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Médiapart : à Grenoble, un Rassemblement pour «réinventer la gauche»

Le journal en ligne Médiapart affiche à sa Une du mercredi 5 mars 2014 « Grenoble: écologistes et PG pour «réinventer la gauche» », un reportage sur la campagne municipale à Grenoble.

Voici quelques extraits de cet article de Mathieu Magnaudeix.

Le journal en ligne Médiapart affiche à sa Une du mercredi 5 mars 2014 « Grenoble: écologistes et PG pour «réinventer la gauche»« , un reportage sur la campagne municipale à Grenoble.

Voici quelques extraits de cet article de Mathieu Magnaudeix :

 

[…]

Dans cette campagne municipale un peu morne, les regards se tournent volontiers vers Grenoble. Elle est une des 80 villes où le Parti de gauche (PG) et les écologistes partent unis au premier tour. Et elle est la seule où cet attelage a une vraie chance. Les médias défilent. La campagne est nerveuse. « Pas étonnant qu’il y ait des invectives entre candidats : cette élection est une primaire à gauche », résume Simon Labouret, enseignant à Sciences-Po Grenoble. […]

Écologiste « qui roule en voiture et mange de la viande », ancien patron cofondateur du collectif anti-austérité Roosevelt 2012, Éric Piolle « défrise » : « Je suis une synthèse politique à moi tout seul. » Il déteste « les étiquettes », affirme qu’« être de gauche, c’est rompre les rangs, bouger les lignes », des phrases-valises qui plaisent à tout le monde. […]

Dans cette ville de gauche, où les cadres sont plus nombreux qu’ailleurs, « Éric Piolle est le candidat écologiste idéal pour ratisser très large, assure le chercheur Simon Labouret. Que ce soit sur le plan de la crédibilité à gérer une ville ou des gages à donner à la gauche de la gauche, son programme c’est son histoire : celle d’un cadre d’une grande entreprise hightech licencié pour avoir refusé de délocaliser. » […]

Après avoir été entre 1983 et 1995 le fief du RPR Alain Carignon, l’homme politique le plus condamné de France, Grenoble est ancrée à gauche. Ici, François Hollande a réuni 64 % des voix au second tour de la présidentielle. Ces dernières années, les écolos ont flirté avec le score du PS (26,5 % aux régionales de 2010). Parfois, ils l’ont dépassé (29 % aux européennes de 2009). Le centre-ville a un conseiller général écologiste depuis 2004. […]

Cette fois, aux côtés du PG, qui fait de bons scores dans les quartiers populaires, de l’ADES (une association locale connue pour ses combats anti-Carignon, et depuis 1995 par son activisme juridique contre les grands projets de Michel Destot) et du Réseau citoyen, agglutination de plusieurs collectifs locaux, EELV rêve de « faire la bascule au premier tour » : se retrouver devant le PS, même d’un rien, et lui dicter ses conditions. Par exemple une fusion des listes, au prorata des voix des uns et des autres.

Un tel résultat ferait figure de sanction lourde pour le PS, dans la ville de la ministre de la recherche Geneviève Fioraso. « Ça se joue à 2 000 ou 3 000 voix », assurent les colistiers. « On sera dans un mouchoir de poche », prédit Éric Piolle. « Jérôme Safar, le candidat socialiste, reste le favori, analyse le chercheur Simon Labouret. Mais arithmétiquement, il y a une fenêtre de tir pour la liste de Piolle. Pour l’emporter, ce dernier doit toutefois progresser en notoriété et convaincre qu’il a la légitimité pour être maire. » […]

Destot l’admet:il a«hésité»à passer la main:«Je ne souhaitais pas qu’on perde la ville. J’étais le meilleur candidat, ce n’est pas prétentieux de le dire, ici tout le monde me connaît. Mais le moment était venu. » Le PS compte mettre Jérôme Safar sur orbite pour devenir président de la métropole grenobloise qui verra le jour en 2015 et détiendra bien plus de pouvoirs que la ville. […]

Le candidat socialiste n’est pas très connu des Grenoblois. L’été dernier, un sondage de notoriété commandé par le PS avait donné des résultats décevants. Ce samedi 1er mars, sur le marché de Saint-Bruno, un quartier populaire derrière la gare, deux papis abordent le candidat. « Vous représentez Destot ou Carignon ? »« Michel Destot… C’est moi qui lui succède. »« Destot, c’est mon ami », dit l’un des deux, Ahmed, 82 ans. « C’est moi qui vais devenir votre ami maintenant », plaisante Safar. Rires, tapes sur l’épaule. Le candidat socialiste s’éloigne. Ahmed se confie: « Je vote Destot. Mais lui je m’en fous, je ne le connais pas. » […]

En face, le candidat UMP-UDI bataille pour exister, plombé par le présence sur sa liste, en position éligible, de l’ancien maire Alain Carignon, condamné en 1996 pour corruption, abus de biens sociaux, subornation de témoins : cinq ans d’inéligibilité, 29 mois de prison ferme. Après un long psychodrame, une primaire annulée, une guerre fillonistes-copéistes évitée de justesse, c’est Matthieu Chamussy, élu d’opposition depuis deux mandats, qui conduit la liste. […]

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TéléGrenoble : reportage CapInfo sur le meeting de « Grenoble, une ville pour tous »

Dans l’édition du lundi 3 mars 2014, TéléGrenoble diffuse un reportage sur le meeting de campagne de la liste « Grenoble, une ville pour tous » dans le parc Paul Mistral où la tête de liste Eric Piolle a prononcé son discours éponyme.

 

 

 

 

Tous droits réservés

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Un programme municipal peut-il être féministe ? Rencontre publique le 7 mars

Un programme municipal peut-il être féministe ?
vendredi 7 mars, à 18h30 à la Maison du Rassemblement,
3 bis rue Lafayette, Grenoble

En présence de Delphine Beauvois, secrétaire nationale du Parti de Gauche à l’égalité et au féminisme, auteure avec Claire Cantais de « On n’est pas des poupées – Mon premier manifeste féministe » ; et de candidates et candidats de « Grenoble, une ville pour tous »

EauDeGrenoble

Réunion-débat « Remunicipalisation de l’eau et des biens fondamentaux » – 7 mars

Nous vous invitions à une réunion-débat à la Maison du tourisme :

« Remunicipalisation de l’eau et des biens fondamentaux »
avec Gabriel Amar et Raymond Avrillier.

Vendredi 7 mars à 20h30

Animation : Maryvonne Boileau, avec Elisa Martin et Vincent Fristot.
Eric Piolle conclura cette réunion-débat.

Gabriel Amard est Président de la Communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne. En 2010, il organisait une votation citoyenne pour sortir Viry-Châtillon du syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) et créer la régie publique Eau des Lacs de l’Essonne.  Secrétaire national du Parti de gauche, il a publié : «La guerre de l’eau» et tout récemment «Le grand trafic néolibéral, les lobbys en Europe».

