septembre 2012

Vous êtes en train de parcourir l'archive mensuelle pour septembre 2012.

Après un petit tour chez Biocoop©, voilà ce qu’il y avait dans mon panier aujourd’hui :

  • Huile d’olive vierge extra Biologique Elisa
  • Jus Biologique Pomme Carotte Demeter 
  • Gomasio Biologique
  • Graines de lin doré Biologique
  • Lentilles corail Biologiques
  • Pois cassés Biologiques
  • Carottes Biologiques
Alors avec ça, qu’est ce qu’on fait ?
Le Gomasio ou Gomashio est un condiment à base de sésame grillé et de sel de mer, c’est une invention Japonaise qui existe depuis des centaines d’années. « Goma » signifie sésame et « Shio« , sel, en Japonais.
Aujourd’hui il est courant de l’utiliser en tant que remplaçant du sel de table, il convient parfaitement pour assaisonner tout vos plats quels qu’ils soient. Vous le trouverez facilement en boutique Bio mais il est de plus en plus fréquent de le trouver également en grande surface. Son gout légé et savoureux ne vous laissera pas indifférent.
Les graines de lin doré sont connues pour leur richesse en Oméga 3 leur rôle bénéfique pour le transit intestinal. Elles sont aussi très efficace en tant que laxatif naturel lors de problème de constipation. Les graines de lin doré s’utilise généralement dans l’assaisonnement de salades ou de plats froids, elles sont croquantes et savoureuses, elles donneront un plus à tout vos plats. Vous pouvez également les faire tremper ou les faire chauffer avant utilisation… à votre guise :-) .
Laissez-moi vous donner une de mes petits recettes, simple et délicieuse : Purée de pois cassés, accompagné de ses muffins aux lentilles corail et ses catottes râpées
Pour 4 personnes.
Purée de pois cassés
  • 450g de pois cassés
  • 1 oignon
  • 1 carotte
  • Persil, thym, laurier
  • 1 cc de Gomasio
  • Graines de lin doré
  1. Laisser reposer les pois cassés un bonne heure dans un bol d’eau froide. Pendant ce temps, éplucher la carotte et la couper en rondelles, puis peler l’oignon et le couper en dés. 
  2. Porter une casserole d’eau à ébullition, ajouter la cc de gomasio, les pois cassés, la carotte, l’oignon et les herbes. Laisser cuire 1h à feu moyen.
  3. Egoutter les pois et conserver l’eau de cuisson. Mixer les pois et y ajouter un peu d’eau de cuisson jusqu’à obtenir la texture d’une purée assez épaisse.
Les muffins aux lentilles corail
  • 150g de lentilles corail
  • 30cl d’eau
  • 100g de farine
  • 30g d’huile d’olive
  • 6g de levure
  • 1 citron
  • 1/2 cc de gingembre
  • 1/2 cc de curcuma
  1. Pré-chauffer le four à 200°C. Cuire les lentilles à feu très doux dans é à 3 fois leur volume d’eau, remuer fréquemment.
  2.  Une fois cuites, les égoutter et dans un saladier, les mélanger avec l’huile le citron et les épices. Ajouter ensuite la farine et la levure. 
  3. Remplir les moules à muffins et enfourner une vingtaine de minutes. 
Et bon appétit !
Cécilia.

Bon eh bien, tout est dans le titre. AMAP, ça veut dire quoi ? D’où ça sort ? A quoi ça sert ? Toutes les réponses ici-même chers amis internautes.

AMAP signifie Associations pour le Maintient de l’Agriculture Paysanne. Les AMAP sont destinées à favoriser l’agriculture paysanne et biologique qui a du mal à rester en vie face à l’agro-industrie et l’agriculture de masse. Le principe est simple : mettre en relation les paysans directement avec le consommateur, celui-ci s’engage alors à acheter la production du paysan à un prix juste et équitable en payant sa part à l’avance. Chaque semaine, des paniers de fruits et légumes, de viande, de pains etc… sont proposés. De cette manière, le paysan peut aisément continuer sa petite production en étant certain de faire son chiffre d’affaire et le consommateur sait d’où proviennent ses produits, il est certain de la bonne qualité de ceux-ci et contribue au bon fonctionnement de la chaîne bio et équitable.

