires 4x3m, et engager la diminution progressive de l’affichage publicitaire dans l’espace public. Dans le même temps nous souhaitons développer l’affichage libre de petit format, non commercial, pour les associations, syndicats, mouvements politiques et les simples citoyens.

Dans le cadre de ce RLP ou dans le cadre de vos attributions(1), comptez-vous :

- interdire des écrans publicitaires dans l’espace public ?

Oui dans la mesure de ce que permet la loi au niveau national.

- interdire des bâches publicitaires dans l’espace public ?

Ce type d’affichage peut parfois être source de financement du patrimoine immobilier public à vocation culturelle (par exemple la rénovation du musée d’Orsay). Aussi si l’intérêt culturel est avéré et pour une durée limitée dans le temps et si l’affichage est en lien direct avec la fonction culturelle du bâtiment alors il peut être accepté provisoirement.

Par ailleurs, nous ne sommes pas favorables à de l’affichage qui vise à promouvoir l’image de la ville plutôt qu’à informer ses habitants de dispositifs ou d’activités à leur destination.

- mettre en place des mobiliers urbains sans publicité ?

Nous souhaitons tendre vers une libération de l’espace public de la publicité, cela concerne bien sûr également le mobilier urbain.

- réglementer l’extinction des lumières des mobiliers urbains, qui aujourd’hui n’ont pas d’obligation d’extinction ?

Nous souhaitons de manière générale mettre en place un plan « lumières » pour à la fois mieux éclairer certaines zones vécues comme insécurisantes pour les piétons et à la fois une politique de réduction des sources de pollution lumineuse la nuit, ce qui concerne aussi le mobilier urbain.

- Instaurer une règle de densité plus restrictive pour la publicité extérieure?

Nous souhaitons de manière générale limiter la publicité en ville.

- Interdire la publicité sur les véhicules ?

Ce type d’affichage doit rester ponctuel et ne peut en aucun cas devenir permanent.

- Limiter la taille des affiches à un format de 50 x 70 cm ? Afin que la publicité ne s’impose plus aux passants.

Nous souhaitons libérer progressivement l’espace public de la publicité, et pour y parvenir, l’une des premières étapes est de réduire la taille des affiches afin de sortir de la situation actuelle d’agression publicitaire.

- Interdire tout dispositif publicitaire consommant de l’électricité ?

Les classiques affiches collées sont peu à peu remplacées par des panneaux déroulants et éclairés ou par des écrans vidéos, consommant de l’électricité. Dans la perspective d’une ville écologique, respectueuse de l’environnement et économe en énergie, et en lien avec notre souhait de réduire la pollution lumineuse, nous ne sommes bien sûr pas favorables au développement des panneaux lumineux, dans la limite de ce que nous permettra d’effectuer le RLP.

 

3- Faire respecter la loi sur le paysage.

On constate qu’il est très difficile de faire appliquer la loi par les afficheurs (un tiers des panneaux serait illégaux), faute de moyens humains pour contrôler les implantations de panneaux. C’est au maire de faire appliquer la législation dans le cas où la commune est dotée d’un RLP et au préfet dans le cas contraire. Comptez-vous affecter, embaucher former des fonctionnaires à cette fin ?

Les associations et les citoyens s’organisent de plus en plus pour faire respecter la loi en matière d’affichage publicitaire et c’est une bonne chose. Mais les collectivités et l’Etat doivent également assurer le respect de la loi. Ainsi, nous nous engageons à consulter, dans ce domaine comme pour d’autres, les associations expertes et à former les agents qui effectueront cette mission de contrôle.

Interviendriez-vous si la commune est dotée d’un RLP pour interdire certaines opérations de marketing de rue (2) ?

Notre priorité est de faire diminuer la place de la publicité en ville au profit de l’information culturelle, associative et citoyenne. Ainsi, les dispositifs ponctuels et légers d’affichage et d’informations pourraient perdurer dans cette optique.

 

4- Prospectus dans les boîtes aux lettres

Les prospectus publicitaires dans les boites aux lettres représentent 31 kg de papier par foyer et par an. Comptez-vous mettre gratuitement à disposition de vos administrés des autocollants « stop-pub » ?

Oui.

 

5- Publicité et services publics

La collectivité et l’intercommunalité éditent un journal. Ce journal peut contenir des publicités. Or, il est possible de retirer ces publicités. Le feriez-vous si vous étiez élus?

A Grenoble, nous souhaitons transformer cette publication à plusieurs égards, et la place de la publicité dans ce document fait partie des éléments que nous souhaitons mettre en question.

Le financement « promotionnel » par des entreprises va à l’encontre de la neutralité du service public. Certaines collectivités pratiquent la sponsorisation (partenariat publics privés…), pour financer leur événement. Comptez-vous recourir à ce type de financements si vous êtes élus ?