La leçon de la remunicipalisation de l’eau de Grenoble

En 1989, le maire de Grenoble, A. Carignon, vend le service de l’eau et de l’assainissement de Grenoble à la Lyonnaise des Eaux, à l’issue d’un pacte de corruption. En 1995, le service de l’assainissement devient intercommunal et il est géré par une régie animée par R. Avrillier, Vice-président de la Métro. En 2000, contre la volonté du maire PS, M. Destot, le service de l’eau redevient municipal avec la création de la Régie des Eaux de Grenoble qui sera présidée par V. Fristot.

Ce changement dans le mode de gestion va permettre de maintenir des prix parmi les plus bas des grandes villes tout en rendant un service bien supérieur par rapport à la gestion sous influence privée.

Ce qui s’est passé à Grenoble va pousser de nombreuses communes à reprendre en gestion directe leur service de l’eau. Dans l’Essonne, Gabriel Amard va impulser la sortie de Viry-Chatillon du SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France) et créer la régie publique de l’Eau des Lacs de l’Essonne après une votation citoyenne organisée en 2010.

Ces réalisations démontrent concrètement qu’il est possible de reprendre  démocratiquement une gestion directe des services publics locaux, bien plus profitable aux usagers, notamment par la co-construction des tarifs avec les responsables de la régie.

Aujourd’hui, que ce soit à l’échelle européenne ou à Grenoble, il s’agit pour Gabriel Amard au Front de Gauche de généraliser le travail déjà effectué sur l’eau à l’ensemble des services publics essentiels qui gèrent les biens communs : l’eau, l’électricité, les transports publics, les déchets. Nous avons prouvé que cette reprise en main redonnait des marges de manœuvres importantes pouvant être utilisées pour diminuer les tarifs, mettre en place des tarifs sociaux allant jusqu’à la gratuité, diminuant ainsi les dépenses contraintes des ménages. C’est le sens du « bouclier municipal social et écologique » de la liste «Grenoble une ville pour tous».

La gestion directe, sortant de la logique commerciale, est aussi la meilleure façon de préserver les ressources (par exemple les champs de captage de l’eau, utiliser des énergies renouvelables) et de pousser les usagers à faire des économies.

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Redonner leur place aux femmes dans l’espace public avec la première votation citoyenne ! – 8 mars

Communiqué de presse

A l’occasion du 8 mars 2014, Journée internationale des droits des femmes, le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes «Grenoble Une ville pour tous» marque le changement :

Un lieu emblématique de Grenoble recevra le nom d’une femme

Nous invitons les Grenobloises et Grenoblois à choisir ce nom, parmi les six que nous proposons, ou à en suggérer d’autres. Ce vote est l’occasion d’une ébauche de votation citoyenne pour laquelle nous nous engageons dans notre programme.

Samedi 8 mars, deux rendez-vous pour choisir quel nom de la femme sera attribué à un lieu emblématique de Grenoble :

  • De 10H à 12H : sur les marchés Estacade, et Place aux Herbes
    De 14H30 à 16H : au Jardin de Ville

Le dépouillement des votes, la proclamation du résultat et le baptême officiel, auront lieu à partir de 16H au kiosque du Jardin de Ville, en présence de Michèle Rivasi, députée européenne.

Analyse des noms pour désigner la voirie et les équipements publics dans la Ville de Grenoble

Homme Neutre Femme Indét.
Ecoles maternelles publiques

62%

31%

2%

5%

Ecoles primaires publiques

50%

40%

5%

5%

Collèges publics

50%

40%

10%

0%

Lycées publics

73%

18%

9%

0%

Bibliothèques municipales

31%

69%

0%

0%

Piscines municipales

33%

67%

0%

0%

Principales rues, places, avenues…

57%

34%

2%

7%

Moyenne sur la ville

55%

37%

3%

5%

bolSoupe

SMS – Soupe Musicale Solidaire – Dimanche 9 Mars Matin, Marché St Bruno

Rendez-vous à partir de 9h

Fabriquer et partager une soupe à partir de légumes rebuts, invendus ou de troisième main, dans une ambiance musicale et festive.

CRÉER DE LA SOLIDARITÉ ET DES RENCONTRES, SENSIBILISER AU GASPILLAGE ALIMENTAIRE ET PROPOSER À CHAQUE PERSONNE QUI LE SOUHAITE UN REPAS ET UN TEMPS CONVIVIAL.

Au programme

  • Epluchage et lavage des aliments à partir de 9h, au marché St Bruno : Amener votre économe / épluche-légumes !
  • Cuisinons ensemble de bonnes soupes, salades et jus de fruits
  • Partage gourmand pour tous à partir de 11h30 !

Tous les musiciens sont les bienvenus tout au long de la matinée.

En présence des membres de la liste « Grenoble une ville pour tous »

cafeCitoyen

Cafés citoyens : des temps de dialogue avec les habitants sur de nombreuses thématiques

Les Cafés citoyens du Rassemblement

Pourquoi les cafés citoyens : Nous voulons rendre la ville aux Grenoblois. Nous voulons leur rendre afin que la démocratie renaisse. Stop à la pseudo concertation ! Oui à au débat avec les citoyens ! Alors pourquoi attendre d’avoir gagné ces élections municipales ? Pourquoi attendre le printemps ? Avec vous, c’est tout de suite que nous désirons changer les pratiques politiques et rompre avec le passé des sortants. Nous vous proposons de vous réapproprier la parole citoyenne. C’est ça aussi « Grenoble une ville démocratique ».

 

Les thèmes dont nous avons discuté durant cette campagne de premier tour :

 

Mardi 4/02 : A Grenoble, des services publics au service du privé ?

A Grenoble, des services publics au service du privé ?La municipalité socialiste Destot-Safar a renforcé l’emprise du privé sur les Services Publics en nommant un directeur de GEG, salarié de l’actionnaire privé comme à la Compagnie de chauffage. Le Conseil d’Etat a jugé que les tarifs de GEG étaient illégaux jusqu’en 2010 de même que les tarifs du chauffage urbain de 1983 à 2011 ! Seule la mobilisation des usagers et les recours administratifs ont imposé une baisse des tarifs en novembre 2011 (environ 8 %)…Est-ce suffisant ? Face à l’austérité pratiquée à tous les niveaux, les Grenoblois peuvent-ils encore accepter de payer chers des services publics pour le seul profit des actionnaires ? Peut-on faire autrement ?
Réunion animée par V. Comparat

 

Mardi 11/02 : Transition énergétique à Grenoble : utopie ou solution face à la crise ?

