Discours d’Eric Piolle au Parc Paul Mistral: « Je serai un maire au milieu des Grenoblois »

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Vendredi 28 février, Eric Piolle la tête de liste du rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes « Grenoble, une ville pour tous » a prononcé le discours de clôture de la soirée qui a vu l’intervention de témoins locaux et de personnalités nationales.

Voir aussi les articles de presse du Dauphiné Libéré et de Grenews.

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Discours d’Eric Piolle

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Merci à tous les intervenants !

Débattre, proposer, partager, anticiper ! La politique est joyeuse, chaque difficulté est une opportunité pour avancer. Bravo à tous pour cette énergie collective, celle de ceux qui ont monté ce chapiteau, qui ont dormi dedans, la votre.

Je suis très heureux d’accueillir ici ce soir des personnes qui se rassemblent pour échanger sur des valeurs et sur des projets. Des personnes qui n’ont pas toutes la même étiquette, c’est vrai. Et qui ne mettent peut être pas toujours les mêmes mots sur ce qu’elles voient.

Je suis fier de rassembler ici ce soir et depuis presque un an avec le Rassemblement « Grenoble Une Ville Pour Tous » des personnes qui, avant, faisaient de la politique les unes contre les autres, qui allaient aux élections les unes contre les autres, étiquettes contre étiquettes. J’apprécie particulièrement par exemple de travailler au quotidien avec Alain Dontaine, du Parti de Gauche, alors que nous étions concurrents en 2012, pour les élections législatives. Mais ça, c’était avant.

Aujourd’hui, un projet et une méthode nous rassemblent, tous.

Au delà des étiquettes. Au delà des partis.

Je suis tout aussi fier de travailler avec des Grenoblois qui ont fait le choix de s’engager dans la vie politique pour la première fois avec le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes. Et ils sont nombreux ! Plus de la moitié de notre liste est composée de citoyens qui ont transformé leurs indignations en actions, leurs déceptions en volontés, de personnes qui s’engagent ! C’est assez rare de nos jours, alors je le souligne. Plus de la moitié. Des habitants qui veulent le meilleur pour notre ville.

Une des forces de notre rassemblement, et vous l’avez vu depuis le début de notre campagne, c’est d’être soudés autour d’un projet. Autour de valeurs, que nous partageons tous : la solidarité, l’égalité, le progrès, la justice sociale, la protection des ressources, la responsabilité !

Appelez ça la gauche si vous voulez. Je vous l’ai dit, chacun dans le rassemblement a ses mots à lui.

Si vous voulez dire que pour vous le rassemblement c’est la gauche, allez- y!

Si vous voulez dire que c’est ce que le socialisme aurait du devenir, allez-y !

Si vous voulez dire que c’est un nouvel élan républicain, allez y !

Si vous voulez dire que c’est un nouvel élan démocrate et humaniste, je prends aussi !

Ne comptez pas sur moi pour venir remettre une étiquette !

Les étiquettes n’intéressent que ceux qui veulent mettre des couvercles. Que ceux qui considèrent qu’ils sont les propriétaires d’un discours, d’une idée. Moi, ce qui m’intéresse, ce n’est pas d’être propriétaire, c’est de partager ! Ce qui m’intéresse, ce n’est pas l’étiquette, c’est le contenu !

Nous avons fait un sacré pari et, ma foi, pour le moment nous sommes en train de le réussir ! La preuve, vous êtes là ce soir ! C’était un sacré pari, pour beaucoup de monde, dont je suis.

Chaque jour, à votre contact, partout dans Grenoble, je le vois : nous sommes attendus. Les Grenoblois sentent bien qu’il se passe quelque chose. Les temps sont capricieux mais le printemps arrive à grand pas.

Je me suis engagé en politique il y a 4 ans parce que, sans doute comme un certain nombre d’entre vous, j’étais fatigué d’assister à la dérive de certains représentants de « la gauche ». Ceux pour qui les étiquettes sont si importantes. Ceux pour qui l’engagement public est une carrière, et les valeurs un fonds de commerce. Ceux qui restent vivre entre eux, qui ne fréquentent que des gens comme eux, avec les mêmes idées datées, et les mêmes codes. Ceux qui ont besoin de rapports et d’experts pour rester en contact avec monsieur et madame tout le monde, avec vous ou avec moi.