Nous ne sommes pas opposées par principe à ce type de financements, néanmoins ils doivent être employés avec parcimonie et en toute transparence.

 

6- Publicité et traçage sur internet :

La publicité a besoin de tracer sa « cible » afin de mieux l’identifier et être plus « efficace ». Si vous êtes élu, intégreriez-vous par défaut dans les navigateurs de la collectivité la possibilité de bloquer les publicités intrusives et les fichage des données personnelles sur internet (3)

Nous souhaitons équiper la collectivité de logiciels libres mieux à même de bloquer la publicité et le traçage sur le réseau.

 

7 – Publicité et enfants :

Les enfants sont une cible de choix et facile pour les publicitaires. Quels mesures proposez-vous pour mieux les protéger ?

Notre ambition de libérer l’espace public de la publicité permettra de protéger tous les habitants de son agression, parmi lesquels, bien sûr, les enfants. Nous refuserons les opérations de sponsoring, comme l’a fait la majorité sortante, pour une aide à l’achat de lait maternel.

 

8-Pratiques des partis politiques

Quelles pratiques d’affichage et de propagande réalisez-vous pour ces élections ? Vous interdisez-vous la pratique de l’affichage sauvage ?

Nous pratiquons une campagne d’affichage propre. Très ponctuellement nous pouvons coller sur des supports temporaires, comme des palissades de chantier dans la mesure où le nombre de panneaux d’affichage libre est extrêmement réduit à Grenoble. Nous souhaitons développer l’affichage libre non-commercial, d’opinions, culturel et associatif en laissant une place à chacun, et ainsi à l’avenir rendre ces pratiques superflues.

 

(1) Si votre commune est dotée d’un RLP, vous recevrez des demandes d’autorisation d’implantation d’écrans publicitaires ou de bâches. Vous avez la possibilité de refuser ces autorisations (art. R581-9 et suivants du code de l’environnement).

(2) Le marketing de rue n’est pas interdit en soi, mais utilise souvent des moyens illégaux : affichage sur les arbres (art. L581-4), sur les installations d’éclairage public ou les équipements publics concernant la circulation (art. R581-22), ou encore, à moins de 100 mètres d’un monument historique (art. L581-8).

(3) Pour plus d’information voir le site internet: http://surfezcouvert.net

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Réponse au Centre d’information interPeuples

Eric Piolle, au nom des 59 candidates et candidats de la liste du Rassemblement Grenoble Une ville pour tous, a répondu à la sollicitation du Centre d’information InterPeuples – CIIP sur les droits des étrangers et la vie démocratique locale.

Eric Piolle, au nom des 59 candidates et candidats de la liste du Rassemblement Grenoble Une ville pour tous, a répondu à la sollicitation du Centre d’information InterPeuples – CIIP sur les droits des étrangers et la vie démocratique locale.

pdfTélécharger le courrier en PDF

 

Madame, Monsieur, chers amis,

Vous nous avez sollicités pour connaître la position de notre liste sur les droits des étrangers et la vie démocratique locale, à travers 5 thèmes essentiels pour vous, Association interculturelle et de solidarité internationale qui lutte depuis 1980 pour les Droits humains et un monde sans guerre, sans pauvreté, sans exclusion :

1°- DROIT DE VOTE ET D’ELIGIBILITE DE TOUS LES RESIDENTS ETRANGERS : COMMENT COMPTEZ-VOUS FAIRE AVANCER CETTE QUESTION ?

2°- L’HEBERGEMENT ET EN PARTICULIER CELUI DES ETRANGERS

3°- La COOPERATION DECENTRALISEE , LES JUMELAGES, LA POLITIQUE INTERNATIONALE

4°- LA VIE ASSOCIATIVE

5°- LA PARTICIPATION DIRECTE (par exemple BUDGET PARTICIPATIF pour les quartiers)  DES HABITANTS,  LE NON CUMUL DES MANDATS ET LE STATUT DE l’ELU

Vous trouverez ci-après nos réponses, tirées de nos 12O engagements pour Grenoble, dont vous pouvez retrouver l’intégralité en ligne : http://unevillepourtous.fr/le-projet/.

Veuillez recevoir mes meilleures salutations citoyennes.

Eric Piolle,
Tête de liste du rassemblement
Grenoble, une ville pour tous

Interpellation du CIIP – Réponses du Rassemblement « Grenoble une ville pour tous »

Le CIIP – Centre d’Information Inter-Peuples-, Association interculturelle et de solidarité internationale dont l’action inlassable depuis 1980 pour les Droits humains et un monde sans guerre, sans pauvreté, sans exclusion, pour un “autre monde” plus juste et solidaire est bien connue, a décidé d’INTERPELLER les listes – de gauche- se présentant aux Grenoblois-es pour les Elections municipales de mars prochain Interpellation qui porte sur des points essentiels pour nous, les 5 thèmes suivants. Nous ferons connaitre vos réponses (ou non réponses) très largement au plus le 10 MARS. Merci pour votre attention.

