Accueil Les 9 élu-es du groupe écologiste Karim Laanaya (Page 2)

Karim Laanaya

Biographie

Militant associatif, il s’est engagé dans de multiples causes, de la lutte contre le racisme aux mouvements s’opposant aux guerres du Golfe, d’Afghanistan ou d’Irak.

Il est le cofondateur du réseau Europe-Ecologie – Eure-et-Loir.

Conseiller régional

– Membre de la commission « Culture et créativité numérique »

Photo Karium Laanaya

Karim Laanaya

Réprésentations

Culture O Centre (agence régionale pour le développement culturel) ● Vice-président du PNR Perche ● Contrat de pays Perche ● Contrat de pays Dunois ● Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) de Châteaudun

Dans la presse

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Les interventions de Karim Laanaya

Ferroviaire : le projet de gare TGV à Courtalain n’a pas de sens

Portrait Karim Laanaya

Intervention de Karim Laanaya  Monsieur le Président, je profite de ce débat pour le relier au projet de gare TGV en Eure-et-Loir, et inviter le Conseil régional à ne surtout pas financer ni ce projet, ni les études qui pourraient s’y rapporter.En Eure-et-Loir, donc, on continue de faire rêver la population avec un projet de gare TGV à Arrou-Courtalain, à grand renfort de visites ministérielles et autres coups médiatiques.Ce projet n’est pas viable et manque de clarté dans son contenu. De quoi s’agit-il exactement ?Aucun chiffrage n’est annoncé. Nous ne savons pas non plus qui paierait la facture de ce qui s’apparente à un attrape-mouche électoral. J’ajouterai que c’est de la diversion : pendant qu’on amuse la galerie, on ne s’occupe pas des vrais problèmes.Dans un contexte économique et financier aussi difficile qu’inédit, la maîtrise des finances publiques devrait être de rigueur. Et elle est de notre responsabilité !Il y avait récemment un très bon reportage télévisé qui montrait que l’entretien actuel des LGV est un gouffre financier et, d’ailleurs, qu’il se fait largement au détriment des lignes ferroviaires classiques, pourtant moins chères à entretenir et pourtant très mal en point en Eure-et-Loir. Et au fond, ce reportage montrait que le TGV n’avait qu’un avenir très limité.Si l’idée d’une gare TGV semble séduisante, il apparaît qu’elle bénéficierait surtout à des hommes d’affaires et des touristes fortunés, qui ne feraient que transiter à Arrou-Courtalain, mais bien peu aux Euréliens. D’autant que les prix des billets pour emprunter les TGV sont de plus en plus onéreux et s’adressent en effet à une certaine clientèle.Par ailleurs, nous l’avons déjà dit, partout où des gares TGV ont été aménagées, le prix de l’immobilier a flambé dans un large périmètre, y rendant difficile, voire impossible, l’accès au logement , en particulier pour les revenus modestes.Est-ce cela le type de société que nous voulons voir se développer, c’est-à-dire une société de ghettos ?Il faut être bien naïf pour croire qu’un TGV s’arrêtera un jour à Arrou-Courtalain, alors qu’une gare TGV existe à Vendôme (Loir-et-Cher), à une quarantaine de kilomètres plus au sud. La SNCF ne s’appuiera que sur la viabilité commerciale d’un tel projet pour s’y associer. Autant dire que la gare TGV d’Arrou-Courtalain est loin d’être sa priorité aujourd’hui !La réalité est que ce projet est un non-sens en terme d’aménagement durable et équilibré du territoire. Il s’agirait tout au mieux d’une sorte d’enclave parisienne en Eure-et-Loir.Plusieurs centaines de milliers d’euros ont été déjà engloutis, au frais du contribuable, à travers des études généreusement financées par les Conseils généraux d’Eure-et-Loir et du Loir-et-Cher.A l’heure où s’ouvre une période électorale importante, il faut avoir le courage politique de dire et d’expliquer à nos concitoyens que nous ne pourrons pas tout financer, et que l’époque où l’État et les collectivités territoriales finançaient un peu tout et n’importe quoi est définitivement révolue.Ces projets insensés, au moins sur le plan financier, et dont l’utilité n’est pas avérée, se font potentiellement au détriment de services publics de proximité : les crèches, les écoles, les hôpitaux…Notre conviction profonde est que ni le POCL ni la gare TGV en Eure-et-Loir ne verront le jour. En vérité, personne dans cet hémicycle n’y croit réellement. Ce sont des chimères. Mais nous assistons à une sorte de comédie, avec des faux débats, notamment en ce qui concerne le tracé du POCL.Je le répète : ces projets n’aboutiront jamais. Autant les abandonner aujourd’hui, nous gagnerons du temps et de l’argent !La priorité doit aller à l’amélioration des lignes existantes en Eure-et-Loir et en région Centre, mais aussi au projet déjà avancé de la réouverture aux voyageurs de la ligne Chartres-Orléans, essentiellement à la charge de la Région puisque la participation de l’État est marginale.Et dans la continuité de l’axe Chartres-Orléans, la prochaine étape indispensable à un bon maillage ferroviaire départemental est l’étude de la réouverture de la ligne Chartres-Dreux, comme la Région s’est d’ailleurs engagée à le faire.  ...