Je me suis engagé parce que j’étais lassé de les voir gérer l’effondrement de leur modèle au lieu d’agir pour faire émerger une nouvelle société. C’est vrai que pour faire émerger une nouvelle société, il faut accepter de faire de la place à de nouvelles têtes, accepter de donner de l’espace et de faire confiance, et ça forcément, pour les technocrates, c’est difficile.

J’étais lassé de les voir ruiner la société pour aller chercher quelques points de croissance du PIB, comme au bon vieux temps, celui d’avant, où nous n’avions pas encore intégré que la terre est un équilibre fragile, que la nouvelle prospérité ne cherche plus la croissance mais le mieux vivre, pour ne pas dire le Bonheur. J’étais fatigué de les voir pédaler toujours plus vite pour tenter de revenir en arrière.

Albert Einstein disait « il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre ». J’ai été au cœur du système dans ma vie professionnelle, je n’en ai jamais été prisonnier.

C’est l’expérience qui m’a été proposée aussi lorsque je me suis engagé à Europe Ecologie Les Verts en 2010. On m’a dit « viens comme tu es, ne change pas ». Et l’on n’a pas hésité à me confier des responsabilités. C’est un appel pour chacun de nous : bousculons les vieilles habitudes, ouvrons les fenêtres. Pour montrer que, oui, les règles de la vraie vie doivent s’appliquer aussi à ceux qui s’engagent en politique. Que les règles du jeu doivent être les mêmes pour tout le monde. Que les innovations ont besoin d’oxygène, ont besoin de nouvelles têtes. Elles ont besoin de gens qui font bouger les lignes. Elles ont besoin de gens qui prennent des risques.

Je ne vais pas vous faire un long monologue théorique sur la gauche, son histoire, son présent, son avenir. Chacun a sa gauche, à lui. Chacun a sa vision du monde. Si je devais définir ma gauche à moi, ce serait à travers quelques points de repère, entre lesquels j’essaie d’avancer.

Je vais vous en livrer quelques-uns :

Pour moi, la gauche en images, c’est la place Tien’Anmen. On a tous cette image en tête. Cet individu, anonyme, frêle, qui se dresse, qui rompt les rangs, et qui va faire barrage en espérant que les tanks s’arrêtent. C’est la force de son courage qui dit stop à l’autoritarisme. Ma gauche, c’est une gauche qui agit sans cesse pour les libertés, une gauche qui ne négocie pas les libertés individuelles et collectives.

Ma gauche à moi, c’est aussi des parcours, et des personnages. C’est Pierre Mendès France, qui dès les années 30 anticipe les risques et les bouleversements à venir et qui voit, dans l’Europe, le seul moyen de faire tenir la paix entre nos vieux pays. C’est Pierre Mendès France qui s’engage pour l’indépendance, y compris contre les conservateurs de sa famille politique. C’est Pierre Mendès France qui prépare petite touche par petite touche la victoire de la gauche en 1981.

Ma gauche à moi, c’est également le visage de Simone Weil, quand elle monte à la tribune de l’assemblée nationale pour porter le droit à l’avortement et qu’elle se bat pour l’égalité entre les sexes.

A chaque fois, ces personnages anticipent et devancent les évolutions de fond de notre société. Ils ne les subissent pas, ils les accompagnent, ils les facilitent. Ils libèrent des carcans et des prêt-à-penser pour émanciper.

Tout ça pour vous dire que, pour moi, ce qu’on appelle la gauche, c’est d’abord le courage d’individus qui ont su anticiper et faire bouger les lignes. C’est cette capacité à rompre le rang, à innover, à porter ce que l’on croit juste. C’est cette capacité à travailler avec des gens qui viennent d’univers différents mais qui partagent un même objectif et le même chemin pour l’atteindre.