1°- DROIT DE VOTE ET D’ELIGIBILITE DE TOUS LES RESIDENTS ETRANGERS : COMMENT COMPTEZ-VOUS FAIRE AVANCER CETTE QUESTION ?

Notre engagement 9 : Elargir la citoyenneté

L’ensemble des processus de consultation, concertation et décision seront ouverts à l’ensemble des résidents grenoblois de plus de 16 ans. La Ville soutiendra l’obtention du droit de vote pour les résidents étrangers. Tant que nos concitoyens seront exclus du droit de vote par la loi, la représentation des étrangers sera assurée par le biais du Conseil Consultatif des Résidents Étrangers de Grenoble dans les instances dont ils sont exclus aujourd’hui.

2°- L’HEBERGEMENT ET EN PARTICULIER CELUI DES ETRANGERS

(actuellement, selon diverses sources fiables, au moins 1 000 personnes sans hébergement dans l’agglo grenobloise) : que comptez-vous faire pour changer cette situation et agir de concert avec l’Etat, le Conseil Général et la Metro pour qu’un toit soit enfin proposé à tous et toutes quel que soit leur statut ou leur situation administrative ?

Notre engagement 83 : Assurer le droit à l’hébergement

Nous doublerons la capacité municipale d’hébergement d’urgence (en favorisant l’utilisation des locaux publics inutilisés) et faciliterons la fluidité des parcours de l’hébergement d’urgence vers le logement de droit commun. Tous les outils juridiques seront mobilisés : minoration de bas de quittance, baux glissants et développement du lien entre les services municipaux logement et hébergement.

3°- La COOPERATION DECENTRALISEE , LES JUMELAGES, LA POLITIQUE INTERNATIONALE

c’est capital, selon nous, qu’une ville – notamment la ville de Grenoble, compte tenu de son passé et de sa diversité interculturelle et internationale- définisse une politique ouverte et solidaire de coopération décentralisée et de solidarité internationale, basée sur des valeurs de solidarité internationale, de démocratie, de respect des droits humains et des peuples, dénuée de tout paternalisme et de tout assistantialisme. COMMENT COMPTEZ-VOUS FAIRE AVANCER ces coopérations et ces jumelages, en faire un examen critique, en supprimer éventuellement certains, en instaurer d’autres notamment en direction de l’Amérique Latinen  et quels objectifs fixez-vous à la politique internationale de la ville de Grenoble? Comment comptez-vous associer les habitant-es et les associations ?

Notre engagement 16 : Porter une nouvelle ambition pour la cooptation décentralisée

1% du budget municipal sera consacré à la coopération décentralisée. La Maison de l’International sera transformée en Maison des Cultures du monde et des Droits de l’Homme. Les nouvelles orientations de cette politique seront construites avec les associations qui agissent pour la solidarité internationale afin qu’elle contribue à développer les échanges entre habitants et associations plutôt que la communication et le prestige des élus.

4°- LA VIE ASSOCIATIVE

pour nous l’existence et l’activité des associations est fondamentale, car c’est la garantie de la participation citoyenne et d’une démocratie directe. Une ville se doit de définir sa politique associative. Or les associations sont particulièrement menacées par la politique de restriction budgétaire du gouvernement (et des collectivités locales ?) : selon le Collectif national des associations citoyennes 30 à 40 000 emplois risquent d’être supprimés dans ce secteur avec toutes les conséquences inacceptables de destruction du lien social et du tissu associatif local

Quelles sont vos priorités pour soutenir les associations ? Quelles sont vos propositions pour donner les moyens matériels aux associations de poursuivre et de développer leurs actions ?

Notre engagement 10 : Considérer les associations comme des partenaires et non des prestataires

Le financement des associations ne peut se limiter à des appels à projet, au coup par coup. La Ville soutiendra de manière pérenne les associations sous forme de contrats de partenariats d’objectifs pluriannuels négociés, favorisant la co-construction entre la Ville, les partenaires associatifs et les habitants, laissant ainsi la place à l’innovation.

Notre engagement 17 : Ouvrir les locaux scolaires aux associations

En soirée et le samedi, des espaces des équipements scolaires et municipaux seront mis à disposition des associations et des pratiques amateurs. En fonction des besoins associatifs, un plan d’évolution des équipements sera envisagé. La Maison des Associations sera réorganisée pour devenir un véritable lieu ressource pour celles-ci. Nous pousserons la réflexion pour un projet d’agrandissement et de déplacement de la Maison de la Nature et de l’Environnement.

