Le Dauphiné Libéré a lancé une série de « Grenoble que j’aime » pour chaque candidat à l’élection municipale à Grenoble. Ce lundi 17 mars 2014, Eric Piolle est celui qui dévoile ses coups de coeur.
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Eric Piolle et les 59 candidats de la liste Grenoble Une ville pour tous s’adressent aux personnels de la Ville et de la Métro, acteurs essentiels de la politique locale. : « Les premiers acteurs de la Ville ce sont les agents de la commune et de ses services publics. Nous savons votre efficacité pour accomplir votre mission de service public. Nous savons surtout que, si rien ne doit se faire contre les habitants, rien ne peut se faire sans vous. »
Eric Piolle et les 59 candidats de la liste Grenoble Une ville pour tous s’adressent aux personnels de la Ville et de la Métro, acteurs essentiels de la politique locale.
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Mesdames & Messieurs,
Dans quelques jours, les Grenobloises et les Grenoblois choisiront l’équipe qui dirigera la Ville pour les 6 ans qui viennent. Depuis plus d’un an, le Rassemblement Citoyen, de la Gauche et des Écologistes, se prépare pour être prêt, dès le 30 mars prochain, à transformer avec vous les politiques de notre commune et de son agglomération.
Nous avons pris le temps de l’écoute des habitants, des forces vives et syndicales de notre commune pour identifier les erreurs, les blocages et les impensés des choix politiques faits ces 6 dernières années, mais aussi pour maintenir et poursuivre ce qui a été réussi, notamment des services publics forts.
Les premiers acteurs de la Ville ce sont les agents de la commune et de ses services publics.
Nous savons votre efficacité pour accomplir votre mission de service public. Nous savons surtout que, si rien ne doit se faire contre les habitants, rien ne peut se faire sans vous. Vous êtes aux premiers rangs souvent face à la précarisation d’une partie de la population et face aux tensions sociales. Vous êtes les plus conscients des évolutions à engager pour améliorer encore le service rendu aux habitants.
Voilà pourquoi c’est avec vous que nous voulons construire les politiques de demain. La démocratie revivifiée que nous voulons insuffler dans la ville, nous souhaitons qu’elle débute par une association plus forte des agents dans la réflexion, l’initiative et la mise en œuvre des politiques publiques. Nous souhaitons nous appuyer sur votre créativité et vos savoirs-faires pour mieux associer les habitants, construire avec eux des diagnostics partagés et divers scénarios parmi lesquels choisir, accompagner la construction des budgets participatifs dans les quartiers…
Pour autant, nous n’avons aucun désir de bouleverser nombre de vos pratiques professionnelles, très appréciées des Grenoblois et par lesquelles vous donnez à la fonction publique territoriale beaucoup de tenue et de légitimité, loin des clichés anti-fonctionnaires rabâchés à longueur de journée par la droite et même certains à gauche.
À l’heure de la préfiguration de la Métropole, alors que tant de modifications sont envisagées, nous souhaitons pouvoir aborder les conditions de travail que nous savons difficiles et discutées, et l’organisation des services publics du « groupe Ville ». Dès juin 2014, nous entamerons une conférence du dialogue social autour de 5 priorités : la résorption de la précarité des emplois dans l’ensemble des services publics locaux, la réduction des horaires atypiques (notamment pour les personnels de ménage), le développement de la formation en fonction des besoins, les conditions de travail et de rémunération des agents en contact direct avec le public.
Comme la loi le prévoit, nous accorderons les régimes indemnitaires par le haut, mais surtout nous veillerons aux besoins de formation et de mobilité des agents, non seulement en fonction du nouveau périmètre, progressivement, mais aussi de vos souhaits individuels de mobilité. Nous rediscuterons avec vous de l’action et de la protection sociale pour les faire évoluer dans le sens du « bouclier social » que nous estimons nécessaire. Nous refonderons le paritarisme en CTP, CAP et CHS-CT, et nous nous engageons à siéger assidûment dans ces instances essentielles où nous sommes conscients de devoir aborder des questions urgentes comme le remplacement des absences, la protection sociale et les modalités d’association des agents à la réorganisation des services.
