La semaine de l’égalité professionnelle a été lancée lundi et se terminera le 20 octobre. Initiative du Ministère des Droits des femmes, cette semaine de sensibilisation vise à favoriser une prise de conscience collective de l’intérêt de résorber les inégalités professionnelles entre les hommes et les femmes.

Aujourd’hui,  80% des postes à temps partiels sont occupés par des femmes  et l’écart de salaire entre les femmes et les hommes s’élève à 27%. Des chiffres éloquents qui illustrent le chemin qu’il reste à parcourir.

Il n’est pas acceptable que des salariés en l’occurrence des salariées soient moins bien rémunérées au seul motif qu’elles sont des femmes. Cela parait aberrant en le disant et pourtant c’est une réalité qu’il nous faut combattre.

« L’égalité professionnelle en matière d’accès au plein emploi ou d’égalité des salaires constitue une opportunité économique et sociale. » précise Claudie Boileau conseillère régionale en charge de la politique égalité femme-homme. Elle ajoute : « Il est urgent que les pratiques en matière de rémunération évoluent. Et il est à mon sens indispensable de tenir compte des inquiétudes des petites entreprises et structures qui, parce qu’elles rencontrent des difficultés financières, ont du mal à appliquer l’égalité salariale. Nous devons travailler avec l’ensemble de nos partenaires pour les accompagner dans cette démarche. »

Jean-Philippe Magnen, vice-président de la Région en charge de l’emploi, de la formation professionnelle et des métiers de demain, poursuit : « L’approche intégrée de nos politiques en matière d’accès à l’emploi et de développement économique  – qui s’adressent  à toutes et tous – doit être amplifiée et complétée. Nous devons aussi imaginer des politiques innovantes dédiées à l’égalité professionnelle sans toutefois stigmatiser. L’exemple de l’action éducative pour favoriser la mixité dans les parcours de formation professionnelle portée par mes collègues Joëlle Remoissenet et Matthieu Orphelin en est une illustration ».

Pour les écologistes, travailler en amont et lutter contre les idées reçues est indispensable pour inscrire l’égalité professionnelle comme une valeur commune et incontournable.