5°- LA PARTICIPATION DIRECTE (par exemple BUDGET PARTICIPATIF pour les quartiers) DES HABITANTS, LE NON CUMUL DES MANDATS ET LE STATUT DE l’ELU

quelles sont vos propositions sur ces 3 points ?

Notre engagement 3 : Créer un budget participatif construit et décidé par les habitants

Une fois par an, l’ensemble des habitants d’un secteur seront invités à délibérer sur le budget participatif de 2 000 000 € répartis entre les différents secteurs, budget destiné au financement du cadre de vie. Ils voteront parmi les projets élaborés par le Conseil citoyen (priorisation ou choix alternatif) après vérification par la mairie de la seule compatibilité réglementaire des projets soumis à la délibération des habitants.

Notre engagement 19 : Diminuer les indemnités d’élus, réaliser le non-cumul des mandats

L’augmentation de 25% des indemnités des élus en 2008 sera annulée. Elles seront ramenées à leur niveau antérieur, corrigé de l’inflation. Les jetons de présence et indemnités de présidence et vice-présidence d’organisme para-municipaux seront supprimés. Les indemnités de fonction seront versées en fonction de la présence effective des élus, comme au Conseil Régional. Pour permettre aux élus d’assurer pleinement leur mandat, le cumul des mandats sera strictement limité, en excluant notamment le cumul entre deux exécutifs, et le mandat unique s’appliquera au Maire.

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Retour presse sur la conférence de presse sur la sécurité

Mercredi 26 février, la liste « Grenoble, une ville pour tous » tenait une conférence de presse sur la sécurité. Le Dauphiné Libéré et Grenews s’en sont fait l’écho dans des articles dont voici des extraits.

 

 

 

 

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Extrait du Dauphiné Libéré du 27/02/2014: Vidéosurveillance, : « Dépenser de telles sommes pour un si piètre résultat « 

La sécurité, ils ne disent pas le contraire, est un « élément très important de la vie quotidienne des Grenoblois ». Qui mérite donc, comme l’a déclaré hier le candidat écolo Eric Piolle, « mieux que des coups d’éclats ». Alors, Elisa Martin sa colistière a décliné quelques éléments du projet, « le recentrage de la police municipale sur ses missions, le retour d’une police nationale de proximité, d’une présence humaine… » […]

La suite de l’article est accessible sur le site du Dauphiné Libéré (accès restreint aux abonnés).


Extrait du Grenews du 27/02/2014: Plutôt que des caméras, « il faut mettre de la présence humaine »

Eric Piolle (Grenoble, une ville pour tous) et une partie de ses colistiers parlaient sécurité, jeudi soir, à la Maison du Rassemblement, rue Lafayette. Il s’agissait principalement d’un démontage en règle de la vidéosurveillance. « La sécurité est un élément important de notre vie quotidienne. Pour notre part, nous avons veillé à ne pas surréagir aux récents événements dramatiques relatifs à la sécurité. Notre volonté est en effet de construire un travail pas à pas, sans communication et coup d’éclat et sans approche de la sécurité comme un moyen d’affiche », introduisait Eric Piolle, qui a ensuite laissé en grande partie la parole à ses colistiers.

Elisa Martin, par exemple, estimait que « l’on ne construit pas de politiques publiques si on s’appuie pas sur un diagnostic objectif ». Elle insistait « sur l’humain » : « Il est impératif de remettre en place une police de proximité et de l’îlotage, plutôt que d’afficher des mots et des acronymes. Sur les zones de sécurité, 16 postes de policiers ont été créées. Je vous laisse faire le calcul : 120 avaient été auparavant supprimés ». Calcul fait, cela donne 104 postes en moins.

Maître Claude Coutaz, président de la section grenobloise du syndicat des Avocats de France, colistier également, était à l’aise sur ce sujet de la vidéosurveillance. « Un sujet polémique », a-t-il rappelé, « au bilan partagé ». « Pour l’effet de d’élucidation ? On constate que la vidéosurveillance n’aide pas à résoudre les enquêtes. Pour l’effet de dissuasion ? Il est inexistant. La délinquance se déplace. En revanche, il y a un effet tranquillisant, qui rassure les gens ». Plus qu’il ne les protège, donc.

[…]

Les colistiers d’Eric Piolle appuyaient sur ce point-là : « Les 18 caméras installées pour cette expérimentation ont coûté 700000 euros à l’investissement et 1,1 million d’euros au fonctionnement. Aujourd’hui, nous avons 52 caméras sous compétence municipale. Avec des bugdets similaires, on peut mettre de la présence humaine et créer une politique de sécurité efficace ».

La suite de l’article est accessible en accès libre sur le site de Grenews.