Nous voulons réparer ce qui a été cassé, réconcilier ceux qui ont été opposés, protéger les habitants face à la crise et préparer l’avenir de Grenoble. Cela nécessitera de notre part, une écoute attentive des agents de la ville. Nous sommes persuadés que nous pourrons compter sur votre expertise et votre implication. Nous espérons pouvoir entamer avec vous sans attendre la construction des transformations de Grenoble !
Pour le rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes,
Bien à vous,
Eric Piolle, tête de liste du Rassemblement « Grenoble Une ville pour tous »
« Grenoble, une ville pour tous », c’est le rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes à Grenoble. Déjà soutenu par 6 organisations citoyennes et politiques (Réseau citoyen, Ades, Alternatifs, EELV, GA & PG) et de nombreux habitants engagés pour leur ville.
Aujourd’hui, nous sommes les seuls à pouvoir changer de cap et de méthode. En tête dès le premier tour, nous rassemblerons toute la gauche et, au-delà, tous les Grenoblois, pour mettre en œuvre notre ambitieux projet. Avec tous les habitants, nous voulons faire de Grenoble une ville pour tous : une ville citoyenne et à taille humaine, une ville qui protège avec un bouclier social et écologique, une ville qui libère toutes les énergies ! Notre projet est consultable en ligne
Éric Piolle sera un maire à plein temps (mandat unique), animateur d’une équipe plurielle, respectueux et à l’écoute des personnels et des contre-pouvoirs citoyens et associatifs.
Il a 41 ans, il a 4 enfants et vit à Grenoble depuis 1993. Diplômé de l’INPG, ancien cadre dirigeant dans un grand groupe de la région, il a été licencié pour s’être opposé à un plan de licenciements boursiers qu’il a réussi à empêcher dans son entreprise. Il est aujourd’hui intervenant et formateur sur des projets industriels et des formations académiques.
Président du groupe de 37 élus écologistes de la région Rhône-Alpes jusqu’en 2013, il porte de multiples dossiers concernant les politiques de solidarité, la recherche, l’économie, l’emploi, la formation, etc. Il pilote le Contrat Territorial Emploi Formation du bassin grenoblois (formations des demandeurs d’emplois).
Il est co-fondateur du collectif « Roosevelt 2012 » aux côtés d’Edgar Morin, Stéphane Hessel, Pierre Larouturou… pour la transformation sociale et écologique de l’économie. Il est engagé dans de nombreuses associations grenobloises.
Eric Piolle et les candidats de la liste « Grenoble Une ville pour tous s’adressent aux commerçants : »Nous avons pour ambition de soutenir l’activité économique locale et tout particulièrement le commerce de proximité. En effet à nos yeux, grâce à votre présence, des lieux de vie et de convivialité sont maintenus. Non seulement vous créez des emplois, mais vous permettez aussi le maintien de relations sociales. »
Eric Piolle et les candidats de la liste « Grenoble Une ville pour tous » s’adressent aux commerçants.
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Madame, Monsieur,
Les dimanches 23 mars et 30 mars, vous êtes appelé à voter pour choisir un nouveau projet, un nouveau Maire et une nouvelle équipe municipale pour Grenoble. J’ai l’honneur de conduire la liste Grenoble, une ville pour tous, large rassemblement qu’ont déjà rejoint de nombreux citoyens qui ont le sentiment que l’équipe socialiste sortante est désormais trop sourde aux besoins et attentes des habitants. Nous sommes soutenus par plusieurs mouvements, citoyens, de gauche et écologistes. Si nous sommes en tête le soir du premier tour, nous appellerons à l’élargissement de ce rassemblement pour fédérer une majorité de Grenoblois autour de nos 120 engagements pour Grenoble.
À Grenoble, le commerce connaît aujourd’hui des difficultés que vous éprouvez au quotidien et dont nous faisons avec vous le constat. Longtemps cadre-dirigeant dans le secteur industriel, je sais que la concurrence peut à la fois libérer les énergies mais aussi, trop souvent, broyer les femmes et les hommes quand elle devient déloyale. Ainsi la concurrence sans limite de la grande distribution rend votre travail difficile. Nous savons aussi que pour maintenir à flot vos entreprises vous êtes obligés d’accumuler les heures de présence. Notre projet vous concerne et nous sommes convaincus qu’il apporte des solutions à vos difficultés.
