En début de semaine, Stéphane Le Foll présentait le nouveau plan Ambition bio 2017. Malgré ses insuffisances, ce plan atteste, enfin, d’une prise de conscience quant à la nécessité de mieux soutenir l’agriculture biologique. Il était temps !

Depuis de nombreuses années, les écologistes se battent en vue d’un changement de modèle agricole. Pour Jacques Cochy, élu régional en charge de la PAC à la Commission internationale, « La production biologique représente le meilleur modèle pour répondre aux défis planétaires et aux enjeux actuels que sont l’alimentation et la santé, le maintien de la biodiversité, ou le développement économique et durable des territoires ».

Depuis 2004, les élu-e-s écologistes œuvrent en Pays de la Loire pour soutenir le développement de la filière bio.En 2010, ils ont soutenu l’objectif de doublement des surfaces cultivées en bio d’ici la fin de leur mandat.  Ils n’ont pas attendu  les déclarations de Monsieur Le Foll pour développer les circuits courts de qualité ou s’engager dans une politique de restauration durable, 100 % non OGM. « Aujourd’hui », précise Joëlle Remoissenet, élue en charge de la politique restauration à la Commission Education et Apprentissage présidée par Matthieu Orphelin, « Les produits bio et labellisés représentent déjà dans certains établissements scolaires plus de 20 % de l’approvisionnement et le 14 juin prochain, ce sont 100 % de nos lycées qui seront inscrits dans la démarche ».

Alors oui, ce plan est un signe positif mais il est encore bien loin des moyens attendus pour permettre la transition agricole dont nous avons besoin ! Le modèle de production que nous subissons depuis 50 ans a suffisamment montré ses limites.  La conversion massive de l’agriculture est aujourd’hui  une urgence et une nécessité.