Le lancement de l’appel à projet de formations pour l’économie verte en 2011, initié par les écologistes, continue de porter ses fruits avec des résultats concrets. Aujourd’hui c’est un nouveau métier qui voit le jour, celui de coordinateur-animateur de recyclage, soutenue par une formation spécifique. L’objectif de cette formation inédite conçue et dispensée par l’Icam de Nantes : réaliser des économies dans la production de déchets.

Près de 4 milliards de tonnes de déchets sont produites chaque année dans le monde. En France, la part des déchets dégradables sur les 345 millions de tonnes de déchets produits en 2008 représentait seulement 3%. La part des déchets potentiellement recyclables est donc plus que conséquentes.

La gestion de ces déchets représente un défi et pas seulement en bout de chaine, mais aussi en amont de la consommation. Fort de cette certitude et convaincu que la gestion des déchets par le recyclage commence dès la production, l’Icam de Nantes a lancé cette formation innovante, sous l’impulsion de Michel Sécher, le responsable pédagogique. L’un des objectifs pour les onze stagiaires durant leur formation a notamment été de démontrer aux PME rencontrées, les économies qu’elles pouvaient réaliser en recyclant les déchets générés, en plus de l’intérêt évident en matière de préservation de l’environnement.

La Région des Pays de la Loire a inscrit cette formation dans son catalogue de formation et la finance.

« La formation de coordinateur-animateur du recyclage s’inscrit pleinement dans nos objectifs de développement d’une économie durable. Limiter la production de déchets, recycler le restant et redonner une seconde vie aux matériaux sont des enjeux majeurs au regard de la raréfaction des ressources en matières premières. L’émergence de nouveaux métiers dédiés à ces missions est une nécessité et nous entendons bien continuer de la soutenir.» souligne Jean-Philippe Magnen, président de la Commission Emploi, formation et métiers de demain.

La filière du recyclage, comme celle de la réparation sont des composantes fortes de la transformation écologiques de notre économie. Preuve en est, s’il  en fallait, que la transition écologique est pourvoyeuse d’emplois.