Politique formation et handicap : pour une société plus solidaire
Aujourd’hui, mardi 31 mai, j’ai eu le plaisir d’introduire la rencontre régionale avec l’Agefiph. Ce séminaire d’échange avec notre partenaire constitue un point d’étape. C’est le moment d’établir un bilan des avancées et de tracer de nouvelles perspectives.
Si cette journée revêt une importance particulière pour moi c’est aussi parce que j’ai débuté ma vie active en créant au début des années 90 une structure d’aide à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. Cette association s’est très vite appuyée sur le développement et la mise en réseau de l’ensemble des acteurs. C’est cette expérience qui m’a donné envie de me battre pour plus de solidarité, d’équité. Aujourd’hui, je mesure le chemin parcouru dans ce domaine.
Le partenariat Région-Agefiph en est un bon exemple. Même si nous sommes encore loin d’un accès égal à la formation et au travail pour les personnes en situation de handicap, nous sommes sur la bonne voie. La part des jeunes apprentis travailleurs handicapés augmente progressivement. Idem dans la formation continue puisqu’en 2008, les stagiaires handicapés représentaient 5,2% du public accueilli et 6,4% en 2010.
L’accès à la qualification est plus qu’indispensable pour toutes ces personnes qui sont confrontées directement à la discrimination. Pour qui il faut trop souvent faire plus que les autres ses preuves. La formation c’est non seulement acquérir des compétences mais aussi prendre confiance en soi.
Le partenariat avec l’Agefiph propose ainsi un plan d’action qui vise à :
- Renforcer l’information des acteurs de l’insertion, de l’orientation et de la formation professionnelle et l’appropriation des dispositifs,
- Optimiser les conditions d’accueil des personnes en situation de handicap,
Avec pour objectif chiffré d’augmenter de 15% le nombre de personnes en situation de handicap dans les programmes pré-qualifiants et qualifiants. Pour cela, la région finance le programme à hauteur de 7 565 812 € sur deux années.
La lutte contre les discriminations est un axe majeur des politiques régionales. Elle doit irriguer l’ensemble de nos actions pour que chaque homme et chaque femme puisse trouver une place, réaliser ses projets, s’épanouir simplement.