140118EricPiolleVeloparade

Réponse au questionnaire de l’ADTC

Voici les réponses de notre liste « Grenoble Une ville pour tous » à l’ADTC, Association pour le Développement des Transports en Commun, voies cyclables et piétonnes dans la région grenobloise, association créée en 1974, qui souhaite à travers ce questionnaire connaître les priorités et projets des candidats pour l’amélioration des déplacements alternatifs à la voiture individuelle dans notre commune.

Voici les réponses de notre liste « Grenoble Une ville pour tous » à l’ADTC, Association pour le Développement des Transports en Commun, voies cyclables et piétonnes dans la région grenobloise, association créée en 1974, qui souhaite à travers ce questionnaire connaître les priorités et projets des candidats pour l’amélioration des déplacements alternatifs à la voiture individuelle dans notre commune. (voir leur site)

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Transports publics

- Concernant le réseau de transports publics desservant votre commune, quelles sont les avancées récentes sur votre commune ? (notamment pour les communes de l’agglomération grenobloise sur le projet de nouveau réseau TAG 2014) Quels points doivent être revus et améliorés selon vous ?

GUVPT : Les avancées en cours ou à venir courant 2014 sont importantes sur Grenoble avec la ligne E, l’extension de la ligne B et le nouveau réseau de bus Chrono. Toutefois nous estimons qu’il faudra poursuivre et prolonger les efforts pour répondre aux attentes à la fois sociales et environnementales (réduction de la pollution de l’air pour revenir en-dessous des seuils européens et lutte contre le changement climatique).

Nous proposons de revoir complètement la tarification, dans un but à la fois social, d’attractivité et de pédagogie : une tarification sociale, allant jusqu’à la gratuité pour les faibles revenus et les jeunes. Cela créera un électrochoc et un nouvel élan. Nous visons particulièrement les jeunes de 18 à 25 ans, l’âge de la 1° voiture, avec souvent une autonomie financière mais des revenus très précaires.

 

- A moyen terme, quels sont les aménagements que vous allez demander et mettre en œuvre pour améliorer la desserte de votre commune par les transports en commun (bus/tramway/train) ?

GUVPT : Nous voulons ouvrir une nouvelle ère de développement pour les transports en commun. Poursuivre le développement des transports en commun nécessite l’augmentation des budgets qui leur sont consacrés et l’exigence ferme auprès du Conseil Général du maintien de ses financements. Nous lancerons les études relatives au tram-train dans les 3 vallées autour de Grenoble et le mettrons en place au moins sur un axe. Nous prolongerons la ligne de tram E vers le sud jusqu’au Rondeau et la ligne A vers le nord et le sud. Nous assurerons le bouclage des lignes existantes par une ligne « rocade sud » entre les lignes D et A. Un projet de transport par câble structurant au Nord-Ouest de la Ville sera soutenu, avec des études complètes et transparentes pour déterminer la priorité entre la liaison Fontaine-Vercors et la traversée de la vallée Fontaine-St Martin-le-Vinoux. La modernisation du téléphérique de la Bastille sera étudiée.

Nous améliorerons la fréquence des transports en commun aux heures de pointe et pendant les vacances scolaires. Afin d’améliorer leur vitesse, nous développerons les voies réservées et la priorité aux feux. En concertation avec le personnel, nous élargirons les horaires de circulation. Une meilleure coordination des horaires permettra des gains de temps supplémentaires.

Des parkings-relais gratuits seront développés en périphérie et nous étudierons l’ouverture nocturne des parkings-relais pour développer l’offre de stationnement en direction des résidents et leur permettre de laisser leur voiture au profit de modes moins polluants.

Les parkings dont les contrats de délégation au privé arrivent à échéance en cours de mandat seront repris en gestion publique. La Ville en fera un nouvel outil pour optimiser le stationnement des pendulaires et des résidents.

Nous ferons découvrir aux nouveaux résidents l’offre de déplacement : le kit d’accueil aux nouveaux résidents comprendra 3 mois d’abonnement gratuit aux transports collectifs, à Métrovélo et à l’auto-partage.

Enfin nous n’oublions pas les marchandises et lancerons la rationalisation de la logistique urbaine. L’enjeu sera d’améliorer le dispositif de livraisons urbaines : plateformes aux entrées de l’agglomération puis mise en place de livraisons en ville par de petits véhicules peu polluants.

Nous estimons que la délégation de service public ne permet pas la souplesse suffisante et implique une rémunération des actionnaires privés, préjudiciable aux intérêts des voyageurs et des financeurs publics.

La DSP actuelle prenant fin en décembre 2020, nous étudierons le retour en régie directe.

 

Quels modes de propulsion vous semblent le plus adaptés au parc de véhicules (trolleybus, diesel, hybrides, GNV …) et dans quelles proportions ?

Nous supprimerons les bus diesel au fur et à mesure du remplacement des véhicules obsolètes, au profit de matériels moins polluants. Nous choisirons la motorisation en fonction de critères environnementaux, techniques et économiques, et non pour faire des opérations de communication. Nous favoriserons le retour des trolleys sur les lignes de bus les plus importantes car la traction électrique est la plus efficace en terme d’accélération et la moins polluante localement.

 

Modes actifs (vélos, piétons)

- Quels sont les aménagements que vous allez demander et mettre en œuvre pour améliorer la desserte de votre commune (itinéraires cyclables, zones 30, zones de rencontre, pédibus, vélobus, etc.) ?

GUVPT : Nous visons le triplement de la pratique du vélo. Nous compléterons et sécuriserons le réseau cyclable, avec une priorisation vers les points noirs accidentogènes. Des « boulevards à vélos » seront mis en place, notamment sur les trajets Est-Ouest (Presqu’île-campus et Nord-Sud parallèle au cours de la Libération). Les ateliers de réparation et d’entretien seront développés.

Nous développerons un meilleur partage de la voirie et les zones 30 km/h dans tous les quartiers. Les zones de rencontre seront expérimentées. Nous accordons la priorité à l’éducation : les pédibus et vélobus seront développés, tous les enfants devront apprendre à circuler à vélo en ville au cours de leur scolarité.

 

- Comment envisagez-vous d’améliorer l’entretien des aménagements cyclables qui est à charge de la commune ?

GUVPT : nous demanderons aux services de traiter en priorité le nettoyage des aménagements cyclables et nous veillerons à un bon entretien par la décentralisation des services au plus près des secteurs.

 

- Quelles mesures comptez-vous prendre pour faciliter le stationnement des cycles sur votre commune (domicile, lieux de travail, écoles, commerces, stations de transport public, gare) ?

GUVPT : Le stationnement des vélos sera triplé : arceaux de rues, garages dans les écoles, les gares… Des « ambassadeurs du vélo » aideront les habitants à mettre en place des garages à vélos dans les immeubles dépourvus, en particulier dans le centre ancien.

 

Mesures de sensibilisation

- Quelles mesures de sensibilisation/information prendrez-vous pour favoriser le report modal vers les transports en commun et les modes actifs des habitants et/ou salariés de votre commune ? Quelles facilités financières et tarifaires pourriez-vous proposer en ce sens ?

GUVPT : Des « ambassadeurs du vélo » viendront rencontrer les habitants pour les accompagner vers la pratique du vélo.

La tarification de l’ensemble des services publics locaux sera revue. La progressivité en fonction des revenus de l’abonnement de la TAG et de Métrovélo sera améliorée et débutera à 0€ pour les jeunes de 18 à 25 ans et les plus précaires. Nous défendrons le maintien d’une zone unique à l’échelle de la Métro.

 

- Vous engagez-vous à réaliser/développer/pérenniser des Plans de déplacements d’Administration (PDA) pour les administrations sous votre responsabilité ? Quelles mesures de sensibilisation/information/incitation prendrez-vous pour la mise en place d’autres PDA ou de Plans de Déplacements d’Entreprise (PDE).

