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Négociations internationales sur le climat : il ne faut pas céder à la fatalité

Image communiqué de presse

3 décembre 2010

Réunie à Cancun (Mexique) depuis le 29 novembre et jusqu’au 10 décembre, la conférence annuelle des Nations unies sur les dérèglements climatiques constitue une nouvelle étape cruciale.   

La conférence de l’année dernière à Copenhague n’a pas permis d’aboutir à l’adoption d’un traité international contraignant : si l’engagement de limiter l’augmentation de la température mondiale à 2 degrés a été pris, aucun mécanisme crédible n’a été mis en place par la communauté internationale pour atteindre cet objectif.   

Il convient de rappeler que le protocole de Kyoto expirera dès 2012 ! Et les observations scientifiques sont de plus en plus préoccupantes : l’année 2010 est d’ores et déjà considérée comme la plus chaude jamais mesurée (en 131 ans de statistiques sur le climat) ! Il est de plus en plus urgent d’agir.   

Compte tenu des faibles engagements évoqués par les différentes parties en amont de la conférence de Cancun, les conditions ne sont malheureusement toujours pas remplies pour pouvoir déboucher sur l’adoption du traité international qu’on espérait déjà à Copenhague.   

Il est possible cependant qu’à Cancun soient jetées les bases d’un accord équitable et juridiquement contraignant qui serait alors adopté en décembre 2011 à Durban (Afrique du Sud). Pour que ce scénario ait une chance de se produire, les gouvernements, et le gouvernement français en particulier, ont le devoir d’être ambitieux et donc de s’affranchir des lobbies.   

Il s’agit d’engager nos sociétés sur la voie d’une transformation écologique et sociale : une transition qui doit permettre de combiner respect de l’environnement et meilleure satisfaction des besoins humains. A cette fin, des instruments monétaires et fiscaux doivent être mis en place par les gouvernements : une finance carbone au service de la solidarité climatique, une taxation des profits sur les flux financiers spéculatifs …   

C’est aussi dans cette voie que nous travaillons à l’échelle de la région Centre en fixant comme objectif au plan Climat-Energie régional de diminuer de 40% les émissions de gaz à effet de serre dans les 10 prochaines années. 

Pour le groupe des élu-es « Europe Ecologie région Centre », 
Gilles Deguet, Vice-président délégué Energie-climat, Eau, Air, Déchets 
Jean Delavergne, Président du groupe