Hausse des coûts de l’énergie, raréfaction des ressources, pollutions, climat et déchets nucléaires, n’avons-nous pas d’autre choix ? Des réponses existent ! Dans l’agglomération grenobloise comment développer les économies d’énergie (sobriété et efficacité énergétique) ? les énergies renouvelables ? Quelles réformes nécessaires dans les services publics locaux (distribution de l’électricité et du gaz, chauffage urbain intercommunal notamment) ?Réunion animée par Vincent Fristot, candidat et militant associatif de la transition énergétique
Réunion animée par V. Fristot

 

Lundi 17/02 : Des politiques éducatives au service des élèves ?

Au cœur des préoccupations des familles et des compétences de la Ville, les politiques éducatives, qu’elles soient scolaires ou de loisirs, soulèvent de nombreux débats à Grenoble : quels moyens ? quelle organisation des rythmes scolaires ? quel travail des associations d¹éducations populaires ? Quel fonctionnement pour que les différents acteurs éducatifs travaillent ensemble efficacement afin d’offrir la plus large offre éducative de qualité aux enfants de Grenoble ?
Réunion animée par A. Denoyelle et E. Carroz

 

Mardi 18/02 : L’hôpital et la santé au péril de l’austérité ?

Quelles sont les conséquences de la loi Bachelot ? Les médecins sont-ils en passe de perdre leur indépendance ? Après les dernières déclarations du Président de la République et les 5 milliards d’économie prévue dans les hôpitaux, y a-t-il une stratégie nationale de santé ? Quelles conséquences à Grenoble ?…
Réunion animée par R. Briot

 

Jeudi 20/02 : Table ronde : Quelles politiques municipales pour l’accueil et les droits des étrangers et les demandeurs d’asile
Attention : début de la réunion à 18 h !

Introduction par Elisa Martin et Bernard Macret
Présentation des associations présentes, partage des éléments de diagnostic, puis débat avec la salle sur les changements à engager dans les politiques publiques locales.
Clôture de la table ronde à 20h par un pot de l’amitié.

 

Mercredi 26/02 (attention : changement de date !) : Sécurité, insécurité… arrêter la démagogie, préférer des solutions efficaces

Depuis le « discours de Grenoble » de 2010, Grenoble est connue en France pour de bien mauvaises raisons. Les questions de sécurité ne peuvent pas être éludées. Armement de policiers municipaux (fausse solution, vrai problème ?), vidéosurveillance (dite vidéoprotection bien qu’elle ne protège évidemment personne), classement en ZSP, offre insuffisante de travail d’intérêt général pour que cette peine alternative à la prison soit suffisamment développée, médiation, prévention, formation, éducation… Parlons sécurité et sentiment d’insécurité à Grenoble, sans angélisme mais aussi sans caricature.

Réunion animée par Maitre Claude Coutaz, avocat et Raphaël Grandfils, magistrat, délégué régional de Paris pour le syndicat de la magistrature.

 

Mardi 04/03 : La pollution à Grenoble et ses effets sur notre santé

Le sujet est vaste et essentiel, car les questions d’environnement en lien avec la santé portent à la fois sur :

  • la qualité de l’air extérieur, sujet très important sur Grenoble, mais aussi qualité de l’air intérieur, surtout avec la politique très forte que nous proposons sur la rénovation du parc de logements ;
  • nuisances sonores, première gêne perçue par nos concitoyens en ville ;
  • nuisances lumineuses, et notamment éclairage nocturne intrusif qui affecte le repos nocturne, sans parler des autres gênes à l’environnement et du gaspillage énergétique ;
  • ondes électro-magnétiques, sujet à mieux connaître, pour un débat transparent, et des solutions acceptables et prudentes ;
  • qualité des sols urbains au regard des espaces récréatifs et du développement que nous souhaitons des jardins partagés en ville ;
  • nano-particules : point également de vigilance et d’exigence sur l’approfondissement des connaissances sanitaires possibles.

Pour contribuer aux débats de fond à avoir sur ces questions, nous recevrons deux personnalités qui disposent d’une connaissance particulière :

  • Pr. Rémy Slama, INSERM, qui interviendra sur l’incidence sanitaire de la pollution de l’air
  • Jacqueline Collard, Présidente de santé-environnement Rhône-Alpes (SERA RA)

 

Mardi 11/03 : Précarité, ne pas se résigner : s’organiser et agir à nouveau !

Avec près de 20% des ménages qui vivent sous le seuil de pauvreté (alors que la moyenne nationale est de 13% !), Grenoble, ville d’innovation technologique, laisse s’accroître les inégalités entre les habitants. Où en sont les résistances ? Comment réconcilier progrès technique et progrès social  et mettre en place le bouclier social et écologique ? Quel refus de la précarité au niveau municipal ?
Réunion animée par Salima Djidel et Marc Soulhol

 

Mercredi 12 mars à 20 h 30 : Des communautés-territoires pour faire place au développement soutenable

Animé par Claude Jacquier Directeur de recherche honoraire, spécialiste de la politique de la ville et expert international.

Il nous introduira aux réflexions sur le recyclage des territoires et avancera le concept de communautés-territoires et le nouveau rôle réciproque des autorités locales et des associations. Comme le soulignent  les Cahiers de l’Espérance Associative qui ont été élaborés lors des Etats Généraux et Généreux des Associations, organisés il y a quelques mois à Grenoble, il y a là un enjeu essentiel pour le futur de notre ville et son agglomération.

 

Mardi 18/3 : la libération des données et des connaissances : une chance pour le territoire et la citoyenneté

à 18h dans les locaux de CoWorkIng Grenoble, 12 rue Servan à Grenoble

Le fameux écosystème grenoblois se retrouve sur ces questions : tissu associatif et citoyen particulièrement dynamique, centres de recherche de niveau mondial en informatique et autres disciplines, entreprises du secteur très implantées. A se demander pourquoi Grenoble n’est pas leader dans l’Opendata ? En tant que candidats aux responsabilités à la Ville et à la Métro, nous pensons que les collectivités locales ont un rôle à jouer, qu’il convient de renforcer, et de mettre en débat avec les acteurs. De nombreux axes de travail s’ouvrent en effet à nous :

  • gestion responsable du parc informatique Ville / Satellites / Métro
  • passage massif à l’utilisation des logiciels libres
  • libération des données publiques : choix des axes prioritaires pour lesquels libérer les données sources, voir quels partenariats seraient intéressants, réflexion sur les licences à utiliser pour garder une maîtrise publique de l’utilisation de la donnée publique
  • mise en réseau d’acteurs autour de l’OpenData : entrepreneurs locaux, associations, labos, autres collectivités ou institutions publiques…

 

Mardi 18/13 : Quel avenir pour la social-démocratie européenne ?