En France les AMAP ne sont pas considérées à leur juste valeur, en général les gens pensent qu’en ayant directement accès aux produits (souvent Bio) du paysan, ils vont payer plus cher et que par conséquent ce sera moins avantageux que d’aller faire ses courses en grande surface. Voici de quoi vous faire changer d’avis. Pourquoi participer à une AMAP :

  • santé/bien-être : consommer des produits frais, de saison, bio , diversifiés, retrouver un certain lien avec la nature et les produits d’antan
  • action citoyenne : soutenir directement un agriculteur local, développer les liens ville-campagne
  • raison économique : produits de qualité à un prix abordable
  • découverte de nouveaux produits
Plus d’infos sur le site reseau-amap.org.
Si vous ne souhaitez pas être dépendants des paniers à aller chercher (obligatoirement) toutes les semaines dans votre AMAP, un nouveau concept s’est récemment créé  sur le même principe : la ruche qui dit oui !
Cherchez votre ruche, inscrivez-vous sans aucune obligation d’y participer à intervals réguliers, et profitez de la proximité des producteurs et de la qualité de leur produit. Une fois par semaine, la ruche propose les produits des producteurs qu’elles va vendre, vous pouvez choisir à votre convenance ceux que vous souhaitez acheter et vous viendrez les récupérer à l’adresse, au jour et à l’heure convenu. Vous n’êtes en rien obligé de participer à toutes les ventes, pour commencer en douceur, c’est donc un compromis plutôt avantageux.
Cécilia.

Aujourd’hui, le célèbre dicton « Parlons peu parlons bien » se voit refaire une beauté et prend une tournure quelque peu particulière. Nous allons, comme vous l’avez deviné, parler de nourriture et de tout ce qui s’en suit.

A l’heure actuelle dans le monde, sur 7 milliard, 1 milliard de personnes souffrent de la faim et 1 milliard – dont nous faisons gracieusement parti – de suralimentation. Comment se fait-il que , au moment même où nous avons la chance de vivre dans une société qui propose une quantité astronomique de produits alimentaires aussi variés les uns que les autres, nous ne prenions pas un moment pour nous demander si ce que nous mangeons est réellement bon pour nous, si nous avons réellement besoin de manger tout ce qui nous est proposé. La réponse, vous vous en doutez, est négative. En France, le gaspillage atteint 40% de la production, ce gaspillage est notamment généré par la restauration scolaire qui « génère des déchets considérable« * et qui, pour assurer une bonne hygiène alimentaire, se doit de jeter tout ce qui reste après chaque repas. Le gaspillage c’est aussi l’achat trop conséquent de denrées alimentaires qui se périment plus vite que leur ombre et qui finissent donc au fin fond du sac poubelle; triste vie pour une nourriture qui aurait pu être économiser et utiliser correctement.

Savez-vous que « il faut 10 à 15 fois plus de terre pour produire un kilo de protéines animales que pour un kilo de protéines végétales« * ? Sans compter la consommation faramineuse d’eau qui est necessaire à la production des protéines animales.  En france, nous mangeons en moyenne 117g de viande par jour, soit l’équivalent d’une petite escalope de dinde ou d’un bon steak haché de boeuf. Il est donc necessaire de rappeler que notre corps ne necessite en fait pas plus de 117g de viande…. par semaine ! Aller d’accord, disons qu’on peut se faire plaisir et manger une bonne petite escalope deux fois par semaines. Mais tout ceci n’est que de la gourmandise car en réalité notre corps a besoin de bien plus de protéines végétales ou de céréales plutôt que de viande. L’alternative à la viande c’est aussi le poisson, mais ne culpabilisez pas de ne pas manger de protéines animales : vous n’en avez pas réellemen

t besoin. Sous ses airs de bonne vivante, la France, dont la gastronomie a été elevé au patrimoine de l’humanité, cache de nombreux problèmes de santé lié avant tout à « une alimentation de mauvaise qualité qui ne cesse de croître« * – diabète, cancers, obésité, problèmes cardiovasculaire…-. Les verts soulignent très justement l’origine de ces problèmes : « Ces maux ont pour cause l’industrialisation de la production, de la transformation et de la distribution : excès de sel, de sucre, de gras, de viande, d’alcool, de colorants et de conservateurs, de résidus d’engrais et de pesticides, OGM, déficit de sels minéraux ou de fibres« *.

