Internationalisation : priorité aux activités économiques qui luttent contre le réchauffement climatique.

Compte tenu des bouleversements de séances, Geneviève Lebouteux n’a pas prononcé son intervention lors de la session budgétaire du 30 janvier et 1er février 2013. Ci-dessous le texte initialement prévu.

Monsieur le Président, chers collègues, au nom du groupe EELV je désire m’exprimer sur notre politique d’internationalisation des entreprises ligériennes.

Il nous semble essentiel d’orienter notre soutien à l’internationalisation d’entreprises régionales dans le sens du développement durable et plus précisément dans la lutte contre le réchauffement climatique.

L’énergie solaire est un bon exemple.

Les acteurs régionaux du solaire se sont structurés dans l’association Atlansun -qui représente la filière dans les Pays de la Loire. Un des axes majeurs de travail  de cette association concerne les enjeux de l’exportation.

Dans les marchés du solaire à l’exportation, on trouve des  pays où la production énergétique est décentralisée via des installations solaires autonomes ; ces marchés s’adressent plutôt à des PME qui sont en capacité d’innover dans ce domaine.

Il nous semble très intéressant de pouvoir étudier  les opportunités pour nos PME sur  ces marchés, notamment via nos bureaux situés dans les pays en développement. Cette orientation nous permettrait de répondre à un besoin économique et surtout aux enjeux planétaires de lutte contre le réchauffement climatique.

Nous savons tous que les mesures actuelles du réchauffement climatique indiquent que la hausse mondiale des températures pourrait atteindre 2° en 2080,  entrainant de véritables  catastrophes humanitaires.

Nous savons aussi que l’inaction en matière de changement climatique est au final beaucoup plus couteuse que la mise en œuvre d’actions concrètes visant à en éviter les pires conséquences (1 à 2% du PIB mondial chaque année).

Nous pouvons prendre exemple sur ce qui se fait au niveau national, sous l’impulsion de Pascal Canfin. L’axe majeur de l’Agence Française de Développement est le Développement Durable  avec comme priorité numéro un, le développement des énergies renouvelables.  Pendant les trois prochaines années, entre 5 à 6 milliards d’euros seront mobilisés via le «Fonds vert pour le climat» pour mettre en place des projets de lutte contre les changements climatiques dans les pays les plus vulnérables.

Tout ne nous convient pas dans la politique nationale. Sur ce thème de l’exportation et des enjeux écologiques, nous dénonçons la création récente d’un fonds de soutien aux PME du nucléaire français !

Le modèle peut néanmoins nous inspirer : la création d’un fonds paritaire de soutien aux entreprises ligériennes travaillant sur les énergies renouvelables pourrait être une première piste à explorer.

 

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