18h30 à 20h, à la Maison du rassemblement, 3bis rue Lafayette, à Grenoble

Réunion animée par Fabien Escalona

Fabien Escalona cartographie le « désarroi » de partis sociaux démocrates à travers l’Europe : chute de l’électorat, effritement du nombre d’adhérents, relation difficile avec la société civile… Il insiste sur les effets de la crise, mais aussi sur le « pacte » conclu entre ces partis et les exigences de Bruxelles. Et si, cernée entre d’un coté la montée en puissance d’une alternative progressiste et, de l’autre, une radicalisation du camp conservateur, la social-démocratie européenne vivait ses dernières heures ?

Victor_Hugo_écriture

Les ateliers d’écriture de la ville pour tous

Le premier atelier a eu lieu le 27-02-14, le deuxième le 13 mars, à la Maison du rassemblement. Le texte source, « Alternative nostalgique (et fausse) » de Georges Perec, a inspiré les participants ! Quand la poésie se met au service du bien commun…
Voici les textes écrits par les participants aux ateliers

Le Rassemblement « Grenoble une ville pour tous » et Christine Duminy-Sauzeau, spécialiste des ateliers d’écriture de campagne, nous font le plaisir de proposer deux ateliers d’écriture dans notre local de campagne urbaine, à la Maison du rassemblement, 3bis rue Lafayette, à Grenoble sur le thème « Grenoble, une ville pour tous », « une ville à taille humaine » : apportez vos mots à cette pratique artistique du langage !

Le premier atelier a eu lieu le 27 février, le deuxième le 13 mars, à la Maison du rassemblement. Le texte source, « Alternative nostalgique (et fausse) » de Georges Perec, a inspiré les participants ! Quand la poésie se met au service du bien commun…

Voici les textes écrits par les participants aux ateliers

 

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pointVertClair

Hymne-Mobilisme

Ou bien ne rien changer, mais vite :
Se dire qu’après tout ils ont fait de leur mieux,
Que d’autres auraient fait pire,
Et puis qu’on les connaît.
Se sentir rassuré par une caméra
Car surveiller peut éviter de punir,
Et puis « on sait jamais » …

Ou bien prendre le risque, mais vite :
Se dire qu’ils auraient pu faire autrement,
Qu’on va devoir le faire,
Et puis qu’on les connaît.
Se laisser déstabiliser par l’autre
Car rencontrer peut éviter de punir,
Et puis ça fait changer !

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Alternative native

Ou bien naître à Grenoble, métropole mégalo
A six mois, souffrir de bronchiolite
A 6 ans, avoir une tablette
A 12 ans, surveillé vidéo
Ado, skier sur neige artificielle dans une technopole olympique, s’amuser des jeux du stade
Adulte, travailler dans les nano, conduire à vitesse réduite « attention, pollution atmosphérique ! », entrer dans un tunnel, celui sous la bastille… Grenoble, mégapole techno.

Ou bien naître à Grenoble, abri des Allobroges
A 6 mois, babiller sur le dos des géantes montagnes
A 6 ans, courir dans les ruisseaux
A 12 ans, pratiquer la philo
Ado, s’amuser de culture, apprendre l’espagnol, se reconnaître humain
La suite n’est pas écrite, elle est dans l’air, dans l’eau, dans la journée des tuiles, le partage des richesses, le buen vivir ensemble, elle est à inventer, à naître.

pointVertFonce

Alternative colorée : le rose ou le rouge et vert

Ou bien sécuriser la ville,
déléguer, subir, tablette au bout des doigts,
bâtir haut l’Esplanade,
minauder à Minatec, la rose en boutonnière,
se savoir entre soi,
et au fond, naviguer pépère.

Ou bien esquimoter dans les roulis du Drac,
colorer l’échauguette de la haute Bastille,
me déplacer gratos, partager les espaces,
faire ami de tout bois,
débattre, choisir, agir directement
Rouge et vert, vent debout !

pointRougeClair

Alternative prochaine (et vraie)

Ou bien continuer vaillamment, redresser, développer, poursuivre la dynamique, construire plus grand plus haut, métropoliser, et puis austériser d’une main, il le faut bien, mais aider de l’autre l’encore plus démuni, gérer pour vous mais avec votre avis.
Ou bien, aller plus loin, retrouver le souffle des révoltes passées ; aller ailleurs, refuser l’austérité ; donner la parole au peuple, l’écouter ; innover vraiment, donner de la couleur à la ville.

pointOrangeFonce

Alternative élective

Ou bien abandonner, cesser d’y croire, ne pas aller voter pour peindre
ses volets.  Se décourager de débattre, s’ennuyer de parler. Ne pas
différencier, ne rien penser changer, se désolidariser. Passer son tour.

Ou bien en vouloir encore, ne pas déjà lâcher, vivre le doute, assumer
les conflits. Chercher, se perdre, trouver, choisir. Compter sur les autres et faire une majorité. Voter Rassemblement ! Voter Humanité !

pointVertFonce

There is no other Alternative than Alternative

Ou bien continuer à vivre sous la menace de la perte son travail et de la stérilisation de la planète. Hésiter à se déplacer, ne pas bien se chauffer, ne pas trop éclairer. Compter les jours et les sous qui restent.

Ou bien « ‘faut que ça change ! »

pointRougeFonce

Alternative concise et décisive !

Ou bien ne plus croire en la politique, douter de l’utilité de combattre, ne plus avoir confiance et se résigner

Ou bien se sentir citoyen, rencontrer les autres, discuter, vouloir changer le monde et s’engager.

pointOrangeClair

Alternative

Aimer Grenoble pour vous

Dormez, nous ferons le reste

Frapper aux portes une fois tous les six ans

Installer, nettoyer, rénover

Vous n’aurez plus qu’à voter

Couper des arbres

Edifier un stade

Et puis regretter qu’il soit vide

Projeter une tour de cent mètres de haut

Ceinturer la ville de pots d’échappement

Vendre un parc à Vinci

Séparer, parquer

Zones sensibles

Quartiers défavorisés

 

Ou bien

 

Apaiser

Planter

Jardiner

Libérer la parole

Décider ensemble

Femmes et hommes

Jeunes et vieux

D’ici et d’ailleurs.

Parcourir la ville

Une Ville Pour Tous

Du Nord au Sud

Du Sud au Nord

Mêler nos énergies

Nous rassembler

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Alternative électorale

Ou bien agir pour faire bouger les choses, lutter, être convaincu(e) et y aller … Décider de son avenir, résister, se mobiliser et se battre pour ses idées …

Ou bien ne pas savoir, ne pas s’exprimer, s’abstenir. Rejoindre la majorité et se plier à ses idées. S’en fiche et accepter…

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Pas d’alternative

Ou bien trouver, retrouver, dire, écrire, raconter, rêver, peindre, planter, protéger, libérer, créer, re-membrer, humaniser la ville et

réenchanter le monde

Ou bien perdre, embrumer, enfumer, empoisonner, exploiter, trahir, blesser, creuser, éventrer, exploser, tuer, dé-membrer, déshumaniser la ville et puis

pleurer le monde

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Alternative, oui, mais…

Ou bien se reposer, garder secret un jardin intérieur, pas partagé, de toute façon on peut rien pour les autres, à part son père, sa mère, ses frères et ses sœurs, fuir le monde et sa stupidité, prendre de la hauteur pour contempler les fourmis, mort aux cons !…

Ou bien chanter Le Temps des Cerises, défiler le 1er mai, palabrer pendant des heures et finir par ne plus rien y comprendre, douter, se rassurer, c’est réjouissant, travailler à détourner de son cours inhumain l’eau sale des boues noires…

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Alternative réelle, et urgente !

