Responsabilité en actes

Sous nos yeux, les réfugiés fuyant la guerre et ses horreurs rencontrent les barbelés et les matraques qui leur barrent la route de l’exode. Comment fermer les frontières à cette humanité qui appelle à l’aide ? L’inaction est coupable et inefficace, tant ce déni d’humanité est source de chaos ingérable, alibi des discours de haine et d’exclusion.

Clermont Communauté a dès juillet manifesté sa solidarité. Mais cet engagement ne peut se concrétiser au mieux pour toutes les parties s’il n’est guidé par une ambition partagée, fondée sur les besoins des réfugiés, l’identification de nos moyens et la répartition équilibrée de l’accueil dans l’agglomération.

Pour cela, nous devons veiller à :

  • Coordonner les initiatives publiques, associatives ou individuelles, en créant notamment des plates-formes de dons ;

  • Garantir les conditions d’une intégration réussie : accompagnement et suivi, prise en charge médicale, formation, logement ;

Par ailleurs, nous devons exiger de l’État qu’il mobilise ses services et ses moyens, d’autant que ses désengagements financiers pèsent de plus en plus lourd !

L’urgence de répondre à ces familles chassées de leurs pays par les ravages de la guerre en Syrie, en Irak ou ailleurs, ne doit pas nous faire oublier tous ceux qui fuient les dictatures, les famines et les conséquences croissantes du changement climatique – un migrant économique est un réfugié comme un autre.

Au-delà de cette solidarité qui nous unit aujourd’hui à Clermont Communauté, d’autres mobilisations nous attendent, notamment sur le front du logement : donnons-nous les moyens de créer plus de logements, des logements pour tous, sans exclusion. C’est bon pour l’emploi, bon pour notre diversité !

N. Bonnet, O. Vignal, G. Vimont, D. Rogue-Sallard, F. Saint-André

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