Nous avons pour ambition de soutenir l’activité économique locale et tout particulièrement le commerce de proximité. En effet à nos yeux, grâce à votre présence, des lieux de vie et de convivialité sont maintenus. Non seulement vous créez des emplois, mais vous permettez aussi le maintien de relations sociales. L’absence de commerces de proximité signifie moins d’emplois mais aussi moins d’échanges entre les habitants. Or nous souhaitons tourner de nouveau la ville vers les grenoblois, nous voulons donner à notre ville une taille humaine !
Voici quelques-unes de nos propositions qui, nous l’espérons, retiendront votre attention. Au-delà de ces engagements, nous voulons reconstruire la confiance par le dialogue avec toutes les forces vives de la Ville : économiques, sociales, associatives, et bien sûr les habitants.
Je suis, avec toute mon équipe, à votre disposition pour échanger et pour trouver ensemble les solutions qui feront avancer Grenoble (contact ci-dessous).
Je suis convaincu que c’est dans le dialogue avec tous les acteurs Grenoblois que notre ville pourra donner le meilleur d’elle-même et retrouver toutes ses couleurs !
Eric Piolle,Tête de la liste Grenoble, une ville pour tous
Philippe Meirieu, chercheur et écrivain, spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie, apporte aujourd’hui ses conseils et son soutien à Eric Piolle et au Rassemblement Grenoble une ville pour tous. Délaissées par les autres listes dans cette campagne, les questions éducatives seront l’un des grands enjeux du prochain mandat. A Grenoble, la réforme bâclée des rythmes scolaires et le manque d’anticipation et d’investissements sur le bâti, sont en effet venus fragiliser encore plus des écoles déjà en grandes difficultés.
Communiqué du 17 mars 2014
Philippe Meirieu, chercheur et écrivain, spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie, apporte aujourd’hui ses conseils et son soutien à Eric Piolle et au Rassemblement Grenoble une ville pour tous.
[voir les extraits du compte-rendu de la visite par le Dauphiné Libéré.]
Délaissées par les autres listes dans cette campagne, les questions éducatives seront l’un des grands enjeux du prochain mandat. A Grenoble, la réforme bâclée des rythmes scolaires et le manque d’anticipation et d’investissements sur le bâti, sont en effet venus fragiliser encore plus des écoles déjà en grandes difficultés (sureffectifs, vétusté, cantines trop petites, etc.).
Eric Piolle et les candidats du Rassemblement présentent 11 engagements (extraits de nos 120 engagements pour Grenoble) pour soutenir et réinventer tous ensemble l’école de la République mais aussi construire une ville « co-éducatrice » et « à hauteur d’enfant ». Parmi ces engagements (en annexe), 3 propositions seront engagées dès les premiers mois du prochain mandat :
Une équipe municipale a le pouvoir d’agir sur de multiples leviers pour tourner nos écoles vers l’avenir. L’école de la République est fragilisée. C’est en répondant d’abord aux questions essentielles sur les bâtiments, en soutenant les professeurs et les personnels encadrant, en associant professionnels, parents d’élèves et acteurs de l’éducation populaire que nous trouverons les solutions concrètes pour des parcours éducatifs adaptés à chaque enfant. A Grenoble, il faut avant tout répondre à ces questions essentielles et soutenir les professeurs plutôt que de complexifier encore un peu plus leurs activités avec des gadgets hors-sujet, très couteux et jamais demandés, comme les tablettes numériques.
Philippe Meirieu a tenu à rencontrer Eric Piolle au Café des Enfants (pour plus d’informations, voir ici) afin de souligner que la place de l’enfant dans la ville ne se limite pas à son statut d’élève. Si l’école reste le lieu essentiel pour l’éducation des jeunes Grenoblois, c’est toute la ville qui doit donner de la place à ces citoyens en herbe.
