Comment reconquérir la qualité de l’eau ?
Mardi 21 janvier était placé sous le signe de l’eau pour Sophie Bringuy, Vice-Présidente à l’Environnement et Christophe Dougé, délégué à la Loire et en charge de la politique de l’Eau. Ils participaient tous deux aux colloques co-organisé par la Région, l’Etat et l’agence de l’eau Loire Bretagne, sur la reconquête de la qualité de l’eau dans les bassins-versants.
Ce colloque organisé par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, l’Etat et le Conseil régional, trois acteurs clefs de la politique de l’eau sur le territoire régional, était une première en Pays de la Loire. Une initiative collective, animée par un constat partagé : « Nous avons beaucoup fait ces dernières années, et le Conseil régional a par exemple atteint son objectif de 70 % des Pays de la Loire couvert par un Contrat Régional de Bassin Versant. Mais le constat est sans appel : la situation n’est pas bonne et la qualité de l’eau ne s’améliore pas », explique Christophe Dougé.
Un résultat que certains semblent trouver injuste au regard des efforts réalisés, qui s’explique en partie par la vulnérabilité du territoire régional. « La faible pluviométrie l’été, la nature de notre sol, la morphologie hydraulique de nos cours d’eau rendent notre territoire plus sensible que d’autres aux nuisances générées par les activités humaines » expliquent les élu-e-s écologistes.
Il faut donc appliquer des pratiques plus vertueuses que dans d’autres régions, comme la Bretagne. « On ne peut pas perpétuer le mythe qu’on puisse vivre et produire partout de la même manière. Il faut tenir compte des spécificités territoriales, il en est de même au regard de la qualité de l’eau » poursuivent Sophie Bringuy et Christophe Dougé.
C’est pour partager ce constat mais surtout discuter des moyens disponibles afin d’améliorer la situation, qu’acteurs de l’eau et institutionnels des différents bassins versants de la région, professionnels issus du monde agricole, chercheurs et représentants des associations des protection de l’environnement, se sont réunis à Nantes ce jour-là, avec plus d’une centaine de participants.
« Ce n’est qu’en unissant tous les efforts, partageant les diagnostics que nous arriverons à des résultats probants. C’est pour cela que nous proposons d’organiser de nouveaux temps de concertation en 2014, notamment autour du programme européen FEADER, en tentant de rassembler plus encore », affirme Sophie Bringuy.
La journée s’est conclue par des propositions concrètes qui restent en grande partie à affiner, comme :
– donner plus de place aux commissions locales de l’eau ( CLE) pour qu’elles deviennent de véritables parlements de l’eau, et couvrir tout le territoire régional de Schémas d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE).
– développer une maitrise d’ouvrage bien accompagnée en lien avec les bassins versants pour répondre aux enjeux de la qualité des eaux.
– développer les têtes de bassin versant et des zones tampons des cours d’eaux.
– développer les actions morphologiques à une échelle pertinente, avec notamment des zones tampons.
– développer les connaissances autour du fonctionnement de nos écosystèmes aquatiques mais aussi des sources et transferts de pollutions, pour agir avec plus d’efficacité.
Si le chemin est encore long, nous sommes bien sur la bonne voie !
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Donnons aux communes le droit de dresser les pv à ceux qui ne respectent pas les zones de non traitement! Et forçons les communes à faire respecter et appliquer la loi!C’est tout à fait dans nos capacitées!
Par ailleurs rendons publique les analyses de l’eau et la concentration des polluants et métabolites, chose quasi impossible à trouver!
Un exemple l’analyse des polluants contenus par les poissons de la LOIRE et de l’ERDRE c’est à dire PCB athrazine glyphosate etc. à des taux dépassant de loin les normes sanitaires et qui sont actuellement étouffés par les autoritées!
Associez les citoyens aux SDAGE!
De nombreux transformateurs EDF abandonnés sont en train d’empoisonner notre eau potable aux PCB, là aussi nous pouvons agir!
Pour rappel la ville de New-York et de Munich ont acquis une partie de leur bassin versant recréant des zones humides bois bocage forêts et interdisant complètement tous les pesticides en convertissant massivement les agriculteurs au BIO!