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Mercredi 18 septembre 2013, le rapport d’évaluation de la mise en oeuvre de la loi d’octobre 2012 créant les emplois d’avenir a été remis à Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale. Christophe Cavard, membre de cette mission d’évaluation créée par la commission des affaires sociales en juin dernier et composée de 5 députés, a par ailleurs réuni les acteurs gardois en charge de la mise en œuvre des emplois d’avenir, en présence de Nathalie Hanet, conseillère technique auprès du Ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.La lutte contre le chômage est une priorité de notre majorité, tous les moyens doivent être mis en œuvre pour permettre l’accès à l’emploi des personnes qui ont le plus de difficultés, notamment les jeunes avec peu ou pas de diplômes. La loi instaurant les emplois d’avenir est une réponse ciblée sur ce public, mais les parlementaires ont souhaité s’assurer de son utilité et de ses résultats, pour proposer, si nécessaire, des actions pour « corriger le tir ».L’évaluation conduite par la mission parlementaire s’est faite sur le terrain, à travers 5 visites en région qui ont permis de rencontrer l’ensemble des acteurs chargés de la mise en œuvre du dispositif au plan national et local, mais aussi des jeunes qui ont bénéficié de cet accompagnement.Le dispositif, qui a reçu un écho largement positif des acteurs de terrain, a aujourd’hui trouvé son rythme de croisière après un retard au démarrage : 500 emplois sont signés par jour depuis le mois de juillet, contre 100 par semaine au mois de décembre. Le taux de chômage des jeunes est le seul qui diminue aujourd’hui, grâce notamment aux emplois d’avenir. L’évaluation a permis de montrer que le public ciblé est bien celui qui bénéficie aujourd’hui des emplois d’avenir.Si le rythme a atteint ses objectifs, les parlementaires ont fait 5 recommandations, qui se déclinent en 27 propositions concrètes, pour renforcer l’efficacité du dispositif et lui permettre de jouer pleinement son rôle de levier sur l’emploi des jeunes :– Donner des moyens pour réduire les inégalités territoriales en terme d’atteinte des objectifs, notamment en zone urbaine ou les résultats sont encore parfois trop éloignés des objectifs.– Les propositions concernent aussi bien le renforcement des moyens, du rôle, et de la mise en réseau des missions locales,– Donner la priorité aux jeunes habitants en Zones Urbaines Sensibles (ZUS).– Progresser sur les contrats à durée indéterminée, en expérimentant un système de « bonus-malus » en fonction de la durée des contrats.– Mobiliser les employeurs du secteur marchand et non marchand, tout en veillant à limiter les effets d’aubaines dans le secteur marchand.– Mobiliser tous les acteurs, en 2014 et 2015, sur la formation et le tutorat, pour assurer la plus-value du contrat d’avenir.Télécharger le rapport: Rapport d’information Emploi d’avenir (1)S’engager pour la réussite des emplois d’avenir dans le GardLe 24 septembre 2013, Christophe Cavard a souhaité rencontrer plusieurs acteurs institutionnels en charge de la mise en œuvre des emplois d’avenir, en présence de Nathalie Hanet, conseillère technique auprès du Ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.Si au niveau national, le rythme de signature des contrats s’est fortement accéléré depuis le mois de juin, le Gard, et particulièrement le territoire de Nîmes Métropole, sont très en deçà des objectifs fixés. A ce jour la ville de Nîmes et l’agglomération de Nîmes Métropole ne sont toujours pas rentrés dans le dispositif.La MLJ, l’ARML, la DIRECCTE, Pôle emploi, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre des Métiers, la Ville de Saint Gilles et le MEDEF ont répondu présents afin de trouver collectivement des solutions pour dynamiser ces embauches. Plusieurs pistes ont été évoquées notamment le développement de la communication à destination des entreprises privées ou la poursuite de la mobilisation du tissu associatif. « Les collectivités territoriales ont aussi un rôle de levier essentiel pour la réussite du dispositif , insiste Christophe Cavard. Seuls 11% des contrats sont signés par des administrations, contre près d’un tiers au niveau national. L’enjeu est important. Les contrats d’avenir sont aujourd’hui une vraie opportunité pour les jeunes de s’insérer durablement dans le monde du travail. Tout doit être étudié, et chaque collectivité doit envisager la manière dont elle peut participer. Ce ne sont pas forcément des embauches directes, cela peut passer par une aide aux employeurs (associations) pour payer le reliquat des salaires, ou via les entreprises titulaires d’une délégation de service public ».Jusqu’à la fin de l’année, Christophe Cavard restera mobilisé et continuera de rencontrer des partenaires employeurs potentiels.