L’état des écoles grenobloises, leur absence dans certains quartiers révèlent la gestion patrimoniale à courte vue de l’actuelle majorité́. Dès cette année, nous réaliserons un bilan précis des besoins en nombre de classes et d’écoles, et nous lancerons un plan pluriannuel d’investissements sur 10 ans pour construire ou étendre les équipements nécessaires, comme dans le secteur 1, rénover les groupes scolaires vétustes et retrouver des écoles à taille humaine. Ce plan devra permettre d’entrevoir une réduction des effectifs par classe. Les classes à horaires aménagés seront développées.
Dès avril 2014, nous ferons le bilan de la réforme des rythmes scolaires avec les enfants, les parents, les animateurs et les enseignants afin de pouvoir prendre les décisions nécessaires pour la rentrée de septembre 2014. Les propositions seront basées sur le respect du rythme de l’enfant, la mise à disposition de locaux adaptés et la professionnalisation des intervenants dans les temps périscolaires.
L’ensemble des fournitures scolaires, tout comme les sorties scolaires, seront financées intégralement par la collectivité́ pour éviter toute différenciation sociale dans le temps scolaire.
Nous privilégierons une approche éducative fondée sur la coéducation, visant le bien-être et l’émancipation. Dans la vie d’un enfant ou d’un jeune tous les temps comptent (celui de l’école, des loisirs, des copains, de la famille), tous les espaces aussi : espaces et équipements publics, écoles, environnement urbain et naturel. La Ville pensera l’éducation du jeune dans sa globalité́ et non comme un être segmenté. Les parents seront associes à l’élaboration du projet éducatif, de la conférence thématique aux lieux d’accueil parents-enfants en passant par des initiatives portées par les parents eux-mêmes. La coéducation, c’est reconnaitre à tout adulte en charge d’un enfant des compétences et parfois un nécessaire soutien.
Garantir un meilleur accès de tous à l’offre publique éducative de garde et d’accueil des petits enfants et enfants. Cela passe par une augmentation des places dans des crèches réparties équitablement sur la ville. La mixité́ sociale y sera assurée. Parallèlement, les crèches parentales ou associatives seront soutenues et des dispositifs particuliers seront développés pour les familles subissant des horaires atypiques.
Dans le respect du choix des familles, et en lien avec la Caisse d’Allocations Familiales et le Conseil Général, la Ville soutiendra les familles et les assistantes maternelles dans leurs relations, développera les Relais et autres lieux et temps collectifs et accompagnera les assistantes maternelles dans leur professionnalisation et la reconnaissance de leur métier.
Afin de favoriser pour les enfants et familles une bonne entrée à l’école, en particulier pour les enfants n’ayant jamais fréquenté de structure collective, la Ville contractera avec l’Éducation Nationale le développement de classes et d’actions passerelles fonctionnant avec des professionnels de l’école et des professionnels de la petite enfance.
Dans une approche éducative globale, le Projet Éducatif local pensera non seulement la complémentarité́ des acteurs éducatifs mais aussi la complémentarité́ des temps éducatifs. Nous veillerons à resserrer les liens entre l’école et le quartier. La Ville construira, avec les acteurs éducatifs, un parcours des droits et compétences à acquérir, en fonction des âges : fréquenter une structure collective, savoir nager, avoir découvert la montagne, découvrir les cultures étrangères, s’être familiarisé à l’environnement urbain, découvrir le théâtre ou le musée… Les enfants porteurs de handicap seront intégrés en milieu ordinaire dans toutes les activitéś, dans la mesure de leur bien-être et de la formation des animateurs.
La ville co-éducatrice, c’est aussi une ville qui pense l’éducation au-delà̀ des écoles et des modes pédagogiques. La Ville repensera son aménagement à l’échelle des enfants : développement des aires de jeux et parcs de proximité́, sécurisation des déplacements piétons et vélo, réduction des vitesses à proximité́ des équipements d’accueil d’enfants et de jeunes, mobilier urbain à taille d’enfants.