GUVPT : Les déplacements propres faisant partie de nos priorités, nous engagerons une réflexion participative sur les PDA de la Ville et de ses satellites pour les améliorer et surtout lancer un processus d’amélioration continue. Nous inciterons les entreprises à mettre en place des PDE.

La grande concertation que nous lancerons sur le stationnement en ville, et la mise en œuvre des mesures qui seront décidées, devrait participer à l’incitation sur ces PDE.

 

- En tant qu’élu quel engagement personnel prenez-vous pour donner l’exemple dans vos déplacements ?

GUVPT : Notre tête de liste, Eric Piolle, effectue déjà sa campagne vélo, ainsi que nombre de ses colistiers. Nous nous engageons à utiliser prioritairement les modes actifs et les transports en commun car nous comptons pour très importante la valeur d’exemple des élus. Les véhicules automobiles attribués aux élus seront remplacés par des véhicules de service et des vélos.

PlanEsplanade10Mars

Urbanisme : nos 12 propositions pour le quartier de l’Esplanade

Aucun autre projet urbain que celui de l’Esplanade ne symbolise mieux l’échec de la politique de la majorité socialiste et de ses alliés de droite. Bien sûr, l’Esplanade a besoin d’être requalifiée, cette entrée de ville se doit d’être accueillante, ce secteur historique avec la Porte de France doit être mis en valeur, et ses résidants et visiteurs souhaitent un quartier plus agréable. Nos propositions, largement inspirées des propositions d’avril 2011 du Collectif des habitants de l’Esplanade, ouvrent la perspective de co-construire un quartier embelli.

Grenoble, 10 mars 2014 : Aucun autre projet urbain que celui de l’Esplanade ne symbolise mieux l’échec de la politique de la majorité socialiste et de ses alliés de droite : à lui seul, il représente un déficit démocratique, une absence de bonne gestion, le non-respect de la réglementation et un gaspillage d’argent public. Rappelons que le 17 décembre 2013, ce projet a été mis en arrêt par jugement du Tribunal Administratif de Grenoble qui a annulé la révision simplifiée du Plan Local d’Urbanisme (PLU) sur ce secteur nécessaire à sa mise en œuvre. Cette décision a été prise suite à un recours du groupe des élus ADES-Alternatifs-EELV et de l’association « Vivre à Grenoble ».

Il serait trop facile de s’arrêter là. Bien sûr, l’Esplanade a besoin d’être requalifiée, cette entrée de ville se doit d’être accueillante, ce secteur historique avec la Porte de France doit être mis en valeur, et ses résidants et visiteurs souhaitent un quartier plus agréable.

Le choix du candidat de l’UMP à la Mairie qui annonce l’arrêt du projet Esplanade comme mesure-phare de son projet, alors que le Tribunal Administratif l’a déjà arrêté, relève donc de l’électoralisme et du refus de construire des logements abordable pour tous.

Mais le secteur de l’Esplanade reste un nœud d’enjeux des plus complexes : faut-il densifier cette entrée de ville qui n’a pas évolué depuis cinquante ans, et comment ? Comment cadrer un projet avec l’autoroute qui a du mal à disparaître, et l’arrivée du tram ? Et comment le concilier avec les habitants déjà installés ? La majorité PS/droite n’a voulu discuter que « de hauteurs d’immeubles » au lieu de débattre avec les Grenoblois d’une vue d’ensemble partagée sur l’avenir. La droite ne propose que le statu quo.

Nos propositions, largement inspirées des propositions d’avril 2011 du Collectif des habitants de l’Esplanade, ouvrent la perspective de co-construire un quartier embelli, moins impacté par la circulation automobile et qui ne renie pas ses racines.

Esplanade10MarsgrenobleUneVillePourTous
Eric Piolle avec des candidats de la liste Grenoble une ville pour tous, le 10 mars sur la Grande Esplanade, utilisant un plan pour illustrer les 12 propositions du Rassemblement pour le quartier de l’Esplanade
  1. Le projet ne sera repris qu’après une grande et véritable concertation avec les résidants, collectifs et associations concernés. Plusieurs scénarios de projet seront étudiés avec eux. Voici les grandes lignes directrices que nous leur soumettrons :
  2. La Grande Esplanade, entourée d’arbres centenaires, doit garder sa vocation historique d’accueil de la Foire des Rameaux et des cirques à Grenoble. L’accueil d’autres manifestations sera possible grâce à la bonne desserte par le tram.
  3. La construction d’immeubles neufs dans toutes les parties actuellement bâties de l’Esplanade doit s’accompagner de la réhabilitation et rénovation thermique de l’existant. Les nouveaux immeubles, selon le PLU de 2005, auront des volumes et hauteurs maîtrisés et de l’espace entre immeubles. Les terrains appartenant à la Ville permettent de construire majoritairement des logements sociaux et en accession sociale.
  4. Des espaces verts seront distribués dans l’habitat et le long des berges de l’Isère, en particulier dans la perspective d’une trame verte et bleue d’agglomération et en respectant la loi sur l’eau (espaces naturels conservés le long des cours d’eau).
  5. Un parking-relais est nécessaire le long de l’ex-A48 pour favoriser le report modal sur le tram, en particulier pour les voitures qui descendent du col de Clémencière. La Grande Esplanade sera utilisée comme parking-relais dont le nombre de places sera progressivement réduit au fur et à mesure du report sur le tram et sur les parkings-relais gratuits en amont (St-Egrève etc.).
  6. Il n’est pas acceptable d’accroître, comme le prévoit la majorité PS/droite, la circulation sur la route de Lyon et le Bd de l’Esplanade à 20.000 véhicules/jour au mépris des riverains. L’ex-autoroute pourrait être conservée mais réduite à 2×1 voie.
  7. Nous proposons de ne pas construire un 5e pont routier sur l’Isère dans l’axe de la rue Durand Savoyat, proposé par la Ville depuis 2011, car il ne résoudrait pas les problèmes de la circulation mais le déplacerait seulement. Il coûterait près de 20 millions d’Euros et ne serait pas prêt avant 2020.
  8. Une passerelle piétons/vélos entre l’Esplanade et le quartier Jean Macé serait utile notamment aux habitants de l’Esplanade pour l’accès aux écoles rive gauche. Elle faciliterait l’accès aux événements sur la Grande Esplanade depuis la gare.
  9. L’artisanat, le commerce et les services sont une composante importante d’un quartier du centre ville. L’offre immobilière, la voirie et le stationnement devront permettre le maintien voire le développement de cette mixité d’activités.
  10. Le besoin de créer une ZAC Esplanade doit être réévalué. Ces structures engendrent d’importants coûts de gestion pendant de nombreuses années qui doivent être comparés avec les bénéfices tirés de ce choix de gestion.
  11. A partir de 2015, les PLU et les grands projets urbains relèvent de la compétence de la future Métropole Grenoble Alpes. Nous ferons de la requalification du quartier de l’Esplanade, grâce à sa valeur symbole, un projet phare pour un urbanisme métropolitain élaboré avec et pour les habitants.
  12. Le quartier de l’Esplanade devrait notamment accueillir un équipement métropolitain de centre-ville comme il a été proposé dans l’Avis du Conseil Consultatif du Secteur 2 (CCS2). Cet équipement pourrait être une future Maison du Climat, noyau d’une force innovatrice de Grenoble dans ce secteur d’avenir.
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Plan illustrant les 12 propositions. Le numéros désignent : 2 Grande Esplanade, 3 zones pouvant accueillir des nouvelles constructions, 4 aménagements verts des berges de l’Isère, 5 Porte de France, 7 Localisation d’un 5e pont sur l’Isère, projet à abandonner, 8 Passerelle pour piétons/cycles
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France 3 Alpes : Eric Piolle a participé au grand débat télévisé !