C’est toujours rester optimiste, l’optimisme de la volonté, pour lequel chaque difficulté est une opportunité. Et des difficultés, ce n’est pas ça qui manque, nous le savons.

Alors, oui, aujourd’hui, nous voulons faire bouger les lignes. Je sais qu’à Grenoble nous y sommes prêts, ensemble. Si c’est ça « réinventer la gauche », ok ! Vous pouvez comptez sur moi.

Notre ville n’est pas n’importe quelle ville de France. Grenoble, c’est la ville de la journée des tuiles, ce coup d’envoi de la révolution française, fille des lumières. C’est la ville de la Houille Blanche, la ville des premières mutuelles, la ville du premier planning familial aussi. Grenoble c’est la ville du tram, c’est la ville de l’eau rendue publique. Grenoble c’est la ville qui a dit non, non et non à la corruption. C’est la ville du premier éco-quartier, expérimental : on avance en essayant. C’est la ville où travaillent des chercheurs du GIEC, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, pour nous alerter et nous appeler à agir.

Grenoble, c’est la ville des innovations sociales et citoyennes. Les Grenoblois ont toujours eu un temps d’avance sur leurs représentants. Ils les ont toujours forcés à être un peu plus courageux que ce qu’ils étaient prêts à être.

Grenoble, c’est là où les habitants décident de vivre dans la ville qu’ils souhaitent. C’est la ville où nous faisons des choix. C’est la ville, où, pardonnez mon expression, où on réinvente la gauche tous les 20 ans.

Grenoble, c’est la ville où les habitants sont des acteurs, et pas des consommateurs de la vie publique.

Quelle folie a fait la majorité sortante, en se détournant… de vous. Quelle folie, et quel manque de lucidité, de croire qu’elle allait pouvoir gouverner Grenoble sans les grenoblois, et contre les Grenoblois.

Quelle folie de croire que la construction d’un stade, toujours vide, allait passer inaperçue !

Quelle folie que de se lancer dans la Rocade Nord, les JO d’hiver, une tour de 100 mètres sur l’Esplanade ou bien l’élargissement de l’A480 sans nous demander notre avis !

Vouloir réaliser tout cela dans le dos des grenoblois, c’est méconnaître Grenoble!

Ce sont des habitants qui se sont mobilisés contre la rocade nord, contre le stade. Ce sont des habitants qui se sont organisés contre la candidature aux JO. Ce sont des habitants qui ont fait barrage au projet insensé de réaménagement de l’esplanade. Ce sont des habitants, soutenus par des mouvements politiques, qui se sont mobilisés jour et nuit pour le maintien et la reconstruction du Lycée Mounier.

A chaque fois, les résultats sont là ! A chaque fois, les habitants l’ont emporté et la municipalité a été obligée de faire marche arrière. C’est une bonne nouvelle pour la vitalité des Grenoblois. Mais quel désastre pour la confiance publique ! Et quelle perte de temps pour Grenoble ! Plus que des échecs de la majorité sortante, ce sont, à chaque fois, de nouvelles fractures démocratiques. Notre responsabilité sera de réparer cela. Nous prendrons le temps qu’il faudra, mais nous y arriverons.

Aujourd’hui, réinventer la gauche, c’est réconcilier. C’est remettre de la confiance. C’est réparer ce qui a été cassé. Sans confiance, notre ville est paralysée.

Voila pourquoi je veux être un maire au milieu des Grenoblois. Un maire qui anticipe, un maire qui devance, et pas un maire qui subit.

Voila pourquoi notre projet s’engage à redonner du pouvoir d’agir aux habitants! L’altérité est un enrichissement, l’intelligence ne peut être que collective.

Voila pourquoi nous voulons protéger immédiatement les habitants contre les crises. Oui, notre bouclier social utilisera chaque marge de manœuvre à notre disposition pour protéger. Oui, nous reverrons les tarifs des services publics pour qu’ils soient justes : sur l’eau, le chauffage, l’énergie, et nous irons jusqu’à la gratuité des transports pour les jeunes de 18 à 25 ans.