Les MJC, MPT et Maisons des habitants de la ville doivent être dynamisées dans les quartiers et porter des projets ambitieux d’éducation et de pratiques artistiques et culturelles. Nous porterons une attention particulière aux formes artistiques et pratiques culturelles émergentes en parallèle au soutien à une éducation à l’expression artistique.
Aller vers 100% de bio dans la restauration collective municipale (scolaires, personnes âgées, personnel) est possible tout en favorisant le local. Pour cela nous soutiendrons les petits producteurs (AMAP et marches) et développerons à l’échelle intercommunale une agriculture périurbaine de qualité́, créatrice d’emplois et préservant l’environnement. Cela permettra de pérenniser l’approvisionnement de la ville en produits agricoles sains, éthiques et durables. Nous créerons une structure pour produire et transformer des produits bio pour la restauration municipale. Nous diminuerons le gaspillage dans la restauration collective.
Dans le Dauphiné du dimanche 16 mars 2014, Matthieu Estrangin rend compte d’une conférence de presse tenue par deux co-listiers de « Grenoble, une ville pour tous », Raymond Avrillier et Vincent Fristot.
Lien vers l’article: « Raymond Avrillier s’intéresse à la naissance de GEG dans les années 80 »
En voici quelques extraits:
Les Grenoblois le savent bien, Raymond Avrillier ne lâche rien. Et le temps qui passe n’est pas, pour lui, une source de démotivation.
Ainsi, l’adjoint au maire honoraire de Grenoble s’est intéressé à la naissance de Gaz Électricité de Grenoble (GEG) au milieu des années 80, alors qu’Alain Carignon était maire de Grenoble.
Dans la capitale des Alpes, jusqu’en 1986, le service du gaz et de l’électricité était géré en régie municipale. C’est ensuite à la société d’économie mixte locale (SEML) GEG qu’est revenu ce service.
C’est sur ce changement que Raymond Avrillier et Vincent Fristot, tous les deux members de la liste d’Eric Piolle aux municipales, ont travaillé. « En creusant ce dossier, on s’est aperçu d’un nombre d’irrégularités très important, de faits graves », explique Vincent Fristot. […]
L’intégralité de l’article est accessible sur la version abonnée: « Raymond Avrillier s’intéresse à la naissance de GEG dans les années 80 »
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Politis a publié le jeudi 13 mars deux pages pour expliquer en quoi la liste « Grenoble, une ville pour tous » menée par Eric Piolle tentait de réinventer la gauche. Les interviews qui ont servi à cet article ont été filmées et montées pour en faire une petite vidéo de 5mn.
Politis a publié le jeudi 13 mars deux pages pour expliquer en quoi la liste « Grenoble, une ville pour tous » menée par Eric Piolle tentait de réinventer la gauche. Les interviews qui ont servi à cet article ont été filmées et montées pour en faire une petite vidéo de 5mn.
Lien vers la page de Politis: Municipales à Grenoble : union élargie de la gauche en alternative au PS
Tous droits réservés. © Politis.
LAHGGLO, association loi 1901, acteur de la vie démocratique intercommunale, rassemble des associations d’habitants des quartiers et communes de l’agglomération grenobloise. Elle a interrogé les candidats aux élections municipales sur le passage à la Métropole d’agglomération. Voici les réponses de notre liste « Grenoble Une ville pour tous »).
LAHGGLO, association loi 1901, acteur de la vie démocratique intercommunale, rassemble des associations d’habitants des quartiers et communes de l’agglomération grenobloise. Elle fait entendre la voix des citoyens qui vivent dans les communes et les quartiers de l’agglomération (voir leur site). Elle a interrogé les candidats aux élections municipales sur le passage à la Métropole d’agglomération. Voici les réponses de notre liste « Grenoble Une ville pour tous »).