EP2

« Grenoble, une ville pour tous » dépose sa liste à la Préfecture de l’Isère

Communiqué de presse du 27 février 2014.

Eric Piolle, tête de liste « Grenoble, une ville pour tous » a déposé sa liste à la Préfecture de l’Isère, ce jeudi 27 février à 14 heures.

Eric Piolle déclare : « Ce dépôt en préfecture des candidatures de nos 59 candidats à la mairie et de nos 33 candidats à la Métro est une étape importante. Cette équipe se prépare aujourd’hui à gérer la ville avec et pour les Grenoblois.

Dans les rencontres avec les citoyens, les acteurs économiques et associatifs, nous nous rendons compte quotidiennement à quel point il y a un désir pour faire de Grenoble une ville pour tous. Une ville démocratique, solidaire et écologiste.

L’équipe du Rassemblement allie expérience et fort renouvellement, elle est à l’image de la diversité des Grenoblois, forte de compétences riches et complémentaires. Plus de la moitié des candidats, forts de leurs parcours professionnels et associatifs, s’engagent pour la première fois sur la plan politique à Grenoble. J’en suis très fier. »

Découvrez les 59 candidats  de la liste « Grenoble, une ville pour tous ».

Photo: Eric Piolle devant la Préfecture avec les documents transmis aux services de l’état.

PoliceMunicipale

La sécurité exige du sérieux

Le rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes révèle l’enquête sur la vidéosurveillance à Grenoble et expose ses propositions en matière de sécurité et de prévention. Grenoble n’a pas besoin de tapage ni de gesticulation. Il nous faut regarder la situation en face, construire une politique du résultat, et pas du coup d’éclat, éviter les coups de force et développer une vision et une action globales de protection des Grenoblois.

Communiqué du 26 février 2014

Le rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes révèle l’enquête sur la vidéosurveillance à Grenoble et expose ses propositions en matière de sécurité et de prévention.

Télécharger le dossier de presse en PDF

Télécharger le document « Evaluation de la vidéosurveillance dans 3 sites expérimentaux grenoblois – Synthèse du rapport final réalisé par Planète Publique en septembre 2013″ (1,6 Mo)

Depuis 2008, nous assistons à Grenoble à la multiplication des effets d’annonce concernant la sécurité : création d’une équipe de soirée de la police municipale, expérimentation de 18 caméras de vidéosurveillance, création d’une brigade canine, patrouilles en Segway, création d’une Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP), pour que les mêmes finissent par promettre un armement de la police municipale et l’objectif de 160 caméras de vidéosurveillance.

Grenoble n’a pas besoin de tapage ni de gesticulation. Il nous faut regarder la situation en face, construire une politique du résultat, et pas du coup d’éclat, éviter les coups de force et développer une vision et une action globales de protection des Grenoblois.

Une bonne politique s’appuie d’abord sur un diagnostic sérieux

Le 27 janvier 2014, le maire de Grenoble nous a indiqué  de façon stupéfiante : «nous ne disposons pas de statistiques ou d’études réalisées par la Ville de Grenoble ou les services de l’Etat concernant la sécurité, la délinquance ou la demande sociale de sécurité.» Il ajoute le 11 février 2014 que « s’agissant du nombre d’installations privées de caméras de vidéosurveillance et de leur carte d’implantation sur le territoire communal […] nous ne disposons pas de ces documents » alors même que le Collège d’éthique a demandé un rapport sur ces caméras dès le 18 mars 2013.

Une bonne politique s’appuie d’abord sur un diagnostic sérieux de la situation pour regarder la réalité telle qu’elle est. Dès le début du nouveau mandat, nous analyserons la réalité des actes de délinquance sur la commune et de la demande sociale de sécurité des habitants.

 

Une bonne politique est une politique débattue et partagée

Alors que la convention entre la Ville et l’Etat indique que le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) doit se réunir au moins 2 fois par an, il n’y a eu aucune réunion du CLSPD jusqu’en juin 2010 (soit un mois après le lancement de la vidéosurveillance). Depuis, ce CLSPD ne s’est réuni qu’une fois par an et dans une composition non seulement différente de celle votée par le Conseil Municipal en 2008 mais en plus modifiée pour chaque réunion.

Nous proposons que le CLSPD soit réuni au moins deux fois par an pour débattre sérieusement avec tous les acteurs de la chaine de la prévention et de la sécurité des politiques menées, à mener et des difficultés rencontrées. Sa composition sera stabilisée parce que pour mener une action efficace, il faut que les acteurs autour de la table soient durablement impliqués. Pour mettre fin à tous les fantasmes, l’opposition y sera associée et nous reprenons, à notre compte, la proposition du directeur de la prévention et de la sécurité de la Ville, faite depuis janvier 2011, qu’un CLSPD par an soit public.