 

Mais alors quelles sont les alternatives à la « malbouffe » et à la suralimentation ? Privilégier les produits sains, naturels et par conséquent, Bio. Alors le Bio, qu’est ce que c’est ? C’est une agriculture qui se base sur l’interdiction des chimies de synthèses, c’est une méthode de production qui favorise l’écosystème et la biodiversité pour que, au final, le consommateur ai accès à des produits alimentaires sains et les plus naturels possible. Au départ, le Bio concernait plutôt le domaine alimentaire, en 2009 on comptait environ 37,5 millions d’hectares dans le monde consacrés à l’agriculture Biologique; aujourd’hui le Bio s’étend aussi aux produits ménagers, produits de beauté, habits etc… Mais ça, nous en parlons une autre fois. Dans notre alimentation il y a des substances et des composants qu’il faut savoir mettre de côté car ils sont nocifs, par exemple le paraben ou l’huile de palm. L’alimentation Bio constitue une réelle alternative à ces ingrédients dangereux mais cela ne veut pas dire que dans le Bio, tout est bon à prendre. Alors maintenant, à vous de jouer ;-)

 

Cécilia.

Un plus d’infos sur le site de l’agence Bio ou du ministère de l’agriculture. A venir, un article pour vous expliquer le fonctionnement des AMAP, leurs avantages et leur utilité.

Pour lire en détail le programme d’EELV à propos de l’energie nucléaire, rendez vous ici. 

J’apprends avec désarrois, qu’un inciden a eu lieu cet après-midi à la centrale de Fessenheim, en Alsace. Centrale mise dans la ligne de mire de notre président, François Hollande, lors de sa campagne électorale, puisqu’il a promis la fermeture de celle-ci d’ici 2017.

La centrale de Fessenheim

La centrale nucléaire de Fessenheim fut crée il y a maintenant 40 ans, c’est la doyenne des centrales françaises et elle se trouve plus ou moins dans le collimateur des écologistes (et de bien d’autres) à cause de son âge et de sa dangerosité. Le risque 0 n’existe pas et nous le savons, nous le savons d’autant plus quand nous observons les dégâts déjà causés par le nucléaire depuis son invention – inutile de rappeler la catastrophe nucléaire de Tchernobyl ou encore celle de Fukushima. Des déchets radioactifs extrêmement dangereux sont propagés dans l’atmosphère et les nuages les font voyager, un peu partout dans le monde, lassant se répandre les particules radioactives là où bon leur semble.

Il faut savoir que, au delà du fait que pour nous, bons Français, l’utilisation nucléaire constitue un réel danger sanitaire à moyen terme si d’autres incidents, aussi minimes soient-il, venaient à avoir lieu; la situation est bien différente dans d’autres pays. « L’utilisation et la diffusion de techniques permettant la prolifération d’armes nucléaires et la dépendance aux importations d’uranium [...]  proviennent notamment de pays pour lesquels l’exploitation se fait au détriment des pop

ulations et de l’environnement« *. Les verts soulignent ici l’importance de la prise de conscience quant aux dangers engendrés par l’expansion du nucléaire. Nous ne sommes pas maîtres de cette énergie et constamment, la menace d’un nouvel incident plane sur nous comme pour nous inciter à réfléchir : avons-nous vraiment le choix ?

