« Le problème ça n’est pas l’action de Greenpeace, c’est l’énergie nucléaire »
Communiqué de presse d’Eva Joly, Denis Baupin et Hélène Gassin
Eva Joly, candidate d’Europe Ecologie – Les Verts à l’élection présidentielle, apporte son plein et entier soutien aux militants de Greenpeace jugés pour s’être introduits sur le site nucléaire de Nogent-sur-Seine. L’action entreprise le 5 décembre dernier par ces militants avait eu le grand mérite de démontrer les manquements de la sécurité des sites nucléaires français.
« Le problème, ça n’est pas l’action de Greenpeace. Le problème c’est le risque, révélé par cette action, que fait courir l’énergie nucléaire à notre pays. En poursuivant dans sa myopie et son aveuglement, le gouvernement met en péril l’avenir des Français. Le nucléaire est une technologie bien trop vulnérable pour que l’on continue à prendre des risques inconsidérés » a déclaré Eva Joly.
Eva Joly est représentée aujourd’hui à Troyes par Denis Baupin et Hélène Gassin pour assister au procès des militants de Greenpeace et apporter tout son soutien et celui d’Europe Ecologie – Les Verts.
Denis Baupin a déclaré « Le risque que révèle aujourd’hui l’action de Greenpeace n’a jamais été pris en compte par les stress tests, contrairement à ce qui a été fait en Allemagne. On devrait remercier et décorer ces militants plutôt que de les poursuivre en justice. »
En tant que maire adjoint de Paris, Denis Baupin a pu visiter le 21 décembre dernier la centrale de Nogent sur Seine qui se situe à moins de 100 km de Paris. L’occasion de constater à quel point les réponses apportées par les services en charge de la sécurité du site (tant du côté du ministère de l’Intérieur que de l’exploitant EDF) n’étaient absolument pas à la hauteur.
Pour Hélène Gassin, Vice-présidente de la Région Ile de France et membre à ce titre de la Commission locale d’information de la centrale de Nogent-sur-Seine, « il ne suffit pas que l’Etat reconnaisse qu’il y a eu défaillance. Il faut maintenant réellement vérifier si les centrales sont résistantes aux agressions extérieures. Nier un risque et pénaliser les lanceurs d’alerte ne permet pas de s’en prémunir ! »