Recentrer la police municipale sur ses missions

La convention de coordination entre la police nationale et la police municipale précise elle-même qu’« en aucun cas, il ne peut être confié à la police municipale de mission de maintien de l’ordre ». Dès le 14 mars 2011, le collège d’éthique souligne que « le mélange des genres entre Police Nationale et Police Municipale est nuisible à la bonne gestion des compétences ». Les rapports d’activité de la police municipale démontrent d’ailleurs que la sollicitation des habitants à l’égard de la police municipale se concentre essentiellement sur le stationnement des véhicules (entre 37 et 47% des demandes suivant les années depuis 2008).

Nous redéfinirons les actions de la police municipale pour la recentrer sur ses missions essentielles : troubles du voisinage (76% des nuisances sonores sont liées aux activités des bars et commerces), stationnement, sécurité routière, circulation, occupation du domaine public, arrêtés du maire, sécurisation des déplacements aux abords des écoles.

Une police nationale que nous voulons de proximité

Alors que 120 postes de policiers ont été supprimés sous Sarkozy sur la seule circonscription de Grenoble, 16 postes ont été créés depuis 2012. Nous demanderons à l’Etat d’augmenter les effectifs de la police nationale pour pouvoir déployer une présence humaine plus régulière et de proximité dans les quartiers.

Dans un nouvel esprit de partenariat avec l’Etat, nous mettrons à disposition des locaux municipaux pour favoriser le retour de commissariats de proximité dans les quartiers où la demande sociale de sécurité est la plus importante.

Nous exigerons de l’Etat qu’il prenne les dispositions pour que la sécurité des biens et des personnes dont il a la responsabilité, soit toujours mieux assurée. Il faut que les résultats de ces efforts soient vérifiables à court et long terme. Cela passe par le renforcement des effectifs et le décloisonnement des services qui s’ignorent trop souvent.

Une vidéosurveillance développée sans l’accord du Conseil Municipal

L’adjoint à la sécurité a lancé une expérimentation de 18 caméras en 2010. Ni les habitants ni le Conseil municipal n’ont délibéré parce qu’il n’y a pas de majorité pour cette politique à Grenoble.

Contrairement à ce qu’exige la Charte d’éthique dont s’est dotée la Ville de Grenoble le 13 décembre 2010 (« chaque décision d’installation fait l’objet d’une délibération du conseil municipal, après consultation, pour avis, du ou des Unions de quartiers concernées »), le Maire de Grenoble indique lui-même le 11 février 2014 que « les Unions de quartier et les CCS n’ont pas émis d’avis lors des implantations de caméras de vidéosurveillance ».

Il y en a désormais, sans aucun vote d’aucune instance, 52 qui sont connectées et reliées avec la police. Aujourd’hui, l’adjoint à la sécurité, courant après la droite, promet d’en tripler le nombre et d’atteindre 160 caméras dans le prochain mandat : une caméra pour 1000 habitants, soit 2 fois plus que la moyenne dans les villes de droite, 5 fois plus que la moyenne dans les villes de gauche (sur les 60 plus grandes villes françaises).

Le 18 mars 2013, le collège d’éthique rappelait pourtant  qu’ « aucune étude scientifique, conforme aux critères de rigueur définis internationalement, par exemple les critères de niveau 3 de l’université du Maryland, n’a pu établir que la vidéosurveillance faisait baisser la délinquance». La Cour des Comptes, évoquant le cas de Lyon, qui « mesure chaque année l’évolution comparée de la délinquance de voie publique dans les zones vidéo-surveillées et dans celles qui ne le sont pas« , les magistrats notent ainsi que le résultat n’est guère brillant : « de 2005 à 2008, la différence d’évolution a été faible puisque la délinquance de voie publique a baissé de 23,5 % dans les premières et 21,9 % dans les secondes« , alors même que « la délinquance de proximité a diminué de 48 % à Villeurbanne, dépourvue de vidéosurveillance, soit plus rapidement qu’à Lyon (- 33 %)« .

Une évaluation « de l’expérimentation » malmenée

A Grenoble, l’évaluation de l’expérimentation n’a jamais été rendue publique malgré les engagements de la municipalité. Elle a pourtant été rendue au collège d’éthique dès le 18 mars 2013. Sa présentation qui était prévue en conseil municipal l’automne dernier a tout bonnement été annulée. Et pour cause, bien que cette étude ne respecte pas les critères prévus par la convention avec la police nationale, elle ouvre le débat plus qu’elle ne le conclut. Nous avons pu nous procurer la synthèse de l’étude du cabinet Planète Publique que nous révélons aujourd’hui et que nous avons mis en consultation libre sur notre site (télécharger le document « Evaluation de la vidéosurveillance dans 3 sites expérimentaux grenoblois – Synthèse du rapport final réalisé par Planète Publique en septembre 2013″ (1,6 Mo)).