La réponse, semble-t-il, pourrait être oui. Car outre les problèmes sanitaires, nous sommes face à un soucis de taille : « la poursuite onéreuse du programme nucléaire français bloque les politiques d’économies d’électricité et freine le développement des renouvelables [...]« *. Alors, ne pourrions nous pas consacrer plus d’énergie, justement, à trouver une alternative saine et fiable au nucléaire ? 58 réacteurs nucléaires sont présents en France, et en tout, 436 dans le monde sans compter les 198 centrales. Il ne s’agit plus maintenant que de la sûreté sanitaire et de la santé de chacun, il en va de la protection de l’environnement. Sommes nous prêts à faire changer les choses ? 

Cécilia.

* Pour lire en détail le programme d’EELV à propos de l’energie nucléaire, rendez vous ici

Cette année c’était à Poitiers, les 22, 23 et 24 août dernier, que les écologistes sont venus poser pied à terre le temps de trois journées bien remplies et surtout très animées. C’est Ségolène royale, présidente de la région Poitou-Charente, qui a ouvert les festivités de cette deuxième édition des Journées d’été, suivie de beaucoup d’autres.

 

 

Retrouvez toutes le vidéos des JDE sur la playliste d’Europe Ecologie. 

En 1884, Eugène Poubelle invente la poubelle avec comme but de trier les matériaux susceptibles d’être putréfiés. Malheureusement, son idée n’est que partiellement prise en compte et ce n’est qu’à partir de 1974 que le tri sélectif des déchets est doucement mis en place, les chocs pétroliers de 1973 ayant aidé…

L’enjeu du tri c’est tout d’abord d’éviter le contact entre des matières ou des substances pouvant réagir chimiquement de façon dangereuse et nocive. C’est à dire, par exemple, éviter la libération de métaux lourds toxiques causée par les déchets fermentescibles ménagers qui souillent tout ce qu’ils touchent. Bien sur, c’est aussi utile pour séparer les déchets qui sont recyclables de ce qui ne le sont pas.

Ainsi, pour la sécurité des citoyens et de la planète il est fondamental que nous mettions tous la main à la patte : trier c’est le geste le plus facile au quotidien pour préserver notre planète et c’est pour tout le monde.

Pour recycler bien sur, il faut trier.

On appelle ordures ménagères tous les déchets qui sont issus de de l’activité

quotidienne des ménages (petits plastiques, restes alimentaires, petits objets en fin de vie, etc…), tout

ceci doit être jeté dans un sac poubelle ou peut être composté pour certaines matières organiques (nous parlerons du composte un peu plus tard). Le sac poubelle doit, lui, être jeté dans le bac gris. Aucun déchet ne doit être jeté à même le bac, ils doivent systématiquement être enfermés dans un sac plastique ou un sac poubelle qui permet une meilleure gestion de ces derniers.

Le bac vert est celui des déchets recyclables, il ne doit comporter aucun sac plastique ou sac poubelle. Reste ensuite le Bac du verre, qui n’est pas présent dans toutes les villes, notamment à Bordeaux par exemple ou chacun est chargé d’apporter le verre directement dans des points tri.

Ecoemballage propose les règles d’or pour un tri facile :

REGLE 1 / Je mets dans le bac de tri :

  • Les emballages en acier et aluminium (canette, boite de conserve, aérosol, …)
  • Les emballages en papier et carton (boite de céréales, de gâteau, …)
  • Les briques alimentaires (brique de lait, de soupe, …)
  • Tous les journaux et les revues (débarrassés de leur film plastique)
  • Pour le plastique, je trie uniquement les bouteilles et flacons (bouteille d’eau, flacon de liquide vaisselle, gel-douche ou shampoing, …)

REGLE 2 / Je mets dans le conteneur à verre :

  • Les bouteilles, bocaux, pots et autres contenants. La vaisselle, la porcelaine, la faïence ne se recyclent pas.
Bien sur, pour plus d’informations n’hésitez pas à contacter votre mairie ou le centre de recyclage le plus proche de chez vous.

 N’oubliez pas, recycler c’est préserver des ressources naturelles pas forcément renouvelables, c’est économiser de l’energie et c’est limiter les emissions de gaz à effet de serre. Nous sommes tous concernés par notre environnement, agissons donc ensemble pour le preserver.

Cécilia I.