Clermont : le fond de l’air sentirait-il le Nox ?

Dans l’agglomération clermontoise, on note surtout de fortes émissions d’oxyde d’azote, le fameux NOx (et notamment de NO2) : elles sont principalement dues au transport routier et enregistrées en bordures des axes à fort trafic (environ 90km). Trente-cinq mille personnes sont directement exposées à des taux dépassant les valeurs-limites*.

Les axes les plus fortement émetteurs de Nox sont les autoroutes  : A71, A75, A89, rocade sud ainsi que les 4 voies rapides Clermont-Riom.

Sur Clermont-Ferrand même, ce sont les pénétrantes à 4 voies : le boulevard Edgard Quinet, le boulevard Maurice Pourchon, le Boulevard Pochet Lagaye ainsi que le périphérique Est, composé des boulevards Gustave Flaubert et Jean Moulin.

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* L’évaluation du taux de pollution de l’atmosphère se fait au crible d’une grille de valeurs-limites définies par la loi française (la loi LAURE de 1996, Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’Énergie) et la réglementation européenne. Elle est réalisée dans le cadre d’un PRQA (Plan régional de Qualité de l’air) et d’un PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère), obligatoire pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants.

Les mesures sont effectuées par des associations agréées de surveillance et de qualité de l’air, les associations Atmo, telles que Atmo Auvergne.

Pour ce qui est de l’ozone et des particules fines (PM 10, PM 2,5), si les taux enregistrés à Clermont restent inférieurs aux valeurs-limites, ils dépassent largement les valeurs-guides (indicatives) données par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

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