Projets artistiques et culturels de territoire (PACT)

Portrait Karim Laanaya

Intervention de Karim Laanaya  Monsieur le Président, si nous avions des craintes il y a encore quelques mois, lorsque l’idée de réformer les contrats de saisons culturelles avait commencé à émerger, nous disons aujourd’hui avec force que ces craintes se sont évanouies en grande partie, au vu de ce rapport tout à fait pertinent et cohérent. ...

Reportage 11 Juillet 2011 Itw Karim Laanaya EELV extrait 19-20 France 3 Centre

Reportage sur le projet de 3e aéroport à BeauvilliersInterview de Karim Laanaya élu Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre.19/20 du 11juillet 2011 sur France 3 centrehttp://centre.france3.fr/info/ ...

SNIT et avenir de la RN 154

Portrait Karim Laanaya

Intervention de Karim Laanaya Nous sommes étonnés de constater que l’axe Chartres-Orléans n’est évoqué, dans l’avant-projet consolidé de SNIT, qu’à travers son volet routier, ou plutôt autoroutier, puisque c’est bel et bien de l’autoroute dont il s’agit. Un projet d’autoroute activement soutenu par le Conseil général et les parlementaires d’Eure-et-Loir… avec la complicité d’une partie de la gauche départementale.C’est d’autant plus étonnant que cette autoroute va à l’encontre des principes du Grenelle de l’Environnement qui sont abondamment rappelés dans ce document. Par exemple : ...

