La région des Pays de la Loire a été la première région à lancer ses États régionaux de l’énergie, sans même attendre le démarrage du débat sur la transition énergétique au niveau national. Le coup d’envoi a été donné le 1^er octobre devant un hémicycle comble témoignant de l’intérêt du débat et de la question tant au sein de la société civile, du monde associatif, des élu-e-s que dans le monde de l’entreprise.

Pourquoi la concertation et le débat public sont-ils particulièrement importants lorsqu’il s’agit de transition énergétique ? Parce que c’est un sujet éminemment transversal qui nécessite l’adhésion de toutes et de tous. Aussi, une large concertation a été organisée:

–       Plus de 900 personnes se sont mobilisées lors des débats territoriaux pour témoigner de leurs expériences, émettre des inquiétudes, des critiques mais aussi pour proposer des pistes à suivre en matière d’économies d’énergie ou de développement des énergies renouvelables.

–       15 citoyens du panel ont produit un avis suite à leur travail de réflexion.

–       285 acteurs socio-professionnels se sont répartis dans les cinq groupes de travail pour débattre de la gouvernance, du bâtiment, des transports, des comportements et des activités économiques et industrielles autour de la transition énergétique.

–       1000 ligériens ont échangé lors des débats décentralisés organisés par la chaire du développement durable de l’école des mines.

Au terme de ses 6 mois d’échanges et de concertation, le 22 mai dernier, une synthèse a été élaborée.  Les objectifs : produire une contribution à apporter au débat national sur la transition énergétique et faire en sorte que celle-ci puisse nourrir la stratégie régionale en matière de politique énergétique prévue pour le Budget Primitif 2014.

« Notre rapport à l’énergie doit évoluer, explique Emmanuelle Bouchaud, Vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, déléguée à l’énergie. Qu’il s’agisse de la consommer moins ou de la consommer, la produire, la distribuer ‘autrement’, la transition énergétique nécessite de développer un nouveau modèle à l’échelle de notre société, au niveau individuel comme collectif. Cette nécessité appelle donc une prise de conscience de chacun mais aussi une capacité à interroger son mode de vie, ses comportements, la manière de se déplacer, de s’alimenter ou de se divertir. »

C’est en cela que les États régionaux de l’énergie sont fondamentaux : générer dans notre région un véritable consensus sur la direction à prendre en matière de réduction de notre consommation énergétique et de notre diminution des émissions de gaz à effet de serre.