Samedi 13 octobre à l’appel de Sortir du Nucléaire, des milliers de militants se sont une nouvelle fois mobilisés dans toute la France pour dire non au nucléaire.

Les militants et citoyens du grand Ouest se sont retrouvés en Mayenne. Au total, ce sont près de 4 000 personnes qui ont défilé à Laval, faisant de cette mobilisation la plus importante du territoire. Il faut dire que l’Ouest est particulièrement concerné : EPR de Flamanville, ligne THT Cotentin-Maine… Et les combats contre ces installations sont régulièrement marqués par le harcèlement des forces de l’ordre à l’égard des opposants. Certes, sur le terrain, une certaine résignation se manifeste ici ou là, mais l’opposition reste vivace !

Les élu-e-s régionaux EELV des Pays de la Loire sont venus en nombre aux côtés des militants. Ils ont réaffirmé leur soutien aux riverains malmenés et exigé, une nouvelle fois, la conduite d’une étude épidémiologique avant toute nouvelle construction de ligne THT.

« La légitimité est du côté des opposants à la ligne THT : leurs craintes et leurs propositions n’ont pas été prises en compte. Les recours contre la DUP ne sont même pas encore  étudiés, et les travaux sont  pourtant déjà presque achevés ! » a dénoncé Michel Perrier, élu régional mayennais.

Ce fut également l’occasion de rappeler l’importance et l’urgence de la transition énergétique,un message porté par les écologistes en région, au niveau national et européen. , Pascal Durand, secrétaire national du mouvement, Jean-Vincent Placé, président du groupe EÉLV au Sénat et Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée, étaient d’ailleurs  présents symboliquement à ce rassemblement.

Pour Jean-Philippe Magnen, élu régional et porte parole national d’EELV : « La transition énergétique est une nécessité et une opportunité, pas une contrainte.. Ce n’est pas non plus un objectif inatteignable, nous en connaissons les ingrédients : efficacité, sobriété et énergies renouvelables. A nous de continuer de nous mobiliser, de convaincre et d’agir »

EELV continue de l’affirmer : sortir en 20 ans du nucléaire est économiquement viable, socialement responsable et écologiquement soutenable. La poursuite onéreuse du programme nucléaire français, notamment la construction d’un EPR à Flamanville, bloque les politiques d’économies d’énergies, freine le développement des énergies renouvelables et empêche les mutations industrielles indispensables à la transition énergétique.

Avec une véritable volonté politique et des investissements utiles, nous pouvons avancer vite et saisir cette opportunité.