Ou bien maintenir la ville à gauche, coûte que coûte, assurer la relève jusqu’au bout, s’assurer qu’ils ne reviendront pas, jamais, ne pas risquer que d’autres dilapident notre héritage, revendiquent les réalisations qui nous ont tant coûté, se dire que ma foi il faut aller de l’avant.

Ou bien se dire que, comme ça, vers l’avant c’est le mur, qu’il faut aller plus loin chercher notre héritage, et puis que « libéral », tout compte fait, n’a rien à voir avec « liberté » !

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Se surveiller/veiller

Ou bien voter à gauche :

Se payer, se projeter, s’innover, se dépasser, se regarder, s’évertuer, safarer.

 

Ou bien voter à gauche :

Gratuiter, bouclier, égaliter, solidariter, écologiquer, liberter, Pioller.

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Alternative métaphysique (et fausse)

Ou bien s’engager, s’activer, provoquer des rencontres, des discussions, dialoguer à l’infini, partager, rire, boire et manger ensemble, travailler, distribuer des tracts, coller des affiches : être dans la ville, tous ensemble, dans une ville pour tous.

 

Ou bien se taire, observer, lire et analyser, prendre du recul, éviter surtout les polémiques, garder le contrôle,  économiser ses munitions, se contenter de réfléchir pour se réserver la possibilité de choisir, temporiser et tenter surtout de ménager sa propre tranquillité.

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Eric Piolle engage la liste « Grenoble une ville pour tous » sur les propositions de Transparency International

Eric Piolle, au nom des 59 candidates et candidats de la liste du Rassemblement Grenoble Une ville pour tous, a signé les 5 propositions aux candidats aux élections municipales 2014 de l’association Transparency International.

Eric Piolle a également rendue publique sa déclaration de patrimoine le 23 janvier 2014

Eric Piolle, au nom des 59 candidates et candidats de la liste du Rassemblement Grenoble Une ville pour tous, a signé les 5 propositions aux candidats aux élections municipales 2014 de l’association Transparency International.

Eric Piolle a également rendu publique sa déclaration de patrimoine le 23 janvier 2014

Voir la réponse d’Eric Piolle sur le site de Transparency International

Les 5 propositions aux candidats aux élections municipales 2014 de Transparency International

 

1. Transparence du patrimoine des élu(e)s

Notre proposition : Publier, sur son site ou son blog personnel, sa déclaration de patrimoine, transmise à la Haute Autorité pour la Transparence après son élection.

La loi sur la transparence de la vie publique du 11 octobre 2013 prévoit que les élu(e)s et les responsables publics adressent à la Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique (HAT) une déclaration de patrimoine. Si les déclarations des ministres et des parlementaires seront accessibles, la loi ne prévoit pas de rendre publiques celles des élu(e)s locaux. Vous engagez-vous à publier votre déclaration de patrimoine, même si la loi ne vous y oblige pas ? Pourquoi ?

  • Pour éviter les soupçons d’enrichissement personnel.
  • Pour aider la HAT dans sa mission de détection.
  • Pour encourager la participation des citoyens au contrôle de la vie publique.

 

Eric Piolle a rendu publique sa déclaration de patrimoine le 23 janvier 2014

 

2. Fin au cumul des mandats dès 2014 !

Notre proposition : En cas de cumul, démissionner de son mandat parlementaire sans attendre 2017.

Alors que 75% des Français se déclarent hostiles à ce que leur maire soit également député ou sénateur[1], près de 60% des députés et des sénateurs exercent actuellement un mandat exécutif local. Pour répondre à cette attente des Français, un projet de loi, qui devrait être adopté le 22 janvier, interdira aux parlementaires, à partir de 2017, de cumuler leur mandat avec un mandat exécutif local.
Vous engagez-vous à devancer l’application de la loi et à ne choisir qu’un seul mandat dès mars 2014 ?
Pourquoi ?

  • Pour donner sans attendre toute sa portée au principe de non-cumul.
  • Pour éviter les conflits d’intérêts entre mandat local et mandat national.
  • Pour éviter les cumuls d’indemnités qui alimentent le soupçon.

Voir dans nos 120 engagements pour Grenoble notre proposition n° 19 Diminuer les indemnités d’élus, réaliser le non-cumul des mandats

L’augmentation de 25% des indemnités des élus en 2008 sera annulée. Elles seront ramenées à leur niveau antérieur, corrigé de l’inflation. Les jetons de présence et indemnités de présidence et vice-présidence d’organisme para-municipaux seront supprimés. Les indemnités de fonction seront versées en fonction de la présence effective des élus, comme au Conseil Régional. Pour permettre aux élus d’assurer pleinement leur mandat, le cumul des mandats sera strictement limité, en excluant notamment le cumul entre deux exécutifs, et le mandat unique s’appliquera au Maire.

 

3. Prévenir les conflits d’intérêts dans l’attribution des marchés publics et des subventions

Notre proposition: Généraliser la publication de déclaration d’intérêts par l’ensemble du conseil municipal et respecter la règle du déport en cas de conflits d’intérêts.
Une déclaration d’intérêts, lorsqu’elle est rendue publique, est un instrument essentiel en matière de prévention des conflits d’intérêts car elle permet à tout citoyen, journaliste ou association de savoir si un élu, amené à prendre part à une décision, a des intérêts personnels en lien avec la question abordée. Le cas échéant, l’élu doit s’abstenir de participer à la décision (déport). La loi sur la transparence de la vie publique du 11 octobre 2013 prévoit que les maires des communes de plus de 20 000 habitants et les adjoints aux maires des communes de plus de 100 000 habitants titulaires d’une délégation, adressent à la Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique une déclaration d’intérêts, rendue publique.
Outre les maires et leurs adjoints titulaires d’une délégation, l’ensemble des élus au conseil municipal sont susceptibles d’être en situation de conflits d’intérêts, notamment lorsqu’ils participent aux décisions relatives à la passation des marchés publics (commissions d’appel d’offres) et à l’attribution de subventions. Il est dès lors important qu’ils publient, eux aussi, une déclaration d’intérêts et qu’ils respectent la règle du déport en cas de conflits d’intérêts.  
Vous engagez-vous à instaurer la publication, par tous les élus au conseil municipal, de déclarations d’intérêts précises et à faire respecter l’obligation de déport en cas de conflit d’intérêts ?
Pourquoi ?