Eric Piolle a participé au grand débat télévisé organisé par France 3 Alpes samedi 8 mars 2014. Vous pouvez retrouver ici la vidéo de ce débat et quelques morceaux choisis.

Eric Piolle a participé au grand débat télévisé organisé par France 3 Alpes samedi 8 mars 2014. Vous pouvez retrouver ici la vidéo de ce débat et quelques morceaux choisis.

 

 

 

 

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Réponse à Osez le féminisme 38

Le Rassemblement « Grenoble Une ville pour tous » a répondu au questionnaire de Osez le féminisme 38, et a rappelé nos engagements en tant que futur-e-s élu-e-s de la Ville de Grenoble et de la Métropole, et que nous avons rendus publics le 8 mars à l’occasion de notre action « Les femmes prennent leur place : le 8 mars 2014 dans l’espace public, le 30 mars à la mairie et dans la ville ! »

Le Rassemblement « Grenoble Une ville pour tous » a répondu au questionnaire de Osez le féminisme 38, et a rappelé nos engagements en tant que futur-e-s élu-e-s de la Ville de Grenoble et de la Métropole, et que nous avons rendus publics le 8 mars à l’occasion de notre action « Les femmes prennent leur place : le 8 mars 2014 dans l’espace public, le 30 mars à la mairie et dans la ville ! »

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« Grenoble Une ville pour tous » se positionne sur les 4 engagements qui sont pour « Osez le féminisme » le minimum à exiger d’un-e candidat-e en faveur de l’égalité et de la parité

L’engagement de désigner dans l’exécutif municipal au sein de son équipe un-e élu-e dédié-e aux droits des femmes et à l’égalité femmes/hommes. Cette personne veillera à ce que toutes les décisions prises par les différents acteurs du territoire soient analysées en terme d’impact sur les femmes.

Réaliser l’égalité des droits est un de nos objectifs transversaux, qui fera donc l’objet d une délégation.

 

L’engagement de mettre en œuvre des actions de prise en charge, de prévention et de sensibilisation en ce qui concerne les violences faites aux femmes (campagnes de sensibilisation, formation des acteurs, travail spécifique en réseau, hébergements dédiés, relais de campagnes nationales, soutien aux associations de prise en charge de femmes victimes, …). Le 115 n’est pas une réponse viable. Des montages financiers entre collectivités, Etat et associations sont possibles,  des maillages locaux manquent !

Nous veillerons particulièrement à la situation des femmes victimes de violence, par exemple pour leur accueil par les agents des différents services publics, ou leur hébergement une fois qu’elles ont trouvé le courage de quitter un foyer violent, afin de les aider à se reconstruire. Les associations de défense des femmes seront bien entendu des partenaires privilégiées.

 

L’engagement d’améliorer l’articulation des temps sociaux en augmentant entre autre le nombre de places de garde des enfants de moins de 3 ans. Un accent devra être mis sur les modes de garde flexibles et innovants, ainsi que sur les haltes-garderies. Toutes les places devront être ouvertes inconditionnellement à tous les parents demandeurs.

Voir la proposition n° 27 de nos « 120 engagements pour Grenoble » : Créer 200 places publiques d’accueil petite enfance : Garantir un meilleur accès de tous à l’offre publique éducative de garde et d’accueil des petits enfants et enfants. Cela passe par une augmentation des places dans des crèches réparties équitablement sur la ville. La mixité sociale y sera assurée. Parallèlement, les crèches parentales ou associatives seront soutenues et des dispositifs particuliers seront développés pour les familles subissant des horaires atypiques.

 

L’engagement  d’améliorer la situation du centre IVG de La Tronche. En effet, les femmes rencontrent de nombreux obstacles dans leur droit à l’avortement. Celles qui dépendent de la mutuelle de leur conjoint ou de leurs parents, celles qui n’ont pas de papiers, pas de couverture sociale ou en attente d’AME, se font refouler pour non possibilité de paiement immédiat pour les examens et consultations obligatoires.
De plus, on leur demande de présenter une pièce d’identité alors que la loi stipule que seule une personne assermentée peut exercer un contrôle d’identité.

La proposition 99 de nos « 120 engagements pour Grenoble » vise à soutenir les actions du Planning Familial : Nous consacrerons les moyens nécessaires au Planning Familial pour assurer ses missions d’accueil et d’orientation de toutes et tous. Nous inciterons à la création de permanences du Planning dans les centres de santé.
Un travail devra également être entrepris avec le CHU, mais le pouvoir de la Ville y est plus limité.

 

Par ailleurs, nous savons que la ville de Grenoble n’a pas signé la Charte Européenne pour l’égalité Femmes-Hommes dans la vie locale contrairement à la METRO, au département de l’Isère et à la région Rhône-Alpes.La signature de cette Charte refléterait votre engagement pour l’égalité entre les sexes.

Nous nous engageons à signer au nom de la Ville de Grenoble la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale.

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Dauphiné Libéré : « Les chercheurs et ingénieurs Grenoblois doivent être acteurs de l’innovation »

Eric Piolle accueillait l’eurodéputée Michèle Rivasi samedi 8 mars pour une balade urbaine qui a fait l’objet d’un article dans le journal du Dauphiné Libéré du 9 mars 2014.

Eric Piolle accueillait l’eurodéputée Michèle Rivasi samedi 8 mars pour une balade urbaine qui a fait l’objet d’un article dans le journal du Dauphiné Libéré du 9 mars 2014.

Extrait de l’article « Les chercheurs et ingénieurs Grenoblois doivent être acteurs de l’innovation » par Mathilde Liogier.

Eric Piolle, candidat à la mairie de Grenoble pour la liste « Grenoble, une ville pour tous », accueillait hier l’eurodéputée Michèle Rivasi pour une visite de la ville et de son « capital innovation ». […]

« Nous devons repenser l’innovation et élargir son spectre », a assuré Eric Piolle avant de rappeler son engagement à renforcer et diversifier cet-écosystème. […]

« Il est nécessaire que des entreprises, chercheurs et ingénieurs Grenoblois soient les acteurs principaux de l’innovation », a-t-il assuré. […]

L’intégralité de l’article est accessible aux abonnés sur le site du Dauphiné Libéré: Les chercheurs et ingénieurs Grenoblois doivent être acteurs de l’innovation

Tous droits réservés. © Le Dauphiné Libéré.

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L’innovation à Grenoble pour tous

Grenoble, 8 mars 2014 : Eric Piolle, candidat pour la Mairie de Grenoble, félicite tous les Grenoblois pour avoir fait de leur ville une des trois finalistes pour le prix Capitale européenne de l’innovation, ou « iCapitale ». Eric Piolle, en tant que candidat à la Mairie de Grenoble, s’engage à renforcer, et en même temps diversifier cet écosystème. Une balade urbaine avec Michèle Rivasi, députée européenne et membre de la Commission industrie, recherche et énergie du Parlement européen, lui a permis de développer et illustrer ses propositions.

L’eurodéputée Michèle Rivasi visite Grenoble, nominée pour être « capitale européenne de l’innovation »

Grenoble, 8 mars 2014 : Eric Piolle, candidat pour la Mairie de Grenoble, félicite tous les Grenoblois pour avoir fait de leur ville une des trois finalistes pour le prix Capitale européenne de l’innovation, ou « iCapitale ». Ce prix, décerné par la Commission européenne, récompense la ville offrant le meilleur « écosystème d’innovation ». Doté de 500.000 euros, il doit aider la ville lauréate, choisie parmi 58 candidates, à intensifier son action.

