A la suite d’un appel d’offre lancé par l’Etat : 1200 éoliennes off-shore produisant 3000 MW vont être implantées « Nous espérons que très vite sera lancé le deuxième appel d’offres pour doubler la capacité d’implantation d’éoliennes en mer sur nos côtes (3000 MW supplémentaires). » explique Emmanuelle Bouchaud,

vice présidente en charge de l’Energie.

Les élu-e-s Europe Ecologie Les verts du Conseil Régional des Pays de la Loire ont véritablement impulsé dans les politiques régionales la nécessaire transformation écologique et sociale de l’économie industrielle qui se concrétise aujourd’hui en Basse-Loire.

Emmanuelle Bouchaud, rappelle en préambule que : « L’investissement massif, tant sur la recherche que sur le développement d’une filière économique, vers les EMR, est l’un des 3 piliers de la politique énergétique des 3×30 , que j’ai souhaité pour la Région. Mais attention, cet objectif de 30% d’énergies renouvelables n’est tenable que si nous arrivons dans le même temps à réduire nos consommations régionales de 30 %. »

« C’est une réelle opportunité de faire vivre la reconversion écologique de notre industrie portuaire et navale. Réorienter l’usage de certaines de nos infrastructures, favoriser la requalification des salariés pour leur éviter le chômage, développer de nouvelles compétences et des métiers verts, mettre l’innovation au service du développement durable… » explique Jean-Philippe Magnen, vice président du Conseil Régional et président de la Commission Emploi – Formation continue et Métiers de demain. « Tout cela montre bien qu’écologie et économie ne sont pas antinomiques. Au contraire, c’est l’avenir que nous préparons ici et maintenant ! »

Si l’émergence de la filière off-shore est primordiale, l’implantation d’usines de productions et d’assemblage nécessite d’être vigilant sur tous les plans : économique, environnemental et social. Pour Sophie Bringuy, vice-présidente du Conseil Régional en charge de l’Environnement : « Il serait aberrant que nous construisions des éoliennes comme nous avons construit des centrales nucléaires pendant des années, c’est-à-dire sans prendre en compte les impacts environnementaux, qu’ils soient immédiats ou à plus long terme. »

Comme le souligne Christophe Dougé, élu délégué à la Loire, co-pilote récemment des Assises de la Loire « Il est parfois difficile de faire entendre que les intérêts industriels et environnementaux sont compatibles. C’est pourquoi, il me parait fondamental d’organiser un schéma de cohérence globale pour l’aménagement du port, et plus largement de l’Estuaire de la Loire, dans le respect et l’écoute de chacune des parties, élus locaux, associations environnementales et industriels. »

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