Les élus régionaux EELV s’appuient sur la coopération interrégionale pour faire avancer les dossiers
Les élus écologistes, pour faire avancer leurs idées et les politiques publiques, s’appuient beaucoup sur le travail en réseau avec leurs collègues des autres régions. Une approche collective qui porte ses fruits !
Sitôt élu-e-s, les conseillers régionaux d’Europe Écologie Les Verts ont institué des réunions régulières via une coordination des régions. Ce travail interrégional s’est concrétisé par l’adoption de vœux ou de délibérations dans presque toutes les régions de France en matière de lutte contre les paradis fiscaux et judiciaires et, depuis peu, la création d’un observatoire sur ces questions au sein de l’Association des Régions de France (ARF). Cette collaboration a également permis une réforme des statuts de l’ARF, jusque-là ouverte aux seuls présidents de régions. Aujourd’hui, deux élus régionaux écologistes peuvent y porter notre voix, Sophie Bringuy et Jean-Philippe Magnen.
Cette action interrégionale s’appuie également sur des petits groupes de travail, constitués en fonction des problématiques communes et de la proximité géographique. Ainsi, avec les Bretons et les Bas-Normands, nous avons travaillé au développement des Énergies Marines Renouvelables (EMR) et, avec ces derniers et les Picto-Charentais, sur l’agriculture.
La connaissance des politiques publiques mises en place dans les régions voisines, la veille permanente et la circulation de l’information, nous permettent d’avancer des pions vis-à-vis de nos partenaires socialistes, de pointer la nécessité de mettre en œuvre des politiques similaires sur notre territoire; exemples à l’appui. Une excellente manière de faire aboutir nos dossiers plus efficacement et rapidement !
Et, lorsqu’il y a des dossiers qui n’avancent pas assez bien chez nous, nous nous appuyons sur nos collègues pour tenir nos engagements de campagne, comme dans le cas de l’étude épidémiologique sur les impacts de la ligne THT Cotentin-Maine: nos amis bas-normands y travaillent, les bretons aussi, et nous espérons obtenir ensemble des résultats positifs pour les futurs riverains… en attendant une loi sur la protection aux champs électromagnétiques.
Notre approche collective est un de nos atouts majeurs, elle nous permet de peser davantage que ce que nous pèserions séparément.