Eric Piolle, en tant que candidat à la Mairie de Grenoble, s’engage à renforcer, et en même temps diversifier cet écosystème. Une balade urbaine avec Michèle Rivasi, députée européenne et membre de la Commission industrie, recherche et énergie du Parlement européen, lui a permis de développer et illustrer ses propositions.

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Le triptyque  « recherche, université, industrie » est le moteur de l’ «innovation ouverte», ce processus au cœur de l’écosystème grenoblois où chercheurs, créateurs d’entreprises et PME travaillent en étroite interaction. La Ville de Grenoble était pionnière en France dans l’accompagnement de l’innovation ouverte, notamment dans la microélectronique, ce qui profite aux Grenoblois par des emplois, pas encore assez nombreux, dans des start-up et PME axées sur les nouvelles technologies issues de la recherche publique.

Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés : ainsi, Grenoble compte parmi les villes les plus innovantes au monde pour les nouvelles technologies, mais le Maire n’a pas su faire bénéficier les Grenoblois de cet atout. La recherche technologique au service d’un seul secteur industriel est favorisée au détriment de la recherche fondamentale dans tous les domaines. La balade urbaine d’Eric Piolle avec Michelle Rivasi a permis de montrer comment le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes mettra l’innovation dans toute sa richesse, pas seulement technologique, au cœur de l’action municipale :

Habitat : En 2012, la Maison Canopea remporte le prestigieux Prix Solar Decathlon Europe pour l’habitat durable et innovant. Réalisé par de nombreux acteurs grenoblois et rhônalpin, ce prototype préfigurait un futur immeuble innovant sur la Presqu’île. Mais en 2014, Michel Destot préfère privilégier les grands groupes du BTP plutôt que l’initiative locale : les futurs immeubles sur la Presqu’île n’utiliseront pas l’innovation grenobloise.

Transports doux : En 1983, Grenoble était la première ville française à réintroduire le tram. 30 ans plus tard, elle est à la traine pour l’innovation dans les transports, notamment la promotion de la pratique du vélo. Grenoble une ville pour tous veut tripler l’usage du vélo en six ans, un challenge impossible sans innovation dans une période de budgets serrés. Il faut compléter et sécuriser le réseau cyclable, aller à la rencontre des habitants pour les accompagner vers la pratique du vélo, repenser le stationnement partout et développer les ateliers de réparation.

Vivre ensemble : La Maison du Bois d’Artas propose aux personnes âgées qu’elle héberge une mixité innovante de fonctions et d’espaces, notamment un jardin où les enfants du quartier jardinent avec leurs ainés, et des locaux d’associatifs. Eric Piolle, lors de sa visite du jardin, a souligné que cette innovation sociale est exemplaire de ce qu’un maire doit réaliser, en fournissant les équipements indispensables (comme les écoles qui sont surchargées à Grenoble) et en les inscrivant dans un tissu social partagé par tous.

RivasiPiolleArtas

Michèle Rivasi déclare : « Grenoble est vraiment la ville idéale pour gagner le Prix européen de capitale de l’innovation. Et il ne s’agit pas seulement de l’innovation technologique. Quand on pense à l’innovation, on ne pense que technique, mais il existe aussi de l’innovation en prévention et de l’innovation sociale. L’Europe va aider à la fois l’innovation technologique et l’innovation sociale, et souhaite associer les citoyens au pourquoi et comment. Enfin, il faut des évaluations indépendantes pour que la technologie corresponde aussi à un progrès social et pas seulement à un progrès technologique pour une minorité. »

Eric Piolle conclut : « Nos 120 engagements pour Grenoble prévoient une implication grenobloise forte dans les  innovations en tout genre, tout en permettant aux citoyens de s’informer en toute transparence, de discuter avec les scientifiques et entrepreneurs, voire de mettre en question ces innovations. Pour cela, nous mettrons en place des nouveaux lieux d’échanges et de médiations scientifiques. Nous puiserons dans la force de notre écosystème unique pour innover dans des secteurs tels que l’habitat durable, les modes de transports doux, les énergies renouvelables, la santé et le vivre ensemble. Mon challenge, en tant que Maire de Grenoble, serait de pouvoir féliciter à la fin du prochain mandat un acteur grenoblois pour le prestigieux Prix européen de l’énergie durable ! »

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Les femmes prennent leur place : le 8 mars 2014 dans l’espace public, le 30 mars à la mairie et dans la ville !

Les femmes sont absentes de l’espace public : les rues, places, écoles, piscines, bibliothèques… quand ils portent des noms de personnes affichent quasi exclusivement des noms d’hommes : 3 % seulement des lieux publics portent un nom de femme !
A l’occasion du 8 mars 2014, Journée internationale des droits des femmes, le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes « Grenoble Une ville pour tous » et toutes marque le changement en renommant un lieu emblématique de Grenoble par un nom de femme, et en demandant aux Grenobloises et Grenoblois de choisir ce nom à l’occasion d’une votation citoyenne.

Les femmes invisibles dans l’espace public : jusqu’à quand ?

Les femmes sont absentes de l’espace public : les rues, places, écoles, piscines, bibliothèques… quand ils portent des noms de personnes affichent quasi exclusivement  des noms d’hommes : 3 % seulement des lieux publics portent un nom de femme ! A Grenoble, vous avez plus de chances de laisser votre nom à une rue ou un bâtiment si vous êtes un massif montagneux ou un arbre que si vous êtes une femme (voir annexe).

Redonner leur place aux femmes dans l’espace public avec la première votation citoyenne !

A l’occasion du 8 mars 2014, Journée internationale des droits des femmes, le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes « Grenoble Une ville pour tous » et toutes  marque le changement en renommant un lieu emblématique de Grenoble par un nom de femme.

Nous invitons les Grenobloises et Grenoblois à choisir ce nom, parmi ceux que nous proposons, ou à en suggérer d’autres. Ces noms sont représentatifs de la diversité des femmes : femmes de lettres, de sciences, d’arts ; femmes d’ici et d’ailleurs ; femmes d’hier et d’aujourd’hui ; femmes combattantes des droits humains, des droits des femmes, des libertés fondamentales… Nous mettrons à disposition les bibliographies de femmes pour permettre d’éclairer les choix.
Ce vote est l’occasion d’une ébauche de votation citoyenne (voir l’engagement n°6 de nos « 120 engagements pour Grenoble »).

 

Résultat de la votation pour rebaptiser le Jardin de ville

Les Grenobloises et Grenoblois ont choisi de donner le nom d’une femme au Jardin de Ville.

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Michèle Rivasi, députée écologiste européenne ; Eric Piolle, tête de liste ; et Laurence Comparat, candidate « Grenoble Une ville pour tous », proclament les résultats de la votation (photo GK, tous droits réservés)

Voici le détail des résultats : 227 personnes ont participé à cette votation, et de très nombreuses personnes ont proposé des noms autres que ceux que nous suggérions, ce qui montre bien la nécessité, et la richesse, qu’il y a à écouter les citoyennes et citoyens.

