La labellisation de la nouvelle Réserve Naturelle Régionale (RNR) du Poiré-sur-Velluire est intervenue dès le mois de décembre dans l’hémicycle. Mais, pour l’inaugurer, les élus ont souhaité attendre la fête du marais communal du 20 avril dernier et la mise en pâturage des animaux. Sophie Bringuy, vice-présidente du Conseil régional, et Claudine Goichon, Conseillère régionale vendéenne, étaient de la partie pour couper le ruban.

La labellisation de cette RNR s’inscrit dans une dynamique plus large. En effet, elle appartient à un réseau de 18 sites remarquables qui font des Pays de la Loire la deuxième région française en termes de nombre de RNR après le Nord-Pas-de-Calais.

Ce site présente une biodiversité exceptionnelle : sur les 250 hectares aujourd’hui labellisés, on y trouve notamment la Barge à queue noire, le Chevalier gambette, la Guiffette noire, la Sarcelle d’été, le Canard souchet, le Trèfle Micheli,  le Céraiste douteux, l’Inule britannique, le Triton palmé, la Grenouille verte, le Loutre d’Europe, le Campagnol amphibie, le Criquet tricolore, papillons et chauves-souris…

Mais les RNR sont avant tout des projets de territoire et ont par nature leurs particularités et une histoire. Une histoire qui n’a pas attendu que les Conseils régionaux se voient attribuer des compétences en matière de RNR pour commencer. Dès 1979 est créée sur ce site une réserve de chasse, puis, en 1981, la dynamique de Réserve naturelle volontaire  est lancée pour perdurer pendant presque 30 ans avec différents partenaires (la commune, le parc interrégional du marais-Poitevin, la LPO, le WWF, …). 30 ans pendant lesquels les éleveurs ont contribué à la vie de ce site et à la préservation de sa biodiversité exceptionnelle.

« La labellisation en RNR est un passage à la vitesse supérieure avec notamment l’adoption d’un plan de gestion validé par les experts scientifiques régionaux qui sera mis en œuvre grâce à un soutien financier conséquent de la Région », explique Sophie Bringuy.

Pour Claudine Goichon, conseillère régionale qui connaît bien ce territoire, « C’est aussi un projet qui s’articule avec d’autres actions que le Conseil régional accompagne, comme l’aménagement d’un observatoire à vocation pédagogique dans le cadre du plan de gestion, la réalisation d’une signalétique et d’aménagements paysagers sur le sentier pédestre situé au sud-ouest du communal, financé dans le cadre du contrat nature, la création d’une passerelle piétonne au niveau de l’entrée ouest financée par le contrat de territoire 2010-2012. Un exemple de la complémentarité des dispositifs régionaux au service d’un projet local ! »

« En fait, loin de l’image de la « nature sous cloche », les RNR sont profondément ancrées sur le territoire, elles sont un lieu d’interactions entre les acteurs qui y vivent, un outil au service de chacun, dans un esprit collectif. C’est la dynamique que nous avons souhaité et il semble, au vu du succès de ce dispositif, que notre envie soit partagée en Pays de la Loire », conclut Sophie Bringuy.

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Les espèces menacées en Pays de la Loire

Pour rappel, en Pays de la Loire, les espèces menacées représentent :

• 65% des amphibiens (2 espèces en danger et 5 vulnérables),
• 50% des reptiles (2 en danger et 3 vulnérables),
• 37% des mammifères connus (4 en danger et 5 vulnérables),
• 35% des poissons d’eau douce répertoriés (2 en danger et 13 vulnérables),
• 34% des oiseaux nicheurs identifiés.

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L’intervention de Sophie Bringuy lors des discours officiels

Le dossier de presse: 130420 DP RNR Poiré sur velluire