La DGAC a rendu publique aujourd’hui son étude sur le réaménagement de l’aéroport de Nantes Atlantique.

«  C’est une bonne nouvelle, car contrairement à ce qui était précédemment avancé par les défenseurs d’un nouvel aéroport, cette étude démontre bien que le réaménagement de Nantes Atlantique est possible ! » se félicite Pascale Chiron, présidente du groupe EELV à Nantes et Nantes Métropole. «  En effet, préconisé par la Commission du dialogue, cela fait plus d’une dizaine d’années que nous réclamons ce débat ».

Quant aux chiffres, ils nécessiteront d’être examinés de près. En effet, l’étude de la DGAC prétend que le réaménagement du site actuel sera plus coûteux que la construction d’un nouvel aéroport. « Cependant,  l’étude se base sur une sous-évaluation assez honteuse du coût de construction de Notre-Dame-des-Landes, oubliant même au passage les dessertes ! » explique Jean-Philippe Magnen, président du groupe des conseillers régionaux EELV en Pays de la Loire. « Les coûts de construction de Notre-Dame-des-Landes sont sous-évalués, et n’ont pas été réactualisés depuis au moins 2010. Rappelons que le dépassement des coûts de construction pour ce type de travaux en Europe est de 40% au bas mot, comme stipulé par le cabinet néerlandais indépendant CE DELFT. Quant aux dessertes, rien n’est pris en compte pour la construction et le réaménagement des routes et rien non plus pour le tram-train ou encore la nouvelle ligne de chemin de fer entre Nantes et Rennes qui desservirait ce nouvel aéroport  ».

« Nous demandons concrètement une réévaluation comparative indépendante qui intègre tous les coûts directs et indirects des deux options » concluent les élu-e-s écologistes