De nombreux absents pour ce conseil, dont le président, Léopold Rosso, convalescent. JP Cubillier préside par intérim.

Beaucoup de temps perdu en pinaillage sur 2 ou 3 tournures de phrases du PV du précédent conseil. Certains adverbes comme « vigoureusement » étant considérés comme des « jugements de valeur » par C. Bonato, les élus d’AM votent contre le PV.

Un représentant de la CCTC est désigné pour siéger à la commission locale de l’eau de la Vistrenque : il s’agit de M. Cubillier, qui n’a pas l’air très motivé.

Une bonne nouvelle, que je salue : l’adhésion annuelle à la médiathèque (tous médias, livres, CD, DVD) est ramenée à 9 € (contre 17 € aujourd’hui) afin sans doute de relancer un peu les adhésions. Cette décision va dans le bon sens parce que les anciens tarifs étaient prohibitifs. Néanmoins, si l’on veut que la médiathèque remplisse pleinement sa fonction c’est un sérieux effort de promotion et d’animation qu’il va falloir faire. Et commencer par poursuivre l’effort financier en dotant l’établissement d’un budget d’achat d’ouvrages digne de cet établissement.

Vote de nombreux tarifs en hausse (SPANC, déchets verts…) ou non : longue discussion sur la non-augmentation des tarifs du port, justifiée, nous dit-on, par une forte augmentation de 30% il y a peu d’années et la nouvelle tarification de l’eau et l’électricité. Ainsi que l’absence de besoins d’investissement. Ce dernier point laisse sceptique quand on sait les carences en terme de gestion écologique des ports.

Transfert des effluents de StLd’A : création d’un déversoir d’orage vers l’ancienne STEP de la ville. Pas un mot sur mes objections et remarques écrites.

A noter quand même : M. Mourrut s’insurge sur les dégâts occasionnés à des travaux de voirie récents pour changer les branchements en plomb : voila des années que ces branchements auraient dû être changés. Qui assumera les responsabilités : Veolia-SDEI ou la CCTC? Dans tous les cas le contribuable paiera…

DOB (Débat d’Orientation Budgétaire) : budget contraint et recettes limitées.

Fonctionnement : environ 19 millions d’euros – Investissement : environ 4,5 millions d’euros. Dette : 376 euros par habitant permanent. Masse salariale : +4,5% (+7% en 2011). Charges courantes : + 700 000 euros.

Discussion sur la zone d’activité, qualifiée de « moribonde » par C. Bonato. L. Pelissier s’interroge également sur son manque d’attractivité. E. Mourrut estime qu’elle est trop petite et qu’elle a servi a certains à des fins de spéculation immobilière : quelques amis de la majorité ont en effet profité d’un effet d’aubaine lors de la création de la zone pour accaparer et spéculer sur plusieurs parcelles, à rebours de l’esprit même de ce type d’espace aménagé par les pouvoirs publics pour accompagner le développement économique.

Une zone technique portuaire pourrait être créée le long du canal et devrait être mise à l’étude.