Aujourd’hui, le célèbre dicton « Parlons peu parlons bien » se voit refaire une beauté et prend une tournure quelque peu particulière. Nous allons, comme vous l’avez deviné, parler de nourriture et de tout ce qui s’en suit.
A l’heure actuelle dans le monde, sur 7 milliard, 1 milliard de personnes souffrent de la faim et 1 milliard – dont nous faisons gracieusement parti – de suralimentation. Comment se fait-il que , au moment même où nous avons la chance de vivre dans une société qui propose une quantité astronomique de produits alimentaires aussi variés les uns que les autres, nous ne prenions pas un moment pour nous demander si ce que nous mangeons est réellement bon pour nous, si nous avons réellement besoin de manger tout ce qui nous est proposé. La réponse, vous vous en doutez, est négative. En France, le gaspillage atteint 40% de la production, ce gaspillage est notamment généré par la restauration scolaire qui « génère des déchets considérable« * et qui, pour assurer une bonne hygiène alimentaire, se doit de jeter tout ce qui reste après chaque repas. Le gaspillage c’est aussi l’achat trop conséquent de denrées alimentaires qui se périment plus vite que leur ombre et qui finissent donc au fin fond du sac poubelle; triste vie pour une nourriture qui aurait pu être économiser et utiliser correctement.
Savez-vous que « il faut 10 à 15 fois plus de terre pour produire un kilo de protéines animales que pour un kilo de protéines végétales« * ? Sans compter la consommation faramineuse d’eau qui est necessaire à la production des protéines animales. En france, nous mangeons en moyenne 117g de viande par jour, soit l’équivalent d’une petite escalope de dinde ou d’un bon steak haché de boeuf. Il est donc necessaire de rappeler que notre corps ne necessite en fait pas plus de 117g de viande…. par semaine ! Aller d’accord, disons qu’on peut se faire plaisir et manger une bonne petite escalope deux fois par semaines. Mais tout ceci n’est que de la gourmandise car en réalité notre corps a besoin de bien plus de protéines végétales ou de céréales plutôt que de viande. L’alternative à la viande c’est aussi le poisson, mais ne culpabilisez pas de ne pas manger de protéines animales : vous n’en avez pas réellemen
t besoin. Sous ses airs de bonne vivante, la France, dont la gastronomie a été elevé au patrimoine de l’humanité, cache de nombreux problèmes de santé lié avant tout à « une alimentation de mauvaise qualité qui ne cesse de croître« * – diabète, cancers, obésité, problèmes cardiovasculaire…-. Les verts soulignent très justement l’origine de ces problèmes : « Ces maux ont pour cause l’industrialisation de la production, de la transformation et de la distribution : excès de sel, de sucre, de gras, de viande, d’alcool, de colorants et de conservateurs, de résidus d’engrais et de pesticides, OGM, déficit de sels minéraux ou de fibres« *.
Mais alors quelles sont les alternatives à la « malbouffe » et à la suralimentation ? Privilégier les produits sains, naturels et par conséquent, Bio. Alors le Bio, qu’est ce que c’est ? C’est une agriculture qui se base sur l’interdiction des chimies de synthèses, c’est une méthode de production qui favorise l’écosystème et la biodiversité pour que, au final, le consommateur ai accès à des produits alimentaires sains et les plus naturels possible. Au départ, le Bio concernait plutôt le domaine alimentaire, en 2009 on comptait environ 37,5 millions d’hectares dans le monde consacrés à l’agriculture Biologique; aujourd’hui le Bio s’étend aussi aux produits ménagers, produits de beauté, habits etc… Mais ça, nous en parlons une autre fois. Dans notre alimentation il y a des substances et des composants qu’il faut savoir mettre de côté car ils sont nocifs, par exemple le paraben ou l’huile de palm. L’alimentation Bio constitue une réelle alternative à ces ingrédients dangereux mais cela ne veut pas dire que dans le Bio, tout est bon à prendre. Alors maintenant, à vous de jouer
Cécilia.
Un plus d’infos sur le site de l’agence Bio ou du ministère de l’agriculture. A venir, un article pour vous expliquer le fonctionnement des AMAP, leurs avantages et leur utilité.
* Pour lire en détail le programme d’EELV à propos de l’energie nucléaire, rendez vous ici.
Commentaires récents