Voila pourquoi nous voulons favoriser les créations d’emplois durables et non délocalisables. Nous transformerons nos atouts et notre potentiel en filières économiques d’avenir. Je veux que chaque Grenoblois puisse bénéficier de la transition sociale et écologique, en massifiant la réhabilitation des logements, en développant les nouvelles énergies, comme nous avons su développer la Houille Blanche, en connectant notre ville avec la nature et avec son environnement agricole.

Voila pourquoi nous mettrons l’école au cœur de notre mandat : trop de temps a été perdu ces dernières années. Nous voulons faire de Grenoble une ville pensée à taille d’enfants, une ville qui assure à chacun un parcours éducatif qui lui permet de s’émanciper et de s’épanouir.

Voila pourquoi nous annulerons l’augmentation honteuse de 25% que se sont octroyés les élus, au lendemain des élections municipales de 2008 et que nous proratiserons les indemnités au taux de présence des élus. Comme c’est le cas à la Région, comme c’est le cas quand vous travaillez, les absences des élus seront pénalisées.

Alors, oui, nous devons faire bouger les lignes. Vous pouvez faire bouger les lignes. Vous ne devez pas accepter de vous asseoir à la table, une fois de plus, vous devez renverser la table. Vous devez exigez que rien ne se fasse plus sans vous à Grenoble.

Pour réaliser notre projet, nous aurons besoin de toute le monde, de toutes les bonnes volontés.

Nous avons commencé le rassemblement, nous devrons aller encore plus loin. Depuis le jour où j’ai été désigné candidat, à chaque apparition publique je dis que la porte du rassemblement est grande ouverte. Qu’elle l’est aujourd’hui et qu’elle le restera après l’élection, pendant tout le mandat.

On ne peut pas créer un rassemblement et trier, en même temps, les bons et les méchants : toi tu es le bienvenu, toi ce n’est pas pour toi. On ne peut pas dire, nous, on veut oxygéner la vie publique, ouvrir les fenêtres aux vrais gens, et nous comporter comme un club VIP.

Non, le rassemblement est ouvert à toutes les personnes de bonne volonté, à toutes celles qui se reconnaissent dans nos valeurs, à toutes celles qui veulent que la vie publique ne soit plus coupée de la vraie vie. A toutes celles qui ne veulent pas que l’image de Grenoble, vue de loin, se réduise aux nanotechnologies et à l’insécurité.

Nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés et de tous les talents.

Quand je dis cela, ce n’est pas une formule. Je sais que notre rassemblement ne manque pas de talents. Je sais aussi, pour en parler lors des discussions de la vie quotidienne avec les Grenoblois qu’il y a beaucoup de personnes qui se reconnaissent dans nos valeurs et qui, aujourd’hui, n’ont pas encore tout à fait rejoint le rassemblement.

Je sais que beaucoup, beaucoup, de Grenoblois qui ont voté socialiste toute leur vie commencent à se tourner vers nous. A prendre des contacts. A nous conseiller. A passer nous voir à nos cafés citoyens du mardi soir. À prendre la température. Ils repartent souvent avec notre projet sous le bras.

Je sais que beaucoup de militants socialistes de bonne volonté rêvent, en secret, de nous aider à réaliser notre projet pour Grenoble. On les comprend ! Ils viennent nous le dire en marge des débats que nous faisons, ils s’invitent avec plaisir dans les rencontres et réunions d’appartement.

Avec ce rassemblement, nous avons commencé quelque chose que personne n’aurait cru possible à Grenoble, il y a encore un an ou deux. Nous avons commencé à réconcilier la gauche !

Je l’ai dit en commençant, je suis fier de travailler aujourd’hui avec mes concurrents d’hier. Je suis fier de voir qu’un projet nous rassemble. Je suis impatient de travailler avec eux demain, pendant le prochain mandat.

Ce que je propose, aujourd’hui, c’est de réconcilier la gauche qui a été fracturée à Grenoble, en 2008 , par Michel Destot.