Débat d’actualité : réforme des collectivités territoriales

Portrait Karim Laanaya

Intervention de Karim Laanaya. Monsieur le Président, au vu de la crise que nous subissons, cette réforme des collectivités est loin d’être une urgence ou une priorité pour une large majorité de nos concitoyens pour qui les difficultés à vivre - ou survivre - sont chaque jour un peu plus nombreuses ; à cette crise s’ajoute des mesures gouvernementales inadaptées et plus anti-sociales les unes que les autres, à commencer par la réforme sur les retraites (et si nous n’étions pas réunis aujourd’hui en session plénière, nous serions dans la rue pour dire aussi notre mécontentement).   Cette réforme des collectivités n’est donc pas prioritaire, d’autant qu’elle sent la magouille électorale à plein nez, l’objectif étant pour Nicolas Sarkozy d’éliminer toute forme de contre-pouvoirs politiques.   De même, dans un contexte de désengagement massif de l’Etat vis-à-vis des territoires et des collectivités, nous craignons que cette réforme ne soit qu’une étape supplémentaire du gouvernement pour ne plus assumer ses responsabilités et pour mieux se désengager encore. D’ailleurs, la décision gouvernementale de supprimer la taxe professionnelle, ressource vitale en particulier pour les communes, contraint les collectivités à naviguer à vue et les empêche de préparer sereinement leurs prochains budgets, puisque nous ne savons toujours pas par quoi la taxe professionnelle sera remplacée.   Sa Majesté Nicolas Sarkozy n’a pas daigné associer les élus régionaux, pourtant concernés au premier chef, à ce projet de réforme. Dont acte.   Monsieur le président, ne nous méprenons pas, les écologistes ont toujours été favorables à l’idée d’une réforme des collectivités, et depuis une vingtaine, nous avons fait différentes propositions dans ce sens. D’ailleurs, il y a un an ou deux, lors des 1ers travaux de la Commission Balladur, nous pensions avoir été entendu, puisque certaines pistes intéressantes et pertinentes commençaient à se dégager, mais tous ces travaux, depuis, (un peu comme le grenelle de l’Environnement) ont été passés à la moulinette élyséenne, encore une fois pour des raisons électoralistes.   Pour rappel, les écologistes se sont toujours prononcés pour une organisation institutionnelle à trois niveaux : les Régions, les communes et de grandes communautés intercommunales, c’est-à-dire les agglomérations et des communautés de communes élargies, à condition que ces communautés intercommunales deviennent des collectivités territoriales de plein droit avec des assemblées élues au suffrage universel.   De plus, nous sommes clairement favorables à la suppression non pas des départements en tant que tels, mais à la suppression des conseils généraux, archaïques à plus d’un titre, notamment dans leur représentation sociale ; bref, il s’agirait de dépoussiérer un tant soit peu la vieille France, la France des cantons, la France des notables.   Or c’est très exactement l’inverse qui se produira avec le fameux conseiller territorial, si toutefois le projet de réforme arrive à son terme. On s’oriente donc vers une  formidable régression institutionnelle et démocratique, assortie  d’une recentralisation des pouvoirs, c’est sans précédent.   Monsieur le Président, chacun s’accorde à le reconnaître, les structures territoriales de notre pays sont caractérisées par une extraordinaire superposition d’échelons aux compétences enchevêtrées. Le système est devenu illisible pour les citoyens et le déficit démocratique est patent. Ce système est aussi de plus en plus coûteux et inefficace. La multiplication des strates territoriales implique des coûts de coordination très élevés : le co-financement est devenu la règle, et le financement unique l’exception. Nos politiques d’investissement ne sont plus rationnelles. Et les affaires publiques ne sont pas gérées à la bonne échelle.   Après avoir transformé les régions en collectivités locales en 1982, les gouvernements successifs ont encouragé le développement d’une nouvelle échelle de gestion des problèmes publics : l’échelle intercommunale. Pour autant, par défaut de courage politique, les gouvernements successifs se sont révélés incapables de mener la réforme à son terme. Le chantier de la réforme territoriale est largement inachevé. Le lobby des maires et des conseillers généraux, puissants au Parlement du fait du cumul des mandats, ont jusqu’ici fait échouer les tentatives d’une vraie réforme.   Aujourd’hui, la politique ne peut être crédible que si elle sait étendre la surface des institutions au-delà du territoire étriqué des institutions héritées de la France de Napoléon 1er. L’architecture institutionnelle ne doit plus être le reflet du passé.   Il faudrait donc refonder cette organisation sur de nouveaux espaces de projet reposant sur des bassins de vie, de service et d’emplois redessinés par les pratiques résidentielles et les mobilités quotidiennes. Il est temps de prendre conscience des interdépendances et des solidarités qui dépassent les simples frontières communales et souvent même les frontières des communautés existantes. Il faut fédérer de nouveaux territoires en s’affranchissant des intérêts particuliers et des héritages historiques. La restructuration de notre espace national s'impose donc, centrée sur la recherche de territoires pertinents, c'est à dire des espaces qui structurent la vie, ceux des nouveaux territoires vécus, ceux des aires de déplacement domicile travail.   Les départements, héritages d’une histoire séculaire, pourraient subsister en tant que circonscriptions de l’action de l’Etat. Mais les conseils généraux seraient supprimés. Leurs compétences et leurs ressources seraient redistribuées pour partie aux communautés intercommunales, pour partie aux régions.    Conforter les Régions   La suppression des conseils généraux et le transfert d’une part de leurs attributions aux régions permettraient enfin de constituer des régions plus puissantes, aptes à soutenir la comparaison européenne et capables de définir des stratégies de développement économique. Elle permettrait aussi d’assurer une plus grande solidarité et une meilleure redistribution des richesses au sein des régions.  Naturellement, cette réforme des collectivités ne peut se faire sans une profonde réforme de la fiscalité locale, assurant à la fois l’autonomie nécessaire aux collectivités (en particulier les régions) et renforçant la responsabilité des assemblées élues  vis-à-vis des citoyens.   Un mode de scrutin identique aux élections locales   S’agissant du mode de scrutin, les écologistes se sont toujours prononcés pour un mode de scrutin identique à l’élection des conseils municipaux, des conseils communautaires et des conseils régionaux. L’adoption d’un mode de scrutin identique pour toutes les élections assurerait une plus grande clarté aux électeurs.   Tous les conseils locaux seraient élus au  scrutin proportionnel à deux tours, avec seuil d’admission des sièges fixé à 5 % assorti d’une prime majoritaire de 25 % en faveur de la liste arrivée en tête. Ce mode de scrutin a fait la preuve de son efficacité. Sa généralisation à l’ensemble des scrutins locaux serait un gage de clarté, d’équité et de lisibilité pour les citoyens.   L’application de ce mode de scrutin permettrait  de prendre en compte l’objectif constitutionnel de parité affirmé à l’article premier de notre constitution, celui d’un « égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ».   L’application de ce mode de scrutin permettrait de mieux garantir les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation, objectif constitutionnel figurant à l’article 4 de la constitution.   L’application de ce mode de scrutin offrirait la garantie d’un accroissement de la représentativité  sociale des élus. De fait, les études publiées montrent en effet que le portrait social de l’élu local issu du scrutin uninominal majoritaire n’est pas à l’image de la population qu’il est censé représenter. Il s’agit trop souvent d’un homme, âgé de plus de 50 ou 60 ans, issu de milieux favorisés, exerçant une fonction d’encadrement dans le secteur public ou une profession libérale. La généralisation d’un scrutin de liste aux élections locales permettrait ainsi d’introduire une plus grande diversité au sein des conseils locaux afin que leur composition reflète davantage la population représentée. ...