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L’évolution législative va donner à la Métro de nouvelles compétences qui impacteront la vie quotidienne des habitants de la région grenobloise. Autant nous sommes convaincus que l’échelle de l’agglomération, voir de la Région Urbaine Grenobloise, est pertinente pour gérer les transports, les réseaux d’eau, d’énergie, de chauffage, … autant le basculement simultané de nombreuses compétences vers une métropole nous pose problème. Car le cadre actuel relève plus de la mise en concurrence des territoires entre eux, avec un faible souci d’aménagement solidaire du territoire alors que notre système économique a déjà tendance à polariser les richesses sur les métropoles, avec de surcroit la difficulté à exercer un contrôle citoyen sur les décisions des élus « métropolitains ». Mais nous veillerons à ce que la Métro agisse d’abord en fonction de l’intérêt général, en lien avec tous les territoires proches, les intercommunalités, les PNR, le département et la région.
La loi a prévu un grand nombre de compétences à transférer des communes à la Métropole. Notre priorité concerne les services publics à exercer au niveau intercommunal : eau, énergie et chauffage urbain pour lesquels une gestion publique favorable aux usagers est une priorité.
Compte tenu de l’ampleur des problèmes de logement sur le périmètre de la Métro et de l’impossibilité de les résoudre dans le cadre d’une vision communale, mais aussi d’autres enjeux (déplacements, trames vertes et eau, paysages) nous sommes favorables à un PLUI. Nous avons aussi l’ambition de créer un outil de construction publique de logements destinés à la location sans subventions, et à loyer abordable. Il faut que l’EPFL ait des moyens accrus de portage du foncier et utilisera la préemption pour retrouver une maîtrise publique sur le foncier.
Le débat entre élus est une nécessité, il est permanent étant donné le nombre de dossiers. Une limitation des débats au seuls élus en situation de « compétence » ou en « délégation » n’a pas de sens dans une assemblée qui délibère et même vis-à-vis des citoyens dans les réunions publiques.
Nous souhaitons refonder les pratiques de construction des politiques publiques pour sortir des « arrangements entre amis » qui minent l’idée même de solidarité entre territoires urbains et ruraux de la métropole. Il est clair que de mauvaises habitudes ont été prises et l’écoute des petites communes devra être améliorée. Pour nous les schémas d’orientation, souvent de qualité, tels que le SCOT ou le SDEC (Schéma d’Equipement Commercial), devront à l’avenir être vraiment respectés.
Nous voulons que la rationalisation induite par la métropolisation se fasse de façon concertée avec les personnels concernés de façon à améliorer le service public rendu, qui doit participer au « bouclier social » que nous souhaitons construire. Nous nous engageons à ne pas augmenter la pression fiscale de la Ville et de la Métro.
Nous avons rédigé 9 propositions spécifiques pour la métropole qui formalisent notre réponse écologique, solidaire, démocratique aux enjeux métropolitains. Les propositions suivantes, extraites de nos 120 engagements pour Grenoble, répondent à vos questionnements sur les projets intercommunaux.
Des régies publiques d’agglomération pour ce qui concernent l’eau, les déchets, l’énergie et le chauffage urbain seront parmi nos priorités. Le maintien d’une gestion publique des transports aussi ! Plus efficaces, moins coûteux, plus écologiques, ces services publics nous permettront de mettre en œuvre une tarification sociale, allant jusqu’à la gratuité pour les faibles revenus et les plus jeunes dans les transports publics, fondé sur le principe de progressivité (premières tranches gratuites pour l’eau, tarification sociale de l’énergie). Autant de moyens, en situation de crise de rendre du pouvoir d’achat aux grenoblois.
Le développement économique doit être mis au service du mieux-être de tous. A l’image de l’ESS, nous soutiendrons les activités caractérisées par leur utilité sociale, les conditions des salariés et l’impact environnemental de la production. Les formes coopératives seront privilégiées. Les groupes liés aux paradis fiscaux ou rémunérant leurs actionnaires seront exclus de l’aide publique qui se résume bien souvent pour eux à un effet d’aubaine. De manière générale seront privilégiées les aides remboursables plutôt que les subventions. Ainsi, c’est l’économie locale et la création d’emplois non-délocalisables qui seront soutenues effectivement.