Elle a été fracturée le jour où il a choisi de s’allier avec certains notables de droite, dont le président des amis de Sarkozy pour l’Isère. Avec d’anciens collaborateurs d’Alain Carignon. Vous me direz, c’était cohérent. C’était cohérent avec son projet. Pour réaliser la rocade nord, les jeux olympiques, la vidéo surveillance, pour mettre une tour de 100 mètres à l’esplanade et laisser tomber les écoles, mieux vaut ne pas s’allier avec les écologistes. S’allier avec la droite est bien plus efficace !

Je veux réconcilier la gauche autour de notre projet pour Grenoble. Je veux réconcilier la gauche, et continuer à la rassembler.

Voila pourquoi aujourd’hui, je dis à tous les habitants de bonne volonté « la porte est grande ouverte », rejoignez le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes. Travaillons ensemble à faire de Grenoble la première grande ville de France à s’engager dans la transition sociale, écologique et démocratique !

Travaillons ensemble à redonner du pouvoir d’agir à tous les Grenoblois. Reecréons la confiance !

Travaillons ensemble à protéger dès maintenant les Grenoblois contre les crises !

Travaillons ensemble à diversifier l’image de Grenoble, à rendre à Grenoble ses couleurs en nous appuyant sur tous les talents de la ville et pas uniquement sur les grands industriels de l’agglo !

Travaillons ensemble à faire de la future Métropole une véritable chance pour notre démocratie locale, et pas une nouvelle bureaucratie sur laquelle personne n’a de prise.

Aujourd’hui je dis à Jérome Safar et à son équipe : si les grenoblois font confiance à la liste que je conduis le 23 mars, si le projet que nous avons construit avec les Grenoblois vous parle, vous aurez toute votre place pour travailler avec nous !

Rassemblons-nous pour battre la droite et lui faire passer un message : il n’y a pas de place pour la corruption à Grenoble ! Ni pour la casse des services publics locaux ! Ni pour la disparition des logements sociaux ! Ni pour la casse des écoles et des politiques de solidarité ! Ni pour les discours sécuritaires d’exclusion !

Rassemblons-nous pour dire que l’éthique doit nous rassembler ! Continuons à réconcilier la gauche, et à la rassembler !

Continuons à rassembler la gauche, voilà comment nous retrouverons ce qui a toujours fait la force de Grenoble.

Continuons à rassembler la gauche, c’est le meilleur moyen de réaliser notre projet, et de remettre les habitants au cœur de notre ville.

C’est le meilleur moyen de reprendre le chemin du progrès social et de l’innovation démocratique, économique, écologique. Le meilleur moyen de faire émerger tous les talents. Le meilleur moyen de réconcilier toutes les formes de cultures, de sortir des vieilles oppositions entre culture élitiste et culture populaire. A Grenoble, il n’y a qu’une seule culture : celle des Grenoblois, dans toute leur diversité !

C’est le meilleur moyen pour ranimer cet élan grenoblois !

Chers amis, nous sommes à un mois de pouvoir faire de Grenoble une ville tournée vers ses habitants, où il fait bon vivre dans chaque quartier. Une ville qui anticipe, qui devance, pas qui subit ! Une ville où l’on n’attend pas les alertes et les alarmes pour réaliser que, ah oui, tiens c’est vrai, les Grenoblois sont là !

Dans un mois, dans 30 jours, vous pouvez faire le choix d’un maire à plein temps, d’un maire à l’écoute, d’un maire qui parie sur chacun de vous. D’un maire au milieu de vous.

Dans 30 jours, nous pouvons écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire de notre ville.

Dans 30 jours, nous pouvons nous mettre sur le chemin du Grenoble 2030, et qui rassemble toutes les énergies pour donner le meilleur avenir possible aux nouvelles générations !

Dans 30 jours, nous pouvons montrer à toute la France que c’est à Grenoble que la gauche, humaniste et citoyenne s’est réconciliée, autour d’un projet et quel projet !

Dans 30 jours, ensemble, nous pouvons faire de Grenoble une ville pour tous !

Merci !