Economie
Pour créer 10 000 emplois non délocalisables
Aides spécifiques à la recherche dans le domaine des technologies vertes ;
Plan massif de formation des salariés dans les secteurs verts (voir Chapitre Formation) ;
Incitation des PME à se convertir dans des activités d’avenir non délocalisables : rénovation, isolation, dépollution, production d’énergie renouvelable, transformation alimentaire locale, recyclage…
Pour relocaliser tout particulièrement l’économie forestière et limiter lesimportations de bois exotiques
Pour soutenir les entreprises locales
Création d’une banque régionale d’investissement et organisation d’une collecte d’épargne locale ; mise en place de chèques Achat-Limousin.
Pour éradiquer la fracture Internet et commencer la révolution numérique du Limousin (voir chapitre Aménagement)
Installation de 1 000 km de fibre optique par an pour généraliser le haut débit ; création de maisons du télétravail.
Pour rendre accessible à tous la nourriture «bio» locale, et la généraliser dans la restauration collective (voir Chapitre Agriculture)
Soutien aux circuits courts et aux entreprises de transformation de produits alimentaires ; intervention foncière solidaire pour favoriser l’installation agricole ; plan d’autonomie alimentaire des élevages .
Pour diviser par deux les consommations d’énergie pour se chauffer
Rénovation des lycées (voir chapitre Formation) ; aide accrue à l’isolation des logements individuels (voir Chapitre Énergie).
Pour créer 10 000 emplois non délocalisables
L’étude commandée par l’eurodéputé Pascal Canfin montre que la conversion économique de l’économie en Île de France va réduire de 40 % les émissions de CO2 et créer ainsi 160 000 emplois. Une transposition au Limousin nous donnerait 10 000 emplois nets.Aides spécifiques à la recherche dans le domaine des technologies vertes ;Plan massif de formation des salariés dans les secteurs verts (voir Chapitre Formation) ; Incitation des PME à se convertir dans des activités d’avenir non délocalisables : rénovation, isolation, dépollution, production d’énergie renouvelable, transformation alimentaire locale, recyclage…
Nous ouvrirons Maison de la transition, chargée de susciter des projets et d’aider les créateurs, de proposer la transition vers des formes d’entreprises sociales et solidaires de type coopérative.
Ex : expérimentation pour prendre la relève dans des activités délaissées par le service public, etc.
Nous aiderons la relocalisation de manière durable des savoir-faire de l’agriculture vivrière et la construction écologique et traditionnelle : nous organiserons l’Université des Pratiques Alternatives Innovantes, qui va gérer un réseau d’écocentres agricoles (pour accompagner les porteurs de projets agri-ruraux), du bâtiment (pour enseigner les techniques de construction écologique et l’utilisation de la filière bois), de l’industrie (expérimentations de procédés alternatifs).
Pour doter la Région d’outils financiers spécifiques
Nous créerons une banque régionale d’investissement et organiserons la collecte d’épargne locale.
Pour soutenir les entreprises locales en les faisant coopérer
Nous aiderons à créer et développer les entreprises locales, pour susciter la création d’emplois solidaires, non-délocalisables et à faible empreinte écologique. Notre objectif sera de mailler solidement ces entreprises limousines entre elles pour résister à la crise.
Nous soutiendrons la démarche de labellisation Haute Qualité Limousine (HQL) pour encourager l’évolution des entreprises et des exploitations dans le domaine social ou environnemental, et leur insertion dans un réseau de coopération. Son obtention pourra conditionner certaines aides régionales, et permettra de mettre en place l’écoconditionnalité des achats ainsi que le réseau coopératif des CAL. Nous lancerons le système des CAL (Chèques Achat limousin)encourageant les circuits courts de consommation : reprise et adaptation d’un hybride « points COOP » et chèque-restaurant à la consommation de produits régionaux, avec adhésion au réseau des commerçantsfournisseurs de services et de biens au réseau. Nous animerons ainsi la mise en place de ces moyens de paiements dédiés aux échanges locaux,sur le modèle des WIR suisses ou des SOL français.
Pour relocaliser tout particulièrement l’économie forestière et limiter les importations de bois exotiques
Nous soutiendrons la recherche et le développement (dans la chimie verte permettant d’améliorer la durabilité des bois locaux) et le coinvestissement (notamment séchoirs) des petites et moyennes entreprises de la filière bois.Nous développerons une filière bois-énergie valorisant en priorité les déchets de scieries (voir Chapitre Énergie).
Nous financerons le bilan carbone de la filière bois en Limousin et favoriserons ainsi le bois local dans les marchés publics. Nous subventionnerons l’utilisation de bois local pour les bâtiments agricoles et les lycées.
Nous mettrons en place un contrat « biodiversité » avec les propriétaires forestiers s’engageant à laisser 25 % de l’accroissement biologique sous forme de bois mort en forêt, à créer des îlots de vieillissement et à favoriser la régénération naturelle, ou le cas échéant, la plantation d’essences locales.
Les subventions aux entreprises ou structures de l’économie solidaire ne sont pas automatiquement reinjectées dans le tissu économique limousin, qu’elles devraient servir à irriguer. Le système des chèques achat Limousin va maintenir les échanges sur le territoire, au bénéfice des PME, associations et artisans locaux : c’est un outil de relocalisation.
Les entreprises faisant une démarche de progrès pour satisfaire aux conditions sociales et environnementales HQL (Haute Qualité Limousine) entrent dans le réseau de coopération limousine : elles pourront recevoir une partie des subventions majorées en CAL (Chèque Achat Limousin).
Elles pourront utiliser ces montants CAL pour s’acquitter de leurs achats auprès d’autres entreprises du réseau de coopération, qui toutes s’engagent à accepter les CAL. Progressivement, au fur et à mesure que le réseau sera plus dense, les particuliers pourront recevoir des aides majorées en CAL, afin d’alimenter et d’étendre le système.
Fonctionnent des Chèques d’Achat Limousin
Les subventions aux entreprises ou structures de l’économie solidaire ne sont pas automatiquement reinjectées dans le tissu économique limousin, qu’elles devraient servir à irriguer. Le système des chèques achat Limousin va maintenir les échanges sur le territoire, au bénéfice des PME, associations et artisans locaux : c’est un outil de relocalisation. Les entreprises faisant une démarche de progrès pour satisfaire aux conditions sociales et environnementales HQL (Haute Qualité Limousine) entrent dans le réseau de coopération limousine : elles pourront recevoir une partie des subventions majorées en CAL (Chèque Achat Limousin). Elles pourront utiliser ces montants CAL pour s’acquitter de leurs achats auprès d’autres entreprises du réseau de coopération, qui toutes s’engagent à accepter les CAL. Progressivement, au fur et à mesure que le réseau sera plus dense, les particuliers pourront recevoir des aides majorées en CAL, afin d’alimenter et d’étendre le système.