A l’issue de ce vote, nous avons officiellement proclamé le nouveau nom :

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Jardin de Ville – Danielle Mitterrand

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Danielle Gouze Mitterrand
DanielleMitterrandRaymondAvrillierPtNB

Danielle Mitterrand accueillie, en compagnie de Raymond Avrillier, par les militants de « Eau Bien Commun », Cochabamba, Bolivie, 18 septembre 2005
Danielle Gouze est née en 1924, dans une famille d’enseignants, défenseurs des valeurs de la République, dont la laïcité.
Elle s’engage à l’âge de 17 ans dans la Résistance comme Agent de liaison. Elle se marie à 19 ans avec François Mitterrand, en sachant qu’elle épouse aussi le militant socialiste qui rêvait d’un grand destin politique.
Après l’élection présidentielle de 1981, elle a immédiatement précisé qu’elle ne serait pas une « femme potiche » à l’Elysée. Elle n’a cure des difficultés diplomatiques, elle affiche sa sympathie envers les guérilléros salvadoriens, les zapatistes mexicains, envers le sous-commandant Marcos, ou encore le peuple Kurde. Elle rencontre le Dalaï Lama et le fait inviter à l’Elysée. Son indépendance lui permet de négocier la libération de nombreux prisonniers politiques dans le monde.
Dès 1986, elle crée le mouvement France Libertés, qui est rapidement reconnu d’utilité publique et Organisation Non Gouvernementale. Cette ONG est destinée à répondre aux appels de détresse de femmes et d’hommes démunis et opprimés partout dans le monde, en lançant des actions animées par les habitants, en leur apportant notamment des aides financières.
Elle a mis le droit à l’eau au premier rang des droits humains, et en fait une priorité au côté de l’éducation, de la démocratie participative et de l’économie responsable. Elle propose également de redéfinir la notion de richesse, via la mise en place de nouveaux indicateurs, comme les richesses naturelles, l’éducation ou encore la transmission des savoirs. Elle est aussi l’une des premières à parler clairement des ravages de l’épidémie du SIDA dans le monde.
Elle voulait être une femme d’action, fidèle jusqu’à la fin de sa vie à la défense des droits humains. Elle fut et reste une femme digne !

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Anna Politkovskaya

(1958 – 2006) Journaliste russe, militante des droits de l’Homme, morte assassinée en 2006.

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Annie Ferrey Martin

Annie Ferrey Martin (1936-1980), médecin anesthésiste née à Paris, s’installe à Grenoble en 1966 en poste à l’hôpital, après avoir travaillé en Algérie, où elle a été sympathisante de la cause algérienne.
En 1961 le premier centre de Planning familial ouvre à Grenoble.
Lors des mobilisations de 68, elle anime des groupes de paroles auprès des étudiants autour de la contraception et écrit un fascicule à ce sujet.
En 1974 elle publie avec V. Berthommier et C. Wolf un livre : « De l’autre coté de la maternité » qui interroge les images convenues de la maternité à partir de témoignages de femmes Grenobloises.
Inculpée en mai 1973, avec le Président du Planning familial, pour avoir pratiqué un avortement, Annie Ferrey Martin revendique son action bénévole et militante : « depuis près de 1 an nous avons pratiqué ou aidé à pratiquer des avortements ». Son inculpation déclenche des manifestations, des meetings, à Grenoble et dans le reste de la France.
Un an après, le Planning familial grenoblois ouvre publiquement un centre d’orthogénie afin d’instaurer une situation de fait. Les actions illégales qui se développent, par le scandale qu’elles provoquent, activent le débat public, en particulier à l’Assemblée nationale.
La loi de légalisation de l’avortement est promulguée en janvier 1975.

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Miriam Makeba
et Harry Belafonte

Miriam Makeba

Zensi Miriam Makeba est née un 4 mars de 1932 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle grandit dans une grande pauvreté et en 1948, les nationalistes gagnent les élections, c’est le début de l’apartheid !
Elle se met à chanter dans des chorales, et devient finalement chanteuse. Elle se sert de son métier pour dénoncer le régime de l’apartheid. En 1956, elle écrit et chante son plus grand succès « Pata, Pata », avec lequel elle fait le tour du monde.
Elle se fait remarquer par Harry Belafonte qui lui obtient un visa et la fait venir aux Etats-Unis. Elle s’y établit et poursuit une belle carrière avec de nombreux disques. Elle chante sur la tolérance et la paix, en zoulou, swahili, tswana, et arabe dans le monde entier. En 1966, elle est la première femme d’Afrique du Sud à remporter un Grammy Award, avec Harry Belafonte pour un disque de folk. En 1987 elle entame avec Paul Simon la tournée mondiale de « Graceland ». Par la suite, elle chantera avec James Brown et BB King…
Parallèlement à sa carrière musicale de Jazz Etno africain, Miriam Makeba est une activiste politique engagée pour les droits civiques, elle n’a cessé de dénoncer l’apartheid et appela sans cesse à boycotter la République Sud Africaine. Miriam Makeba a toujours rêvé d’une grande Afrique unie. Pour son pays, elle exhortait ses frères noirs au pardon : « Il faut nous laisser grandir. Les Noirs et les Blancs doivent apprendre à se connaître, à vivre ensemble. »
Elle fut interdite de séjour en Afrique du Sud et vécut 31 ans en exil ! Elle y retournera, invitée par Nelson Mandela dès sa libération de prison en 1990.
Elle décède le 9 novembre 2008, à l’âge de 76 ans, en Italie, loin de son pays, pour lequel elle n’a cessé de s’activer.
Elle nous a quitté comme elle est venue : chantant pour et sur ce qu’elle considérait comme important. Elle aura fait connaître au monde la musique sud-africaine. Elle a été l’inspiratrice de nombreux musiciens, d’activistes et de leaders politiques.

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Baya Mahieddine

Baya Mahieddine (de son vrai nom Fatma Haddad), peintre algérienne, est née en 1931, à Bordj-El-Kifan, aux environs d’Alger.
Orpheline de ses deux parents, elle travaille, dès l’enfance, dans une ferme de colons avec sa grand-mère.
A l’âge de 11 ans, elle se met à dessiner un univers merveilleux, en puisant dans son imagination d’enfant son inspiration : animaux fantastiques, femmes-fleurs, reines-oiseaux, princesses. Elle est repérée par Aimé Maeght dès 1947. Une exposition, qui connaît un vif succès, est organisée à Paris, dont André Breton préface le catalogue.
Elle rencontre Georges Braque. Picasso est séduit par les terres cuites qu’elle réalise, en 1948, à Vallauris.
Par la suite, elle participe à de nombreuses expositions au Maghreb, en Europe, à Cuba, et au Japon. Les thèmes de ses peintures se retrouvent dans les textiles et les tapis traditionnels : poissons, fruits, papillons, instruments de musique.
Elle meurt à Blida en 1998, à l’âge de 67 ans.
Adoptée par le milieu surréaliste, André Breton résume ainsi sa place dans le monde de l’art : « je parle … pour promouvoir un début et sur ce début Baya est reine. Le début d’un âge d’émancipation … dont un des principaux leviers soit, pour l’homme, l’imprégnation systématique, toujours plus grande, de la nature ».

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Antoinette Grugnardi Fouque

Antoinette Fouque (1936 – 2014), est une militante pour l’émancipation des femmes, enseignante, psychanalyste, éditrice, essayiste et politologue.
Elle est née à Marseille d’un militant syndicaliste et politique corse, et d’une immigrée italienne.
Elle fait des études supérieures en lettres et en sciences politiques. Elle est d’abord enseignante, et parallèlement, critique littéraire et traductrice. La naissance de sa fille en 1964 est une étape importante dans sa prise de conscience des difficultés qui s’imposent aux femmes en tant qu’épouses et mères.
En 1968, elle participe à l’un des nombreux groupes qui convergent en 1970 pour créer le MLF (Mouvement de libération des femmes). En 1971, elle signe le Manifeste des 343 pour le droit à l’avortement. En 1972, avec de nombreuses militantes du MLF, elle lance les Éditions des Femmes, puis des librairies. Elle participe également à des journaux et crée différents organismes de recherche en sciences des femmes.
Elle fonde et anime le groupe Psychanalyse et Politique, l’un des courants majeurs du féminisme en France. Elle crée une doctrine psychanalytique originale et s’oppose à l’idée selon laquelle les femmes seraient des « hommes inachevés ». Elle intègre une dimension d’analyse politique à une approche psychanalytique pour créer un nouveau champ qu’elle baptise « féminologie ».
Elle a aussi été députée européenne.
Elle est décédée à Paris le 20 février 2014.

