Les dangers des ondes éléctro magnétiques de la téléphonie mobile

J’ai eu la chance d’assister mardi soir à une formation proposée par EELV Bordeaux et animée par Stéphane Sanchez et Marie Bové, à propos des ondes des téléphones mobiles. Pourquoi m’être penchée sur la question ? Tout simplement parce que je vis dans une sphère qui m’est attribuée sans trop avoir le choix : J’ai 20 ans, je suis jeune, je fais des études, j’ai un smartphone, le Wifi dans mon appart et aujourd’hui quand on fait attention les deux derniers points sont devenus une banalité. Seulement, être jeune est-il un critère valable pour ne pas se préoccuper de savoir ce qu’est le Wifi ? Se préoccuper de savoir également comment fonctionnent les antennes relais, les antennes 3G qui font marcher nos chers smartphone ? Qu’est ce que la DAS ? Pour ma part, se pencher sur la question c’est réfléchir et s’informer sur ma santé.

Savez-vous par exemple que pour recevoir ou émettre un appel, votre téléphone portable ne necessite que 0,02 voltes par mètre ? Jusqu’ici tout va bien, au dessus de ce seuil vous captez sans problème, en dessous c’est ce qu’on appelle la « perte de réseau » (vous savez, quand vous jurez parce qu’il n’y a pas les 3 petites barres en haut à droite). La norme voudrait qu’en France, nous soyons à 0,6 voltes par mètre, on serait large si c’était le cas ça serait « parfait », le problème c’est que nous sommes aujourd’hui à environ 61 voltes par mètre. Pourquoi ? Parce que les trois opérateurs de notre pays fonctionnent de manière « indépendante » étant donné que l’Etat n’a pas nationalisé les antennes présentes à l’origine. Je m’explique :  après avoir signé un contrat avec le réseau militaire pour récupérer le réseau 3G, l’état promet de couvrir 99% de la population. Seulement, il y a trois opérateurs donc il faudra 3 x plus d’antennes pour couvrir l’équivalent de 3 x 99% de la population Française c’est à dire 196 300 000 personnes au lieu de 65 400 000. Tout ceci pendant qu’en Autriche, plusieurs villes sont déjà à moins de 0,6 v/m et qu’en Belgique, ils sont à 2 v/m

1 antenne relais émet des ondes 3G jusqu’à 40km plus loin. Selon la logique, nous n’aurions donc besoin que d’une ou deux antennes dans une aire de 5000km2 (rapide calcul de l’air d’un cercle sachant que le rayon est 40km puisque les ondes se propagent dans n’importe quelle direction et non en ligne droite) ! Vous vous doutez évidemment que ce n’est pas le cas, rien que dans mon petit quartier Bordelais, sur à peine 2km2 , on trouve déjà 3 antennes relais dont une qui jouxte une école. 

Bien sûr il ne faut pas généraliser, nous ne nous trouvons pas dans les mêmes situations à la ville et à la campagne. En ville les antennes relais fleurissent comme de la mauvaise herbe, ce qui n’est pas encore le cas au milieu des vallées ou des champs. Le problème, avec cette floraison, c’est qu’elle plus maitrisable par les communes puisque la loi a suspendu le droit qu’avait le maire de chaque ville d’interdire l’installation d’une antenne relais sur un territoire privé (toit d’un immeuble, d’une maison, d’une école etc….). Il en est du ressort de l’état et des opérateurs, nous sommes donc confronté a des installations sans limites d’antennes relais 3G qui constituent une véritable pollution environnementale et visuelle en plus d’être dangereuses pour notre santé.

Un danger pour notre cerveau et notre organisme :

Il faut savoir qu’en mai 2011, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a classé les ondes de téléphones portables comme peut-être cancérigènes. A côté de cela, plus de 600 études indépendantes ont démontrés la dangerosité des ondes, notamment sur des cerveaux et des organismes en plein développement comme ceux des jeunes de moins de 15. D’ailleurs, la loi voulait que les téléphones portables soient interdits pour les moins de 15 ans, finalement ils le son

t pour les moins de 12 ans, mais nous savons tous que la loi est loin d’être respectée.

En Allemagne, en Belgique et en Autriche, l’installation des antennes relais à proximité d’une crèche, d’une école ou d’un collège est totalement interdite, de même que l’installation d’un réseau WIFI. Pendant ce temps là en France, le WIFI se développe un peu partout, on offre des Ipad aux élèves et on pousse l

es jeunes à la consommations. 70% des 11-14 ans ont déjà un téléphone mobile et 92% chez les 11-24 ans. Mais que faisaient-ils nos parents, dans les années 60 ?

Plusieurs projets de loi ont été proposés, en priorité celui d’interdire le Wifi et les Téléphones Portables à l’école.

Il existe une maladie, appelée Hyperelectrosensibilité (EHS), qui concerne des troubles dues à différentes sources d’exposition au micro-ondes ou champs électromagnétiques (lignes THT, Bluetooth, Wifi, ondes Téléphones mobiles etc…). En France, la maladie n’est pas encore reconnue en tant que telle malgré les nombreuses études qui ont prouvé son existence. Il serait possible qu’en France, 10% de la population soit atteint d’Hyper éléctrosensibilité, sans forcément le savoir. Les symptômes les plus fréquents sont : les maux de tête, les insomnies, les vertiges…

Qu’attends l’Etat et la société pour stopper cette invasion massive de poison ambulant ? Avons-nous vraiment besoin de ces 61 v/m alors qu’il nous suffirait seulement de 0,6 v/m ? Pourquoi la France prend elle se retard de prise conscience face au danger des ondes éléctro magnétiques ?

Posons-nous les bonnes questions, et agissons, notamment contre la pose des antennes relais à proximité des écoles et des crèches.