Retour presse sur la conférence de presse sur la sécurité

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Mercredi 26 février, la liste « Grenoble, une ville pour tous » tenait une conférence de presse sur la sécurité. Le Dauphiné Libéré et Grenews s’en sont fait l’écho dans des articles dont voici des extraits.

 

 

 

 

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Extrait du Dauphiné Libéré du 27/02/2014: Vidéosurveillance, : « Dépenser de telles sommes pour un si piètre résultat « 

La sécurité, ils ne disent pas le contraire, est un « élément très important de la vie quotidienne des Grenoblois ». Qui mérite donc, comme l’a déclaré hier le candidat écolo Eric Piolle, « mieux que des coups d’éclats ». Alors, Elisa Martin sa colistière a décliné quelques éléments du projet, « le recentrage de la police municipale sur ses missions, le retour d’une police nationale de proximité, d’une présence humaine… » […]

La suite de l’article est accessible sur le site du Dauphiné Libéré (accès restreint aux abonnés).


Extrait du Grenews du 27/02/2014: Plutôt que des caméras, « il faut mettre de la présence humaine »

Eric Piolle (Grenoble, une ville pour tous) et une partie de ses colistiers parlaient sécurité, jeudi soir, à la Maison du Rassemblement, rue Lafayette. Il s’agissait principalement d’un démontage en règle de la vidéosurveillance. « La sécurité est un élément important de notre vie quotidienne. Pour notre part, nous avons veillé à ne pas surréagir aux récents événements dramatiques relatifs à la sécurité. Notre volonté est en effet de construire un travail pas à pas, sans communication et coup d’éclat et sans approche de la sécurité comme un moyen d’affiche », introduisait Eric Piolle, qui a ensuite laissé en grande partie la parole à ses colistiers.

Elisa Martin, par exemple, estimait que « l’on ne construit pas de politiques publiques si on s’appuie pas sur un diagnostic objectif ». Elle insistait « sur l’humain » : « Il est impératif de remettre en place une police de proximité et de l’îlotage, plutôt que d’afficher des mots et des acronymes. Sur les zones de sécurité, 16 postes de policiers ont été créées. Je vous laisse faire le calcul : 120 avaient été auparavant supprimés ». Calcul fait, cela donne 104 postes en moins.

Maître Claude Coutaz, président de la section grenobloise du syndicat des Avocats de France, colistier également, était à l’aise sur ce sujet de la vidéosurveillance. « Un sujet polémique », a-t-il rappelé, « au bilan partagé ». « Pour l’effet de d’élucidation ? On constate que la vidéosurveillance n’aide pas à résoudre les enquêtes. Pour l’effet de dissuasion ? Il est inexistant. La délinquance se déplace. En revanche, il y a un effet tranquillisant, qui rassure les gens ». Plus qu’il ne les protège, donc.

[…]

Les colistiers d’Eric Piolle appuyaient sur ce point-là : « Les 18 caméras installées pour cette expérimentation ont coûté 700000 euros à l’investissement et 1,1 million d’euros au fonctionnement. Aujourd’hui, nous avons 52 caméras sous compétence municipale. Avec des bugdets similaires, on peut mettre de la présence humaine et créer une politique de sécurité efficace ».

La suite de l’article est accessible en accès libre sur le site de Grenews.