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Eiko Ishioka

Eiko Ishioka est une artiste, graphiste, vidéaste, réalisatrice de clips et créatrice de costumes japonaise, née le 12 juillet 1939 à Tokyo et morte le 21 janvier 2012.
C’est dans les années 1980 qu’Eiko Ishioka s’oriente vers le cinéma en tant que costumière après une carrière artistique qui l’a vue déformer, de manière iconoclaste, l’art traditionnel japonais dans plusieurs campagnes d’affichage. Elle a illustré, dans des œuvres provocatrices, un monde en plein bouleversement et en crise de valeurs. En 1985, elle est récompensée par le Prix de la Contribution Artistique au Festival de Cannes pour son travail sur Mishima de Paul Schrader. Elle a été nommée aux Tony Awards pour la pièce de David Henry Hwang, jouée à Broadway et adaptée au cinéma par David Cronenberg : M. Butterfly. Elle a par ailleurs obtenu un Grammy Award pour les graphismes de l’album de Miles Davis : Tutu. Ishioka a également collaboré avec le compositeur Philip Glass, le créateur de mode Issey Miyake et l’architecte Arata Isozaki. La création des costumes du Bram Stoker’s Dracula de Francis Ford Coppola où le souci du réalisme historique se confronte à son imagination foisonnante et baroque et lui vaut un Oscar en 1993. The Cell de Tarsem Singh lui vaut une autre nomination aux Oscars en 2001. En 2002, elle réalise le clip de la chanson de Björk, tirée de l’album Vespertine, Cocoon, peu diffusé en raison de ses images à la fois subversives et ludiques, montrant deux longs fils rouges, sortis des seins de la chanteuse, enrouler le corps nu et blanc de cette dernière pour former un cocon. En 2007, Ishioka a exprimé son originalité esthétique dans les costumes de scène qu’elle dessine pour L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner monté à l’Opéra National des Pays-Bas.
Ishioka est diplômée de l’Université Nationale des Beaux-Arts et de Musique de Tokyo. Son œuvre graphique, fruit d’un imaginaire fécond et audacieux, mêle l’onirique au cauchemardesque. Elle juxtapose de surcroît un art naïf à une grande sophistication visuelle dans le choix des couleurs, des traits et des reliefs. Elle fait l’objet de plusieurs expositions temporaires ou permanentes à travers le monde, notamment au Moma. En 1992, elle est sélectionnée pour être membre du Club des directeurs artistiques « Hall of Fame » de New York. Elle se maria avec Nico Soultanakis, un co-producteur et scénariste de talent (ce dernier participa à de nombreux films de Tarsem, dans The Fall, Immortals, Snow White…).
Son travail le plus célèbre reste la réalisation des costumes pour le spectacle Varekai du Cirque du Soleil en 2002.
Eiko Ishioka a été la créatrice des costumes de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin en 2008.

2%

Et d’autres femmes qui méritent sans doute qu’une rue, une place, un parc, une école… portent leur nom :

Ces noms sont représentatifs de la diversités des femmes : femmes de lettres, de sciences, d’arts ; femmes d’ici et d’ailleurs, femmes d’hier et d’aujourd’hui ; femmes combattantes des droits humains, des droits des femmes, des libertés fondamentales…
Cette liste n’est pas exhaustive.
Ada Lovelace (1815 – 1852)
Mathématicienne et informaticienne, ayant écrit le premier programme informatique de l’histoire.
Azucena Villaflor (1924 – 1977)
Militante argentine, cofondatrice de l’association des Mères de la Place de Mai.
Chantal Mauduit (1964 – 1998)
Alpiniste de renommée mondiale, elle s’était engagée dans la cause tibétaine. Elle est morte sur les pentes du Dhaulagiri (Népal) en mai 1998.
Charlotte Delbo
(1913 – 1985)
Ecrivaine et résistante française.
Charlotte Perriand (1903 – 1999)
Architecte et designer française ayant conçu les immeubles de la station des Arcs.
Clara Wieck Schumann (1819 – 1896)
Compositrice et pianiste allemande.
Emilie du Châtelet (1706 – 1749)
Philosophe, mathématicienne et physicienne ayant traduit les œuvres de Newton en Français.
Gabriela Mistral (1889 – 1957)
Poétesse, féministe chilienne, ayant obtenu le prix Nobel de littérature en 1945.
Hassiba Ben Bouali (1938 – 1957)
Militante et Résistante algérienne ayant participé à la bataille d’Alger.
Hubertine Auclert (1848 – 1914)
Militante féministe française, notamment en faveur du droit de vote des femmes, première française à se déclarer «féministe».
Marie Marvingt (1875 – 1963)
Aviatrice, alpiniste et sportive française.
Nathalie Lemel (1827 – 1921)
Militante anarchiste et féministe française, ayant participé à la Commune de Paris.
Rosa Luxemburg (1871 – 1919)
Journaliste, théoricienne marxiste, cofondatrice de la ligue spartakiste et du parti communiste allemand, opposante à la première guerre mondiale.
Séraphine de Senlis (1864 – 1942)
Artiste peintre française.

Les Grenobloises et Grenoblois on aussi pensé à :

Germaine Tillon, Charlotte Perriaud, Simone Weil, Edith Piaf, Olympe de Gouges… Et de nombreuses autres !

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En tant que futur-e-s élu-e-s de la Ville de Grenoble et de la Métropole, nous nous engageons

  • à renommer « pour de vrai » le lieu prévu avec le nom choisi par les habitants et habitantes, dès notre élection ;
  • à donner la priorité aux noms de femmes pour tous nouveaux baptêmes de lieu (rue, bâtiment…), pour aller vers la parité dans l’espace public ;
  • à signer au nom de la Ville de Grenoble la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale (La Métro est déjà signataire) ;
  • à mettre en place la parité dans les responsabilités d’élus, y compris à la Métro et dans les thématiques « techniques » ou financières, habituellement occupées par des hommes ;
  • à veiller à l’égalité des droits des femmes (proposition 98 de nos « 120 engagements pour Grenoble ») : Comme employeur public, nous veillerons à être exemplaire dans l’accès des femmes aux responsabilités afin de tendre à la parité et de favoriser l’égalité professionnelle. Les projets professionnels et associatifs portés par des femmes seront privilégiés. Nous favoriserons les pratiques sportives mixtes entre filles et garçons (établissement de critères précis notamment mixité filles garçons dans les financements). Nous veillerons particulièrement à la situation des femmes victimes de violence.
  • à soutenir les actions du Planning Familial (proposition 99 de nos « 120 engagements pour Grenoble ») : Nous consacrerons les moyens nécessaires au Planning Familial pour assurer ses missions d’accueil et d’orientation de toutes et tous. Nous inciterons à la création de permanences du Planning dans les centres de santé.
  • à lutter résolument contre les préjugés (proposition 100 de nos « 120 engagements pour Grenoble ») : L’éducation à la déconstruction des préjugés liés à l’orientation sexuelle et la sensibilisation au genre sont aujourd’hui de vrais enjeux. La lutte contre la stigmatisation et l’éducation au respect des personnes doivent être des axes de nos politiques. Au lieu de les stigmatiser, nous apporterons du soutien aux personnes prostituées, en particulier via leurs associations de réinsertion.

