Contrat de rivière Doubs, signé

Eric DURAND

L’idée est simple : intervenir « dans une démarche globale » sur la rivière du Doubs, de la frontière suisse à la confluence avec la Saône, à Verdun-sur-le-Doubs. Coût : 26,6 millions d’euros.

C’est l’EPTB Saône et Doubs, syndicat mixte entre conseils régionaux, départementaux, et collectivités, qui mène la barque.

Le contrat, signé lundi 7 juillet et qui s’étale de 2014 à 2020, prévoit entre autres de limiter la pollution de la rivière. Une grande première sur ce cours d’eau.

« Une eau médiocre »

« Il faut dire que le Doubs a la réputation d’avoir une qualité de l’eau médiocre », concède Eric Durand, conseiller régional et président du comité de rivière créé pour l’occasion.

Alors, quelles actions ? Par exemple, certains bâtiments agricoles seront remis aux normes. Les mortes comblées par les cannes de maïs lors des inondations, pourront être dégagées.

La pollution n’est pas la seule dans le collimateur. La « continuité sédimentaire », selon les mots d’Eric Durand, sera aussi améliorée.

Concrètement, des seuils de barrages seront aussi enlevés, jugés négatifs pour la faune piscicole.

Et lorsque cela n’est pas le cas, des passes à poissons seront construites.