Certains équipements, culturels ou sportifs en particulier, sont utilisés par l’ensemble des habitants de l’agglomération. Il serait donc pertinent qu’elle en est la gestion, ce qui de surcroît en favoriserait la mutualisation. On pourrait évoquer les piscines pour lesquelles il est nécessaire d’élaborer un plan d’agglomération, la Maison de la culture, Alpexpo. Promouvoir une gestion intercommunale ne signifie pas que, pour autant, tout est réglé. Pour ce qui concerne le Stades des Alpes, il est absolument nécessaire de mener le débat avec la population sur son devenir et son ouverture à d’autres disciplines sportives que le football. Les 90 millions d’euro qui lui ont été consacrés exigent au moins qu’il soit utilisé.
La Métro disposera de l’intégralité des leviers en matière de politique de logement. Nous agirons en faveur de l’augmentation de logements sociaux, de la lutte contre les logements vides et les mètres carrés inoccupés. Nous proposerons de mettre à disposition de l’agglo notre outil public de construction de logements destinés à la location avec des loyers accessibles aux revenus moyens. Il est absolument nécessaire au vu des enjeux écologiques et sociaux (réduction des coûts d’énergie) d’amplifier fortement un plan de rénovation énergétique des bâtiments.
Le logement étudiant à Grenoble doit être l’objet d’une attention particulière. Le manque de logements CROUS à faible coût est criant, tant l’Etat s’en est peu préoccupé. Non seulement cela aggrave la précarité de la jeunesse mais cette situation participe de la spéculation immobilière et l’augmentation des loyers. Les subventions versées aux communes seront conditionnées au respect de l’obligation légale de construction de logements sociaux pour atteindre les 25 % requis dans chacune des communes concernées.
L’intervention de la Métro sera recentrée sur ses compétences effectives en matière d’enseignement supérieur et de recherche : équipements et aménagement du territoire, services publics de qualité, travail en partenariat avec les acteurs de l’université et de la recherche au service de leurs besoins, insertion de l’université dans la ville.
Le soutien à la recherche doit reposer sur une stratégie et un plan global qui seront délibérés, évalués par des experts indépendants, et audités quant à leurs risques technologiques. En tout état de cause, nous soutiendrons prioritairement l’émergence à Grenoble de pôles de recherche autour de l’évaluation des risques potentiels liés aux nanotechnologies, la climatologie, l’énergie, les sciences sociales… Nous veillerons à ce que le soutien accordé aux deux campus « Presqu’île » et « Domaine Universitaire » soit équilibré.
Augmenter la part de bio dans notre consommation, privilégier la production locale ne resteront que des engagements vains si on n’agit pas sur la préservation et l’installation d’exploitations agricoles locales.
Il faut réussir un aménagement du territoire équilibré, qui maîtrise l’urbanisation et la consommation effrénée du foncier, qui permette de choisir son cadre de vie dans la diversité qu’offre l’agglomération. Laisser faire le marché en la matière ne favorise que la spéculation, le gâchis d’espaces, l’étalement urbain, l’artificialisation des sols. De ce point de vue, les moyens alloués à la maîtrise du foncier seront augmentés.
Les terres agricoles ou à destination de cette activité doivent être absolument sanctuarisées et étendues, c’est une nécessité si on veut augmenter la part de bio et de production locale dans nos consommations.
Les trames vertes et bleues doivent être qualifiées et protégées. Elles permettent l’accès aux espaces naturels et la préservation de la biodiversité.
Les investissements de l’agglomération doivent bénéficier à toutes les communes et leurs habitants et non aux seules communes du cœur d’agglo. Les petites communes doivent trouver toute leur place dans les politiques métropolitaines. Lorsque nous évoquons un développement multipolaire, cela signifie, qu’à l’échelle de bassins de vie, nous créerons les conditions d’accès à des services (logements, activités, service public, commerces, productions caractérisées par leur utilité sociale, si nécessaire dans une logique de relocalisation) avec un bon maillage de transports en commun permettant de la mobilité. On crée des conditions d’égal accès à des services et enfin on lutte sur un plan écologique contre les déplacements inutiles.
