Quelles conséquences ?

Relancer notre industrie, préserver l’environnement, mais surtout travailler à la qualité de vie des générations actuelles et futures, sont les objectifs de ce programme énergétique ambitieux mais réaliste. Le lancement des mutations industrielles essentielles à la transition énergétique, s’il doit être conçu de façon démocratique et locale, n’en reste pas moins possible, comme nous l’a montré par le passé l’excellence française en matière de technologies industrielles de pointe.


La sortie du nucléaire s’accompagnera donc d’un redéploiement industriel massif avec l’organisation d’une filière industrielle du démantèlement et la reconversion des travailleurs du nucléaire dans ces nouveaux domaines d’expertise. Dans le secteur des énergies renouvelables, la France pourrait viser en 2020 un niveau d’emplois du même ordre que celui de l’Allemagne en 2010, soit environ 350 000 emplois directs. Ce chiffre, ajouté aux créations d’emplois liées au programme de rénovation énergétique des bâtiments, donne un volume de création nette d’emplois estimé à 500 000 à l’horizon 2020.


A côté de ce dynamisme économique, les émissions de CO2 seront réduites de 30% en 2020 par rapport à 1990, et de 85% en 2050 par rapport à cette même date et la sortie du nucléaire sera actée en 2030.


La transition énergétique, à travers cette atténuation du changement climatique et la sortie du nucléaire, permettront à toutes et à tous l’accès à une nouvelle qualité de vie, dans le cadre d’un développement respectueux de l’environnement et du citoyen auquel il redonne la maîtrise énergétique.

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