  • Pour assurer l’égalité de traitement entre candidats.
  • Pour éviter les risques de favoritisme et de prise illégale d’intérêts.
  • Pour garantir le bon usage de l’argent public et restaurer la confiance des citoyens.

Nous nous engageons en ce sens.

 

4. Collégialité des décisions d’urbanisme

Notre proposition : Garantir la collégialité des décisions prises en matière d’urbanisme local et prévenir les conflits d’intérêts à toutes les étapes de la décision.
Le maire a des compétences étendues en matière d’urbanisme : il peut décider seul de l’octroi des permis de construire, d’aménager ou de démolir. Le conseil municipal intervient uniquement lorsque le maire ne peut remplir sa mission, notamment en cas de déport lié à l’existence d’un conflit d’intérêts (prévu par le code d’urbanisme). L’absence de contrôle via la collégialité – un contrôle par le préfet est prévu par la loi, mais celui-ci n’est pas systématique – renforce l’opacité des décisions et les risques de prise illégale d’intérêts. La pratique du déport en cas de conflit d’intérêts doit par ailleurs être mieux appliquée. La publication en 2014 des déclarations d’intérêts des principaux exécutifs locaux pourra utilement y contribuer.
Vous engagez-vous à soumettre vos décisions d’urbanisme au conseil municipal et à respecter la règle du déport en cas de conflit d’intérêts à toutes les étapes de la décision ?
Pourquoi ?

  • Pour prévenir les soupçons de conflits d’intérêts.
  • Pour éviter les risques de prise illégale d’intérêts.
  • Pour garantir l’impartialité dans les décisions.

Renouveler la démocratie est un des 3 axes majeurs de notre projet.

Voir par exemple notre proposition n° 1 Co-construire les projets avec les habitants

Associer les habitants pour co-construire les projets dès leur 5 élaboration, c’est donner du pouvoir d’agir avant la décision, en lieu et place d’un petit pouvoir d’amendement de projets déjà ficelés.

L’élaboration avec les habitants des grands projets municipaux sera basée sur un diagnostic partagé et de véritables scénarios alternatifs. Les habitants seront associés au suivi des projets : ils siègeront en nombre conséquent dans les comités de suivi et de pilotage et disposeront de toutes les explications nécessaires. Au-delà, les dispositifs eux-mêmes de concertation et d’information seront discutés avec les habitants.

De plus, l’opposition sera membre de la commission d’urbanisme.

 

5. Formation des élu(e)s à la déontologie

Notre proposition : Proposer une formation sur la déontologie aux élu(e)s et à leurs collaborateurs s’appuyant sur une charte des droits et des devoirs.
Par méconnaissance du droit, les élu(e)s et leurs collaborateurs peuvent se rendre coupables d’infractions pénales de manière involontaire. La mise en place de programmes de formation doit permettre d’informer pleinement le maire, le conseil municipal et l’ensemble de leurs collaborateurs, des principes déontologiques fondamentaux et règles de droit afférant à l’exercice de leurs fonctions. Ces derniers pourraient être formalisés dans une charte des droits et des devoirs.
Il serait par ailleurs utile de créer une fonction de déontologue au sein de la collectivité auquel tout élu, collaborateur, citoyen pourra s’adresser en cas de question d’ordre déontologique. Ce déontologue pourra prendre appui sur les avis et recommandations de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et lui demander des conseils et avis déontologiques si besoin.
Vous engagez-vous à créer une charte des droits et des devoirs et à proposer une formation à la déontologie ?
Pourquoi ?

  • Pour aider les élu(e)s à se conformer aux nouvelles règles de transparence.
  • Pour éviter les risques légaux liés à la commission d’infractions par méconnaissance des règles de droit.
  • Pour partager et faire connaître aux élus comme aux citoyens les règles de déontologie à respecter.

Nos candidates et candidats ont déjà eu 2 formations durant cette campagne, et nous continuerons durant tout le mandat.

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Rue 89 Lyon : « Grenoble, laboratoire d’une « autre gauche » »

Le journal en ligne Rue89Lyon se penche sur les municipales à Grenoble dans un article publié le lundi 3 mars 2014 et intitulé: « Municipales 2014 à Grenoble, laboratoire d’une « autre gauche »« .

 

 

 

En voici quelques extraits:

Le bras de fer des gauches

Les différends entre écologistes et socialistes étaient trop marqués pour trouver un terrain d’entente dès le premier tour. […]

Deux listes se feront donc face à gauche le 23 mars prochain.[…]

Le premier tour grenoblois prendra ainsi la forme d’un laboratoire politique national. Ce rassemblement unitaire d’une partie de la gauche sera-t-il capable de devancer les socialistes sortants et leurs alliés ? […]

Portés par une base électorale historiquement forte aux pieds des Alpes, les écologistes aussi touchent du bois. L’entre-deux-tours s’annonce caustique. Chacune des listes se disant prête à fusionner, mais en évoquant seulement un scénario électoral favorable à son propre rassemblement. […]

Une métropole, mais pour quoi faire ?

Les écologistes (…) reprochent aux métropoles leur manque de représentativité démocratique et leur captation des richesses, au détriment du reste du territoire. Cette nouvelle entité territoriale pourrait en revanche être un atout pour l’application d’une politique d’urbanisme intercommunal, prévue par Cécile Duflot dans la loi Alur. L’occasion de « lisser » le niveau de densité urbaine entre Grenoble l’étouffante et sa périphérie plus aérée. […]

Rythmes scolaires : précipitation ou « esprit pionnier » ?

[…] Les écologistes réaffirment leur solidarité gouvernementale sur cette mesure, ils soulignent cependant « un manque de concertation » avec les parents sur sa mise en place « bâclée » à Grenoble. Relayant les revendications du collectif « collège de proximité » et les revendications de certains parents d’élèves très actifs, ils promettent également « la construction de nouveaux équipements scolaires dans les quartiers sous dotés ». La municipalité sortante n’ayant pas anticipé, selon eux, l’évolution démographique suite à la construction de nombreux logements dans des secteurs de la ville déjà sous tension. […]

Sécurité : quel rôle pour la ville ?

Délinquance, braquages à main armée, émeutes, règlements de comptes parfois mortels, Grenoble souffre de cette image de ville gangstérisée. Si la sécurité est une compétence régalienne, difficile pour les têtes de liste de passer outre ce problème régulièrement relayé par les médias nationaux, parfois maladroitement. Une zone de sécurité prioritaire couvre les quartiers sud de l’agglomération depuis mars dernier. Pour compléter ce dispositif les principaux candidats prévoient quelques aménagements. […]

Pour répondre à la réclamation des agents et pour s’éviter tout reproche d’immobilisme, faisant usage du pouvoir de police du Maire, l’exécutif sortant a adopté, sans délibération du conseil municipal et en toute fin de mandat, l’armement nocturne des policiers municipaux, hors ZSP et l’augmentation de la vidéosurveillance (74 caméras au total).