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Inauguration de l’éco-camping du Cun du Larzac
Participation à l’inauguration de l’éco-camping de l’association Champs du Monde, en présence notamment de José Bové, député européen et membre de son conseil d’administration. Le projet de cette association consiste à développer au Cun du Larzac un lieu d’accueil et de sensibilisation à l’environnement dans ce site chargé d’histoire
Le Cun… un lieu d’histoire
De 1971 à 1981, les paysans du Larzac se sont engagés dans un bras de fer avec les différents gouvernements de l’époque. Ces derniers souhaitaient agrandir le camp militaire au détriment des terres agricoles et des habitants. Pendant ces dix années, un mouvement de solidarité s’est constitué partout en France afin de soutenir ces paysans dans leur lutte qui demeura jusqu’au bout déterminée et non violente. De nombreuses personnes vinrent s’installer sur les terrains convoités par le camp militaire, requalifiant des hameaux ou des fermes abandonnées en lieux de production agricole. En remettant en cause cette extension, ces paysans et les néo-ruraux installés ont préservé du même coup un patrimoine naturel et architectural exceptionnels. Après 1981, une économie locale a été créée, autour d’une agriculture de qualité avec des débouchés le plus souvent en filières courtes, accompagnée d’un artisanat et du tourisme vert. Ces initiatives ont pris forme grâce à une maîtrise collective du foncier, favorisant l’initiative et l’expérimentation. Le Larzac est encore le seul lieu en France où le nombre de paysans est en constante augmentation.
Après avoir occupé pendant une année la ferme du Cun, près de La Couvertoirade, les opposants au projet d’extension militaire en furent expulsés. Les membres de l’association du Cun, objecteurs de conscience, se sont donc installés en 1976 sur un terrain d’une vingtaine d’hectares au nord-est du plateau, en bordure du camp militaire. Ils y ont ensuite construit des bâtiments et développé des activités de formation et d’accueil autour de ces trois thèmes fondateurs et fédérateurs qui perdurent encore aujourd’hui : l’écologie, la non violence et la solidarité internationale.
Le Cun du Larzac est le produit, dès sa création, d’une réflexion poussée et concertée sur l’impact des activités humaines vis-à-vis de l’environnement. Cela s’est traduit depuis plus de 30 ans par la construction écologique de bâtiments (notamment en bottes de paille), l’installation d’équipements en énergies renouvelables (une des premières éoliennes de France, du photovoltaïque…), des toilettes à compost, etc. C’est à partir de cette expérience que l’association Champs du Monde a souhaité réhabiliter le site et développer de nouvelles activités.
Le site de l’éco-camping le Cun du Larzac
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Le groupe de député-e-s écologistes communique sur son activité
Après la mise en place d’un site internet favorisant la bonne information de tou-te-s sur ses travaux et ses positions (http://www.ecolodepute-e-s.fr), le groupe des 17 député-e-s écologistes publie un petit bilan d’activité de chacun-e d’entre eux valorisant un partage du travail parlementaire par compétences et affinités.
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Réunion au ministère de l’agriculture: trouver des solutions aux victimes de la Sharka
Sollicité par les arboriculteurs gardois victimes de la « Sharka », Christophe Cavard a, dès le début de son mandat pris contact avec les services du Ministère de l’Agriculture. Cette maladie qui ravage les plantations d’arbres fruitiers conduit les arboriculteurs qui en sont victimes à des situations économiques, sociales ou tout simplement humaines très difficiles. Sans un accompagnement de l’Etat pour aider à la restructuration des plantations et pour assurer un traitement sanitaire efficace, c’est l’enlisement assuré.Ce dossier qui date de plus de 20 ans a fait les frais des alternances et d’une inconstance des gouvernements successifs pour y apporter une solution juste et durable. Christophe Cavard a été reçu le 10 juillet par les conseillers du Ministre de l’agriculture pour défendre une reprise en main du dossier par l’administration.A l’issue de l’entretien, si les pistes concrètes restent à définir, en particulier avec les collectivités du Gard, Christophe Cavard a obtenu l’engagement d’une reprise du suivi du dossier par le cabinet du Ministre et par les services déconcentrés du Ministère de l’Agriculture. -
Pour une fiscalité écologique, socialement juste
Le 4 juin, les députés écologistes et socialistes ont adopté une résolution pour une fiscalité écologique au cœur d’un développement soutenable. Cette résolution, qui fait office de « voeux » des parlementaires auprès du gouvernement, devrait trouver son débouché dans le cadre des débats budgétaires de l’automne. Christophe Cavard et ses collègues soutiennent la mise en place d’une nouvelle recette pour l’investissement public et la transition énergétique, socialement juste et écologiquement efficace!