 

Annexe : analyse des noms pour désigner la voirie et les équipements publics dans la Ville de Grenoble

Homme Neutre Femme Indét.
Ecoles maternelles publiques

62%

31%

2%

5%

Ecoles primaires publiques

50%

40%

5%

5%

Collèges publics

50%

40%

10%

0%

Lycées publics

73%

18%

9%

0%

Bibliothèques municipales

31%

69%

0%

0%

Piscines municipales

33%

67%

0%

0%

Principales rues, places, avenues… *

57%

34%

2%

7%

Moyenne sur la ville

55%

37%

3%

5%

Sources : site web de la Ville de Grenoble, sauf * : Wikipédia

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Dauphiné Libéré : Sondage Municipales « Piolle gagne 11 points »

Le Dauphiné Libéré publie les résultats du sondage IPSOS-Stéria de France 3 Alpes du jeudi 6 mars dans son édition du vendredi 7 mars. Le quotidien Grenoblois note que « Piolle gagne 11 points » et « profite de toutes les situations à gauche comme à droite ».

Le Dauphiné Libéré publie les résultats du sondage IPSOS-Stéria de France 3 Alpes du jeudi 6 mars dans son édition du vendredi 7 mars. Le quotidien Grenoblois note que « Piolle gagne 11 points » et « profite de toutes les situations à gauche comme à droite ».

Lien vers la version libre de l’article d’annonce des résultats du sondage: Grenoble : Safar en tête, suivi par Piolle et Chamussy dans un sondage

Article de Saléria Bénarbia republié via abonnement PressEdd. Tous droits réservés © Le Dauphiné Libéré.

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France 3 Alpes : bonne surprise pour le premier sondage de campagne !

France 3 Alpes a dévoilé hier le résultat du premier sondage public de la campagne réalisé par Ipsos-Stéria pour France 3 Alpes. Ce sondage attribue 26% à Eric Piolle et le place en seconde place au premier tour confirmant une primaire à gauche à Grenoble.

France 3 Alpes a dévoilé hier le résultat du premier sondage public de la campagne réalisé par Ipsos-Stéria pour France 3 Alpes. Ce sondage attribue 26% à Eric Piolle et le place en seconde place au premier tour confirmant une primaire à gauche à Grenoble.

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Eric Piolle indique : « La droite est disqualifiée au premier comme au second tour. La seule question qui se pose, c’est qui de Jérôme Safar ou d’Eric Piolle sera maire, et s’il y a une nouvelle façon de faire de la politique avec des gens qui ne sont pas de politiciens de carrière et qui aille au-delà des partis. »

F3Alpes-sondage-piolle

Pour la liste « Grenoble, une ville pour tous », ce sondage est une très bonne surprise. En effet, Eric Piolle est le seul qui progresse +11%  alors que les autres candidats des partis traditionnels baissent (-9% Safar, -6% Chamussy) comme le montre le graphe ci-dessous.

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Le sociologue Simon Labouret analyse ces résultats.

 

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Le Rassemblement réalise des Cleantags pour redonner à Grenoble ses couleurs !

Aujourd’hui, notre engagement #CampagnePropre recouvre une dimension supplémentaire : nous réalisons en ville des Cleantags ! Un Cleantag, c’est quoi ? C’est un mode de campagne innovant et biodégradable : un pochoir est posé sur le sol sur lequel on projette un jet d’eau de Kärcher. Lorsqu’on retire le pochoir, un message devient visible «en propre» sur la surface nettoyée.

#CampagnePropre

Grenoble 6 mars 2014 : A la fin de l’année 2013, le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologiste innovait en lançant le premier hashtag de la campagne :  #CampagnePropre. Au-delà du symbole numérique, il s’agissait de marquer notre engagement à mener une campagne centrée sur les projets, les valeurs et le respect des personnes.

Aujourd’hui, notre engagement #CampagnePropre recouvre une dimension supplémentaire : nous réalisons en ville des Cleantags ! Un Cleantag, c’est quoi ? C’est un mode de campagne innovant et biodégradable : un pochoir est posé sur le sol sur lequel on projette un jet d’eau de Kärcher. Lorsqu’on retire le pochoir, un message devient visible «en propre» sur la surface nettoyée.

Avec ces tags « biodégradables », le rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes ne confond pas la publicité commerciale avec l’expression libre (qu’elle soit associative, politique, syndicale ou citoyenne), condition indispensable d’une démocratie en bonne santé ! Retrouvez ici nos propositions pour libérer l’espace public de la publicité.

Nos messages sont :

« Redonnons à Grenoble ses couleurs »

« Eric Piolle, une équipe, un maire pour changer d’air ! ».

CleanTag2

cosse-vignette

Dauphiné Libéré et Grenews : visite d’Emmanuelle Cosse à la Villeneuve

Le Dauphiné Libéré et Grenews ont couvert la visite d’Emmanuelle Cosse (secrétaire nationale d’EELV) à la Villeneuve mercredi 5 mars en compagnie d’Eric Piolle et de co-listiers de « Grenoble, une ville pour tous ».

Dans un article intitulé Emmanuelle Cosse pour « une nouvelle majorité de gauche », le Dauphiné Libéré écrit :

Emmanuelle Cosse […] est venue découvrir physiquement la Villeneuve de Grenoble, au côté d’Éric Piolle, tête de liste entre Drac et Isère.

« Je siège au conseil d’administration de l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), et je me suis étonnée du peu de place accordé aux habitants » dans la réhabilitation du quartier, a-t-elle déclaré lorsqu’on lui a présenté les jardins partagés lancés par les habitants en lieu et place d’une ancienne école maternelle. […]

Interrogée sur la possibilité pour EELV de remporter Grenoble, Emmanuelle Cosse a souri : « Je regarde toutes les villes où nous avons des candidats, et Grenoble en fait partie, oui… »Au-delà de la boutade, « c’est la question du renouvellement du personnel politique comme de celles et ceux qui s’engagent » dont il est ici question, avec « une nouvelle majorité de gauche qui voit les choses différemment. »

Grenews a réalisé une vidéo qui est visible sur leur site: « À‎ Grenoble va se poser la question du renouvellement politique » (Cosse)

 

 

TuyauxChauffage

Réponse au questionnaire du Collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire

Cet exemple du chauffage urbain est symptomatique de ce qu’il ne faut plus faire. Il est indispensable que les élus accompagnés par les usagers reprennent en main ce service important et démontrent qu’il est possible de bien gérer un tel service en supprimant l’influence néfaste de puissants intérêts privés.

Le collectif pour un Chauffage Urbain Juste et Solidaire a interrogé les candidats aux élections municipales des communes d’ECHIROLLES, GIERES, GRENOBLE, EYBENS, PONT DE CLAIX, ST MARTIN D’HERES, communes gestionnaires de ce service public en gestion déléguée à une Société d’économie mixte, la Compagnie de chauffage. (voir le site du collectif)

Voici la réponse de la liste Grenoble Une Ville pour tous à leur questionnaire : Cet exemple du chauffage urbain est symptomatique de ce qu’il ne faut plus faire. Il est indispensable que les élus accompagnés par les usagers reprennent en main ce service important et démontrent qu’il est possible de bien gérer un tel service en supprimant l’influence néfaste de puissants intérêts privés.

Télécharger la réponse en PDF

 

1 – Comment associer le plus possible les usagers à la gestion du chauffage urbain ?

Les usagers doivent être associés à la gestion de ce service public comme ils le sont dans le service de l’eau. C’est le sens de notre proposition n° 11 extraite de nos 120 engagements pour Grenoble :

11 Généraliser les comités d’usagers
À l’instar de la Régie des Eaux, chaque service public local sera doté d’un comité des usagers pour les associer à la définition et l’amélioration des services publics (Gaz Électricité, Chauffage, Déchets, Transports publics, CCAS, Maisons des Habitants …).

Mais ceci ne pourra prendre toute son ampleur que si la gestion de ce service revient en gestion directe et que disparaisse l’écran du contrat de délégation. Ce qui pourrait se faire en 2018 à la fin des contrats.