Un manque de transparence qui ne satisfait pas l’opposition écologiste. Pour déminer cette question sensible, une commission d’évaluation de la vidéosurveillance avait été nommée durant le mandat. Ses conclusions n’ont fuité que la semaine dernière, révélant qu’une majorité de Grenoblois s’opposait à l’installation de nouvelles caméras. Côté solutions, les écologistes – régulièrement considérés comme naïfs en la matière – refusent de se substituer à l’Etat. Prenant l’exemple de la ville de Montreuil, sous exécutif écolo, ils travaillent sur un dispositif de police municipale de proximité et de médiation citoyenne, qui mobiliserait les habitants et les unions de quartiers à travers des formations. […]

Tous droits réservés. © Rue89Lyon (V. Guilbert)

Pour lire l’intégralité de l’article : « Municipales 2014 à Grenoble, laboratoire d’une « autre gauche »« .

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Réponses aux questions des allocataires du RSA sur notre projet

Eric Piolle, au nom des 59 candidates et candidats de la liste du Rassemblement Grenoble Une ville pour tous, a répondu aux questions envoyées par les allocataires du RSA de l’agglomération grenobloise sur leur place dans notre projet.

 

 


Questionnaire des allocataires du RSA.

Objectifs de la démarche : L’intérêt de ce projet est de faire parler de nous. L’article qui paraîtra dans Les Antennes pourra ensuite être utilisé pour sensibiliser les autres élus.

1/ Que pensez-vous des personnes au RSA? Pourquoi sont-elles au RSA?

Les personnes qui reçoivent le RSA ont des profils très divers, résultant de parcours ou accidents de vie très différents. C’est cette diversité qui fait que les difficultés rencontrées par des personnes au RSA sont souvent ignorées. Je suis très sensible aux situations de nos concitoyens les plus fragiles et je veux les mettre résolument au centre de mon action mais sans les montrer du doigt. Nos mesures doivent bénéficier avant tout à ces personnes en difficulté et je m’assurerai que ce soit effectivement le cas et pas seulement un affichage.

2/ Nous sommes 26 739 allocataires. Pensez-vous mener des actions envers ces personnes et si oui, lesquelles ?

Les allocataires du RSA, mais aussi les travailleurs pauvres qui ne recourent pas au RSA, les allocataires de l’allocation adulte handicapé, les étrangers n’ayant pas l’autorisation de travailler, sont autant de personnes en situation de précarité que les mesures, que nous proposons dans notre projet, ont pour objectif d’accompagner vers l’insertion.

Soyez assurés que mon équipe et moi-même nous prenons la mesure de la situation de crise majeure, démocratique, sociale et écologique, dans laquelle nous vivons. Nous sommes pleinement conscients des nécessités que cela induit. Nous souhaitons mettre en avant l’égalité des droits plutôt que l’arbitraire et le chacun pour soi. Nous voulons construire une ville démocratique à taille humaine, mais aussi qui propose un bouclier social et écologique municipal qui protège les plus fragiles d’entre nous.

Dans cette ville où l’autre n’est pas un concurrent et où le voisin est une connaissance avec qui construire, partager, se réjouir, nous nous engageons pour que tous les Grenoblois aient accès non seulement aux services publics de première nécessité (transports, eau, énergie), mais aussi à l’ensemble des mesures municipales. Nous reverrons l’ensemble des tarifications des services publics pour en accroître la progressivité. Nous diminuerons les tarifs du chauffage urbain. Nous mettrons en oeuvre une tarification progressive de l’eau (avec les premiers mètres cubes gratuits) et la gratuité des transports sera réalisée pour les jeunes de 18 à 25 ans et les bénéficiaires de minima sociaux.

3/ Les personnes qui sont au RSA ont beaucoup de mal à retrouver un emploi. Est-ce qu’on ne pourrait pas imaginer que dans les marchés publics, il existe une clause d’embauche avec un certains nombre de personnes au RSA? Etes vous favorable à rendre le travail obligatoire pour les personnes qui touchent le RSA?

Le code des marchés publics dispose de plusieurs outils pour favoriser l’insertion professionnelle. Dans chaque marché de la Ville et de la Métro, des clauses sociales, environnementales et d’insertion seront intégrées (proposition 61). Nous utiliserons les clauses les plus adaptées à chaque situation, et veillerons à ce que les entreprises les respectent (suivi de la part des services).

Si nous ne partageons pas l’obligation de travailler que certains proposent pour les allocataires du RSA, nous voulons par contre faciliter leur retour vers l’emploi et multiplier leur accès aux activités.

4/ Les personnes au RSA se débattent avec des tas de tracasseries administratives. Pourriez-vous favoriser la mise en place d’un guichet unique pour que les personnes au RSA n’aient pas à courir partout et simplifier les démarches administratives?

Nous souhaitons construire une ville à taille humaine. C’est à dire une ville où dans chaque quartier chacun puisse trouver emplois, services publics, commerces, et transports en commun. Une attention particulière sera donnée pour s’assurer d’une présence de la municipalité sur tout l’espace public pour aller vers les personnes les plus en difficultés et trouver des solutions ensemble à leurs difficultés. Dans cet esprit, nous voulons renforcer le rôle des antennes de mairie et y développer un premier accueil pour différents services publics.

5/ Aujourd’hui, les allocataires du RSA sont souvent absents du débat public  Comment faire en sorte qu’elles intègrent davantage les commissions qui gèrent les aides des allocataires? Comment comptez-vous continuer à discuter avec nous et à nous associer aux décisions que vous prendrez pendant votre mandat?

Nous construirons une ville démocratique qui s’appuie sur un pouvoir des habitants, indépendant et autonome.

La loi n°2008-1249 généralisant le Revenu de solidarité active (RSA) prévoit deux types de participation des bénéficiaires du RSA aux politiques d’insertion: d’une part, cette loi impose le principe large d’une participation effective des personnes intéressées à la définition, à la conduite et à l’évaluation des politiques d’insertion, et d’autre part, la mise en place du RSA a institutionnalisé une démarche de concertation, d’association avec les usagers, notamment au sein des équipes pluridisciplinaires (en Isère, se sont les forums territoriaux). Nous nous engageons à ce que les services de la mairie créent des liens forts avec ces forum territoriaux, afin de trouver ensemble des solutions aux difficultés rencontrées par les  allocataires du RSA en tirant profit de leur propre expertise d’usage.