Voir infra votre question suivante
Les politiques d’austérité actuelles vont priver de ressources les communes et la Métro. Nous nous engageons à ne pas augmenter les taux ni à la ville ni à la Métro et nous nous mobiliserons pour que les dotations de l’Etat soient maintenues ou augmentées. La fiscalité locale étant très injuste socialement, nous agirons pour une profonde réforme nationale de son assiette et de son fonctionnement. Une formation des citoyens sur les budgets de la commune et de la Métro sera mise en place pour permettre aux habitants de comprendre leur structure et les choix effectués.
Nous adopterons des mécanismes permettant d’associer les citoyens aux grandes décisions et leur permettant de connaître les enjeux métropolitains. En premier lieu, le Conseil Local de Développement verra son poids augmenté et son fonctionnement révisé pour qu’il puisse rendre des avis plus systématiquement qu’aujourd’hui sur les politiques de la métropole. Nous créerons des guichets d’information et d’orientation sur les politiques de la Métro dans les communes. Nous sommes opposés au cumul des fonctions de maire de la ville centre et de président-e d’agglo, par principe car chacune de ces fonctions est d’importance et mérite qu’on s’y consacre à temps plein, mais aussi car nous voulons un développement équilibré de l’agglo et non au seul profit de la ville centre.
Et pour les quartiers nos 20 premières propositions pour Une ville à la démocratie renouvelée fournissent un ensemble cohérent montrant une vision moderne de la vie politique locale. Nous ne reproduisons ici que les titres de ces propositions, dont nous avons voulu souligner l’importance en les plaçant en premier dans notre liste :
Pour le printemps, le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes « Grenoble une ville pour tous » invite les Grenoblois à planter les fleurs du Grenoble de demain !
Pour le printemps, le Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes « Grenoble une ville pour tous » invite les Grenoblois à planter les fleurs du Grenoble de demain ! 1000 sachets de graines de fleurs ont été distribués au citoyens, pour fleurir la ville et faire de Grenoble une ville pour tous !
La ministre du logement, Cécile Duflot, est venue visiter l’écoquartier de la caserne de Bonne à Grenoble en compagnie de l’ancien adjoint à l’Urbanisme, Pierre Kermen. Ce fut l’occasion aussi de soutenir la candidature d’Eric Piolle. Plusieurs médias locaux (Place Gre’Net, Dauphiné Libéré, Grenews et France 3 Alpes) se sont fait l’écho de cette visite.
Ce vendredi 14 mars à 20h30, TéléGrenoble a proposé son 8ème débat « Municipales 2014″ avec les principaux candidats pour la ville de Grenoble. Eric Piolle y a participé.
Les Antennes est un journal gratuit citoyen de la région Grenobloise. Après avoir aidé des allocataires du RSA à interroger les candidats à interroger les candidats, c’est au tour des jeunes de le faire par vidéo. Voici la vidéo tournée avec Eric Piolle.
Le quotidien Belge, La Libre Belgique, s’intéresse aussi à l’actualité Grenobloise et à l’épisode de pollution en période électorale. Le journal reprend une dépêche AFP dans un article intitulé : « Grenoble: la gratuité des transports moins forte que la voiture » dans son édition du 14 mars 2014.
Voici quelques extraits:
Au cœur des Alpes, Grenoble, à l’image de nombreuses villes en France, est touchée par un épisode de pollution qui a conduit à rendre les transports publics gratuits, sans effet notable sur les habitudes des usagers de la route.
Depuis le début de la une semaine, les Grenoblois se sont habitués à voir disparaître les sommets enneigés des Alpes derrière un épais nuage de pollution.
L’épisode de pollution aux particules, commencé mardi avec le franchissement du seuil d’information, restait marqué vendredi avec environ 60 microgrammes de particules par m3 d’air, selon Air Rhône Alpes. […]
« A Grenoble, on a reculé ces dernières années dans la protection de l’atmosphère« , estime ainsi Éric Piolle, tête de liste EELV, en affirmant avoir « gagné une bataille culturelle » avec la gratuité décidée vendredi.
La ministre du Logement Cécile Duflot, venue lui apporter son soutien, a elle aussi plaidé en faveur de la gratuité des transports « de manière quasiment automatique » et pour des « mesures de restriction de la circulation« . […]
L’intégralité de l’article est accessible ici: « Grenoble: la gratuité des transports moins forte que la voiture »
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