 

1A -Mettrez-vous en place une C.C.S.P.L. d’agglomération dévolue au chauffage urbain, permettant :

- Le suivi annuel de la tarification et de la marge réalisée.

- Une information complète sur les investissements réalisés.

Les prévisions des investissements en volume, en calendrier, en mode de financement et leur impact sur le tarif.

Oui, bien sûr et il faudrait que tous ces informations liées à la gestion de la CCIAG soient rendues publics, notamment sur le site internet des communes délégantes.

 

1B1 -Que pensez-vous de la représentation des usagers au C.A. de la C.C.I.A.G. ?

La proposition actuelle n’est pas du tout satisfaisante. Nous sommes favorables à un comité des usagers représentatif de vrais usagers : notamment les propriétaires occupants et locataires. (cf. proposition n° 11)

 

1B2 -Le comité des usagers de la C.C.I.A.G. doit-il disposer,

- Des mêmes informations relatives au chauffage urbain que le conseil d’administration, en particulier de la présentation des comptes analytiques par activité rapprochés des comptes sociaux de la C.C.I.A.G. ?

- Des mêmes informations que celles communiquées à la C.C.S.P.L. ?

Bien sûr, mais actuellement le Conseil d’administration ne reçoit pas toutes les informations nécessaires à une bonne administration du service. Notamment les détails des comptes analytiques ne sont pas fournis ou de manière trop succincte.

Il est anormal que les élus n’aient pas les informations (au CA de la CCIAG, comme dans les conseils municipaux) leur permettant de délibérer en connaissance de cause.

 

2 – Quels contrôles exercerez-vous sur ce service pendant votre mandat ?

- Sur la transparence des comptes ?

- Sur la fréquence, l’exhaustivité et l’efficience de l’information transmise aux usagers et à leurs représentants (dont vous ferez partie) ?

- Sur la pertinence et le bon dimensionnement des investissements prévus et à prévoir ?

Le service de contrôle de gestion de la ville de Grenoble recevra des missions claires sur les analyses qu’il devra conduire sur l’ensemble des satellites de la ville de Grenoble et en tout premier lieu sur la gestion de la CCIAG.

Si Eric Piolle est le Maire de Grenoble il proposera de nommer un Directeur Général à la CCIAG comme à GEG qui ne soit pas un salarié de l’actionnaire privé. La situation actuelle est totalement anormale.

Pour assurer un contrôle efficace, un budget prévisionnel détaillé sera élaboré et permettra de vérifier si il est suivi ou pas. De même qu’un plan d’investissement pluriannuel discuté et expertisé guidera les investissements à mener sur le moyen et long terme.

 

Ne serait-il pas pertinent de rapprocher dans l’intercommunalité la gestion du chauffage urbain et celle de l’incinération des ordures ménagères, qui font l’objet de deux Délégations de Service Public séparées, confiées à la même entreprise ?

Oui, même si il s’agit de deux services publics différents ils pourraient être gérés par une même régie intercommunale, avec des budgets séparés.

 

3 – Le tarif du chauffage urbain

3-1 – Quel est votre avis :

- Sur le tarif 2013-2018 ?

Les tarifs sont irréguliers et trop élevés, notamment car ils n’intègrent pas en recettes la vente de l’électricité produite en co-génération à la Poterne et parce que les investissements sont trop importants notamment dans l’extension du réseau. De plus ils ne remboursent pas les trop perçus ente 2008 et 2011.

 

- Sur les perspectives de hausse pour cette période, plus 25% à tarif constant des combustibles et investissement minimal (projet NOR à 35 M€) ?

Ces perspectives tarifaires sont inadmissibles et doivent être totalement revues.

 

3-2 -Vous aurez à revenir sur le tarif 2008-2011 annulé par le Tribunal Administratif de Grenoble, de nombreux usagers demandent devant le TGI le remboursement du trop facturé durant cette période.

Comment pensez-vous :

- établir la transparence des comptes et le coût du service rendu pour cette période ?

- compenser le trop facturé aux usagers ?

- en tirer les conséquences sur les tarifs 2011-2013 et 2013-2018 ?

- Comment être assuré que l’usager ne paie que le service rendu et pas d’autres activités de la CCIAG ?

La majorité sortante a été obligée de reconnaître en 2011 que les tarifs étaient trop élevés puisqu’ils ont estimé que les marges avant impôts de la CCIAG étaient trop importantes. Donc il y a eu trop perçu. Il faudra mener une expertise approfondie du fonctionnement de la CCIAG et séparer complètement les différentes activités afin d’avoir une vue claire sur le coût réel du chauffage urbain. Il faudra éclaircir la répartition des personnels dans les différentes activités et revoir les grilles de répartition des charges directes et indirectes entre les différentes activités.

Pour compenser les trop perçus, l’estimation faite par les copropriétés au TGI nous semble une approche claire et simple, la ville devrait la prendre comme base de calcul et mettre en place des tarifs pour l’avenir qui compensent ces trop perçus.

Les différents recours déposés au Tribunal administratif seront une aide précieuse pour une nouvelle majorité soucieuse des intérêts des usagers, qui pourrait alors accélérer les procédures et tout remettre à plat depuis 2008 dans ce service.

 

4 – Le devenir du chauffage urbain après 2018

Vous aurez au cours de ce mandat à décider et à mettre en oeuvre la suite du chauffage urbain.

Etes-vous partisan :

- d’une mise en régie intercommunale du chauffage urbain ?

Oui, c’est la meilleure solution. Il peut même y avoir mise en place d’un service intercommunal de l’énergie qui mettrait en place une stratégie d’agglomération évitant les mises en concurrence malsaines entre différents services (exemple la concurrence entre GEG et la CCIAG sur le chauffage des bâtiments à Grenoble).

C’est le sens de notre proposition n° 23 :

23 Créer un service public de l’énergie d’agglomération

Les contrats de délégation et les suppressions d’emplois de GEG seront annulés. La fusion de GEG avec la Compagnie de Chauffage (CCIAG) au sein d’un service public d’agglomération sera étudiée. Dès 2014, une baisse des tarifs de la Compagnie de chauffage sera réalisée. À terme, une tarification progressive de l’énergie sera mise en œuvre.

- d’une nouvelle Délégation de Service Public après mise en concurrence de la C.C.I.A.G. ?

Non

 

5 – Le financement des équipements

Le chauffage urbain est un équipement d’agglomération au service des usagers, mais qui bénéficie aussi aux autres habitants : moins de pollution, rentabilisation de l’incinération des ordures ménagères, attractivité de l’agglomération.

Trouveriez-vous normal que le contribuable lui aussi participe au financement d’équipements qui reviendront en propriété aux communes de l’agglomération?

Oui ce serait logique, malheureusement la législation et la jurisprudence l’interdisent sauf cas très particuliers. Nous interviendront auprès des parlementaires pour transformer la loi actuelle sur les services publics industriels et commerciaux.

Il est essentiel de ne plus étendre le réseau de chauffage urbain pour des nouveaux quartiers car le coût de raccordement est excessif par rapport à la faible puissance à installer à cause des normes BBC. La CCIAG ne devrait relier que des bâtiments qui sont proches du réseau existant afin de minimiser les coûts de raccordement. Actuellement ce sont les usagers qui payent lourdement pour les extensions. Ceci permettrait d’économiser chaque année des millions d’euros et d’alléger les tarifs.

Cet exemple du chauffage urbain est symptomatique de ce qu’il ne faut plus faire. Il est indispensable que les élus accompagnés par les usagers reprennent en main ce service important et démontrent qu’il est possible de bien gérer un tel service en supprimant l’influence néfaste de puissants intérêts privés.