Au delà, nous voulons renouveler les processus de démocratie locale pour qu’ils soient plus accessibles et associent y compris les personnes les plus éloignées des lieux de concertation actuelle. Les propositions montrent la place que nous laisserons aux habitants de Grenoble pour un développement de notre ville à l’écoute de tous :

  • la volonté de co-construire les projets avec les habitants,
  • le remplacement des Conseils Consultatifs de Cecteur par des Conseils Citoyens indépendants (dont une partie sera tirée au sort parmi l’ensemble des habitants),
  • la création de budgets participatifs construits et décidés par les habitants,
  • le passage d’un nouveau pacte avec les unions de quartier,
  • l’abaissement du seuil pour saisir le Conseil Municipal à 2500 signatures,
  • l’ouverture d’un droit de votation d’initiative citoyenne à partir de 8000 signatures,
  • l’évaluation avec sérieux des politiques publiques en associant les usagers et habitants aux comités d’évaluation et en développant un Indicateur de Développement Humain,
  • le débat du budget municipal avec les habitants,
  • et la généralisation des comités d’usagers dans tous les services publics (à l’instar de ce qui se fait à la Régie des eaux).

Les allocataires du RSA ont toute leur place au sein de cette nouvelle manière de construire la ville, soit en tant qu’individu, soit à travers les associations auxquelles ils participent.

6/ Les allocataires du RSA ont vraiment des revenus très limités. Il est difficile pour eux d’avoir des loisirs, de partir en vacances, ou d’avoir une activité sportive pourtant nécessaire à leur insertion sociale et professionnelle. Que comptez-vous faire pour favoriser l’accès à la culture, aux loisirs et à la pratique d’un sport des personnes au RSA?

Face à la crise, plutôt que des logiques d’austérité qui visent à restreindre toujours plus l’intervention publique, nous proposons un bouclier social et écologique municipal. Des services publics protecteurs, avec une tarification sociale allant jusqu’à la gratuité pour les services publics municipaux, afin de rendre du pouvoir d’achat et de mieux vivre pour tous les Grenobloises et les Grenoblois.

L’accès au sport, à la culture, à l’école, à l’emploi, à l’émancipation pour nos enfants et jeunes doit être égal pour tous. Nous donnerons plus à ceux qui ont moins.

Les propositions 21 et 22 (améliorer la progressivité de la tarification sociale des services publics, et lancer un plan majeur de rénovation énergétique), ainsi que les propositions 107, 108, 109, 110, et 111 (faire de la culture pour tous et partout, lier la politique culturelle et l’éducation populaire, soutenir fortement les pratiques artistiques et culturelles, maintenir et soutenir le réseau des 14 bibliothèques municipales, garantir l’accès aux équipements et politiques culturelles dans l’agglomération), sont autant de mesures concrètes favorisant l’accès à la culture, aux loisirs et à la pratique d’un sport, à tous les Grenobloises et Grenoblois.

7/ Le budget alimentation pour un allocataire du RSA est souvent le seul qui peut être restreint. L’aide alimentaire devient un enjeu crucial. Qu’avez-vous à proposer ?

Nous répondrons à l’urgence pour en sortir à travers une mobilisation plus importante d’aides du CCAS en faveur des personnes en difficulté, une attention particulière sera donnée aux difficultés alimentaires. Nous visons 100% de bio et local dans la restauration collective municipale et le doublement des bénéficiaires de paniers solidaires (propositions 42 et 72).

8/ En France, il y a plus de 1 million d’enfants pauvres. Que pensez-vous faire pour les enfants dont les parents au RSA, pour l’accès à la cantine, aux activités sportives et aux loisirs ?

En plus des mesures déjà citées, nous proposons des mesures plus particulièrement pour les enfants (mesures 30, 31, 32, 33, 34 & 35) :

  • nous construirons un parcours éducatif qui soit un parcours des droits et compétences à acquérir en fonction des âges (fréquenter une structure collective, savoir nager, avoir découvert la montagne, découvrir des cultures étrangères, s’être familiarisé à l’environnement urbain, découvrir le théâtre ou le musée…)
  • nous penserons l’enfant dans la ville (développement d’aires de jeux et parcs de proximité, sécurisation des déplacements piétons et vélo, …)
  • nous lancerons un plan d’investissements pour les écoles
  • nous travaillerons à la conception de rythmes scolaires respectueux de l’enfant
  • nous réaliserons une gratuité scolaire effective (pour les fournitures comme pour les sorties scolaires)
  • nous réinventerons l’accompagnement des adolescents. Nous créerons un Pass’sport pour participer au financement d’une licence sportive et favoriser ainsi l’accès aux sports pour tous.

Nous ne pensons pas qu’il soit souhaitable de prendre des mesures spécifiques pour les enfants pauvres, mais il  faut que ceux-ci puissent bénéficier de façon efficace aux mesures proposées.

9/ Est-ce que vous allez parler de nous dans votre campagne?

Je suis déjà allé à la rencontre des allocataires du RSA à la Maison des Forums RSA de l’Agglomération Grenobloise le vendredi 21 février avec 6 autres colistiers. Nous avons publié un communiqué qui est sur notre site Internet. Je considère que tous les Grenoblois sont des acteurs de la Ville et doivent être associés et en particulier les plus fragiles d’entre eux.

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Eric Piolle et son équipe ont rencontré et dialogué avec Pierre-Louis, Patrick, Christelle et Alain le vendredi 21 février 2014 dans les locaux des forums à Grenoble.
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Les Echos : « Les modalités de la réforme des rythmes scolaires devront évoluer »

Le journal Les Echos du lundi 3 mars 2014 publie un article sur l’application de la réforme des rythmes scolaires à Grenoble sous le titre « A Grenoble, tous les candidats s’accordent sur un point : les modalités de la réforme devront évoluer ».

 

 

En voici quelques extraits:

Laissons les enfants loin de nos querelles d’adulte. Ne cherchons pas à instrumentaliser à des fins électorales des interrogations légitimes, laissons cela peut-être à certains responsables nationaux. » Ce voeu du maire PS de Grenoble, Michel Destot, n’a pas été entendu puisque les rythmes scolaires sont, selon Eric Piolle, candidat écologiste, « l’un des trois thèmes majeurs de campagne avec l’urbanisme et la démocratie locale ». […]

Après des mois de manifestations, tous les candidats, tenants et opposés à la réforme, sont d’accord sur un point : les modalités vont devoir évoluer. Le plus critique est sans conteste Eric Piolle. Ce dernier a le vent en poupe dans cette ville où la gauche plurielle a été inventée pour arracher la mairie à la droite. Et où François Hollande a obtenu 64,29 % des voix le 6 mai 2012. Désormais, socialistes et écologistes se bagarrent sur presque tous les dossiers et les écologistes espèrent arriver en tête au premier tour. Eric Piolle dénonce une décision qui s’appuie sur «  une instrumentalisation politique et du bricolage contraires à l’intérêt des enfants ». […]

Retrouvez l’article complet sur le site des Echos : « A Grenoble, tous les candidats s’accordent sur un point : les modalités de la réforme devront évoluer ».