Comme nous le présentions cette enquête permet de tirer des enseignements très intéressants. Si la vidéosurveillance sur la voie publique agit sur le ressenti des habitants, qui par ailleurs ne sont pas majoritairement favorable à son installation, elle n’a aucun rôle significatif, au regard de son coût, pour la prévention de la délinquance ou l’élucidation des délits. Par ailleurs l’enquête démontre que la présence humaine a plus d’effet que la vidéosurveillance, sur la tranquillisation des habitants, sur la diminution des nuisances et actes de délinquances. Quelques extraits :

« Ces premiers éléments donnent surtout à voir une grande stabilité sur la période, avec une légère tendance vers plus de confiance vis-à-vis de la vidéosurveillance. 47% des enquêtés considèrent l’installation comme une bonne initiative. », avec des variations selon les quartiers entre le centre-ville et les quartiers populaires.

60% des enquêtés du Jardin de ville restent opposés à la vidéosurveillance après l’expérimentation, 50% des enquêtés du centre-ville sont du même avis. « Les habitants de ces quartiers ne ressentent que très peu de sentiment d’insécurité. Ils sont par ailleurs plutôt opposés, voire très opposés, à l’usage de la vidéosurveillance« .

« Pour les habitants du VO, l’outil est remarqué et apprécié« . 53% des enquêtés sont pour installer de la vidéosurveillance. « Pour les habitants de Lafleur, l’attente était moins partagée mais elle parait entrainer son effet de satisfaction net quand elle est constatée » puisque seulement 38% des enquêtés ont conscience que le quartier est vidéo-surveillé.

L’évaluation du cabinet Planète Publique relève que « pour les riverains du jardin de ville, la vidéosurveillance n’était ni attendue ni demandée. Une fois mise en place, elle n’est ni constatée ni plus appréciée qu’avant. La demande portait sur une meilleure intervention publique« . « On peut supposer que l’effet de tranquillisation est plutôt lié au déploiement de la Brigade de soirée sur ce territoire« . Dans les quartiers éloignés du centre-ville, l’évaluation conclut que « le constat de l’intervention publique, notamment concrétisée par la présence de caméras, est en soi un vecteur de tranquillisation« .

L’évaluation précise qu’ »en l’état des informations qui nous sont fournies, il n’est rien possible de dire sur le taux d’élucidation« . Sur l’ensemble des réquisitions réalisées (128 depuis 2011 dans les documents dont nous avons eu connaissance), 7 auraient permis l’élucidation d’affaires mais nous n’avons pas connaissance de l’analyse qualitative de ces élucidations pourtant demandée par le collège éthique dès mars 2012.

Il serait pertinent que l’évaluation puisse être explorée et débattue dans son intégralité, d’autant que la synthèse soulève une baisse de l’activité de la police nationale parallèlement aux expérimentations de vidéosurveillance alors qu’elle souligne qu’un effet de tranquillisation peut être atteint par une autre forme d’intervention publique et humaine.

Des moyens à réaffecter sur des outils plus efficaces

Aux responsabilités, nous réorienterons les moyens affectés par la majorité sortante à la vidéosurveillance et l’armement de la police municipale. Au lieu d’investir 4 millions de plus dans des caméras de vidéosurveillance, nous proposons notamment d’assurer une présence humaine renforcée dans les quartiers afin de prévenir la délinquance : éducateurs, médiateurs de jour et de nuit selon les quartiers.

En lien avec les organismes de logement social, nous augmenterons la présence publique, notamment en subventionnant le retour des gardiens-concierges dans les habitats publics. Nous augmenterons l’accueil des Travaux d’Intérêt Général dans les services municipaux afin d’accroître les possibilités pour la justice d’avoir recours à ces peines et d’accélérer le processus de sanction-réinsertion pour les primo-délinquants.

Par ailleurs, nous proposons, comme l’a rappelé Sébastien Roché, expert en politiques de sécurité et membre du collège d’éthique, d’agir sur l’éclairage public qui a beaucoup plus d’effet sur la baisse des actes de délinquance et des conflits d’usage de l’espaces public que la vidéosurveillance. Ainsi, nous nous engageons à réaliser un plan lumière qui permette d’améliorer l’éclairage là où il est manifestement insuffisant.

Nous notons que le Programme Local d’Actions de Prévention dispose d’un budget annuel inférieur à 100 000 €. Parallèlement, l’investissement pour les 18 premières caméras a nécessité 700 000 € d’investissement, celui pour l’armement nécessiterait au moins 200 000 € pour le seul démarrage. Il faut comptabiliser en plus, pour 3 années, un budget de fonctionnement de 1 110 000 € (pour le personnel et l’entretien), soient 370 000 € par an, sans prendre en compte la subvention de la mairie à la vidéosurveillance de la police nationale.

Pendant le même temps, suite aux demandes des habitants et professionnels, depuis janvier 2011, la Ville indique au CLSPD « réfléchir » à la création de médiateurs dans d’autres quartiers que la Villeneuve. La médiation expérimentée à la Villeneuve représente un budget pour la Ville de 115 000 € par an. La réaffectation des moyens permettrait donc de tripler les moyens consacrés à la médiation et la présence humaine dans les espaces publics faisant l’objet de conflits.

* * *

Les questions de prévention et de sécurité sont trop sérieuses pour laisser de la place aux effets d’annonce et à la démagogie. Aux responsabilités, nous mettrons en œuvre les solutions efficaces pour une ville apaisée et conviviale.

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Exposition photo : La jeunesse de Mounier

Grenoble, automne 2010, Jean-Jack Queyranne, président socialiste de l’exécutif régional, annonçait la fermeture du Lycée Mounier. Trois ans plus tard, jeunes, enseignants, parents d’élèves, anciens élèves et sympathisants célébraient leur victoire exemplaire. Mounier, contre toute attente, n’est pas tombé ! Stéphane Bieganski est un photographe grenoblois touche-à-tout ; il a suivi la jeunesse de Mounier dans son combat. Exposition à la Maison du Rassemblement, 3bis Rue Lafayette, Grenoble – Vernissage : jeudi 27 février, 20H30

« Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse » – Mandela

Exposition photo – A partir du 27/2/14
à la Maison du Rassemblement
3bis Rue Lafayette, Grenoble

Vernissage : jeudi 27 février, 20H30

Grenoble, automne 2010 – Deux mois jours pour jours après le discours de Grenoble de Sarkozy, à la suite d’un fait divers lié à la Villeneuve, qui eu la conséquence politique de rapprocher les discours de l’UMP et du FN, Jean-Jack Queyranne, président socialiste de l’exécutif régional, annonçait la fermeture du Lycée Mounier pour partie lycée de la Villeneuve.

Très vite de jeunes voix commencèrent à se faire entendre à l’autre bout de la ville. Là-bas, devant Mounier, une troupe d’adolescents presque majeurs tenait le siège, bien décidée à garder debout un lycée emblématique riche de sa mixité sociale rare et fort de ses réussites scolaires. Trois ans plus tard, jeunes, enseignants, parents d’élèves, anciens élèves et sympathisants célébraient leur victoire exemplaire. Mounier, contre toute attente, n’est pas tombé !

Depuis, dans l’esprit des Grenoblois, Mounier est devenu bien plus qu’un lycée. Il est devenu un symbole. Un symbole de résistance face à des décisions politiques parfois déconnectées de la réalité. Un symbole d’espoir abouti auquel justice a été rendue.

Il aura fallu crier fort pour que l’écho des lycéens porte au loin, que les portes s’ouvrent, que les représentants du peuple, élus par le peuple, se décident enfin à écouter le peuple. Mais si le Collectif Mounier a atteint son objectif, sa dynamique est toujours vivante. Ce n’est pas le fait du hasard si plus de huit candidats de la liste « Grenoble Une Ville Pour Tous » étaient dans le collectif, mais bien, comme disait André Breton, « l’expression, plus ou moins retardée, de la nécessité ».

Et les jeunes ? IIs avaient quoi ? 15, 16, 17 ans ? Peut-être 18 ans pour les plus vieux… 14 pour les plus jeunes ? Mais ce sont eux qu’on entendait le plus dans les cortèges contre la fermeture de Mounier… Certains étaient engagés politiquement. D’autres pas encore. D’autres ne le seront jamais. Ce mouvement de révolte aura profondément marqué chacun d’eux ! Les combats forment la jeunesse !

* * * * *

Stéphane Bieganski est un photographe grenoblois touche-à-tout. Il cherche à se détacher du dogme du pixel et de la netteté sans cesse plus poussée des appareils numériques actuels. Dans cette optique, il n’utilise que des appareils photos anciens à bas prix en bon état, réparés ou recyclés. Et jamais de Photoshop ! Il a notamment exposé lors de la quatrième exposition internationale de photo au sténopé (Paris et Barcelone), à la galerie Tafkaj (Genève) et quelques fois sur Grenoble. Cette série de 12 photos a été réalisée avec Holga, un appareil photo made in Hong Kong tout droit sorti des années 1980 et garanti 100 % plastique. Un Holga coûte aujourd’hui une trentaine d’euros, fait des photos floues (quand ça marche !) et tourne au film 120.