Article unique
Vu l’article 34-1 de la Constitution,
Vu l’article 136 du Règlement,
Considérant que les pouvoirs publics doivent engager la France plus avant dans la lutte contre deux menaces essentielles à la vie de notre société que sont le changement climatique et la perte de biodiversité
Considérant que notre modèle de développement, fondé sur la consommation continue de ressources naturelles, n’a pas su jusqu’ici les préserver en attribuant une valeur à leur usage et à leur dégradation ;
Considérant que l’usage de l’environnement est fréquemment gratuit et privatisé, tandis que le coût de sa dégradation est trop souvent assumé par la collectivité, voire reporté sur les générations futures ;
Considérant que nous ne devons pas sacrifier l’exigence du long terme à l’urgence du court terme mais au contraire assumer pleinement notre rôle politique, qui est de garantir à nos enfants la pérennité d’un monde toujours viable ;
Considérant que l’écologie n’est ni une punition, ni une soustraction, ni un fardeau supplémentaire mais une chance de redonner à nos concitoyens l’espoir d’un changement créateur d’une vie meilleure, de nouveaux métiers et d’un horizon dégagé ;
L’Assemblée nationale :
1. Demande que nos prélèvements obligatoires, qui reposent actuellement sur le travail, le capital et la consommation des biens et services, révélant ainsi le rapport à la production et à la consommation de nos deux premières révolutions industrielles, traduisent un nouveau choix de société, en s’appuyant demain sur un quatrième pilier, celui des ressources naturelles et des pollutions ;
2. Souhaite que cette nouvelle fiscalité écologique claire, stable, prévisible et mise en place de façon progressive permette de financer la transition écologique et de modifier les comportements des agents économiques grâce à un signal-prix pouvant faire l’objet d’une compensation, le temps de leur adaptation, pour les ménages vulnérables, les secteurs d’activité exonérés actuellement pour le gazole (transporteurs routiers, agriculteurs, pêcheurs, ambulanciers, taxis) et les entreprises exposées à la concurrence internationale ;
3. Considère que la pleine mise en œuvre de cette fiscalité écologique se fera sur un temps qui dépasse le quinquennat et engage durablement le pays, au delà de l’alternance des majorités au pouvoir ; qu’il conviendra donc, afin de fonder la gouvernance à long terme de cette fiscalité, de lui reconnaître pleinement sa nature incitative, de l’inscrire dans une perspective pluriannuelle et de définir, au sein d’un titre complémentaire de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, les règles générales s’appliquant à l’utilisation des recettes qui en découleront ;
4. Considère que le Gouvernement devrait avoir l’ambition, respectant en cela les engagements du Président de la République, d’inscrire dès la loi de finances pour 2014 les premières mesures d’une véritable fiscalité écologique. Ces dispositions concerneraient le début du rattrapage de l’écart de taux de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques entre le gazole et l’essence, l’introduction d’une contribution climat-énergie, notamment sur le carbone, assortie d’un taux progressif dans le temps et les premières réformes fiscales en faveur de la biodiversité.
Délibéré en séance publique, à Paris, le 4 juin 2013.
Le Président,
Signé : Claude BARTOLONE -
Participation au forum cantonal de Geneviève Blanc sur la réforme territoriale
Le 13 Juin 2013, Christophe Cavard participait à ce forum cantonal pour faire le lien avec les débats législatifs en cours. Dans le cadre de son mandat, la conseillère générale organise régulièrement des forums cantonaux. Cette démarche consiste à promouvoir la possibilité pour tous, élus et citoyens, de participer aux choix et aux orientations des politiques départementales.
C’est un forum un peu particulier qui tenu jeudi 13 juin à Anduze. Celui-ci a en effet dépassé le seul niveau local ou départemental pour aborder un thème national « La réforme territoriale en cours – Quels changements pour demain, aux niveaux communal, départemental, régional et nationale ? Quels contributions et changements possibles ? ».
A la suite des lois de décentralisation de 1982 et 2003, les collectivités territoriales amorcent en 2013 une nouvelle mutation à travers l’Acte III de la décentralisation. La réforme en cours intéresse nombre de personnes et beaucoup s’interroge.
Après avoir fait le point sur son mandat de conseillère générale, le débat s’est engagé en présence deChristophe Cavard, Député du Gard et d’Aurélie Génolher, maire de Massillargues-Atuech et Présidente des Maires ruraux du Gard. Cette réforme qui devait être examinée dans son ensemble a finalement été scindée en trois sous-volets qui seront étudiés de manière échelonnée. La loi sur les Métropoles est actuellement en débat – elle sera examinée une nouvelle fois à l’Assemblée nationale au mois de Juillet. La question des Régions sera abordée à l’automne, celle des communes et de l’intercommunalité fin 2013 début 2014.
Les bouleversements qui s’annoncent tant dans la répartition des compétences des collectivités territoriales que dans le changement des modes de scrutins des élections municipales et cantonales ont sensibilisé les nombreux participants. En concentrant pouvoirs économique et administratif, les Métropoles inquiètent. Leur modèle économique basé sur la libre concurrence entre les territoires, ne rassure pas non plus. Dans ces vastes ensembles que vont devenir les territoires ruraux, quelle autonomie va-t-il leur rester ? La création de pôles ruraux d’aménagement et de coopération prévue dans le projet de loi sur les Métropoles, peut-elle constituer un espoir pour ces mêmes territoires ? La question de la démocratie de proximité avec la possible disparition des communes inquiète également. Les participants tout en réaffirmant leur attachement aux communes, se sont également interrogés sur la façon de se réapproprier les règles démocratiques afin de peser dans le débat.
Toutes ces questions et propositions pourront être portées à l’Assemblée nationale dans le cadre des débats parlementaires qui auront lieu de juillet à octobre pour y être débattues dans le cadre du projet de loi de « Modernisation de l’action publique territoriale ».Le compte rendu détaillé: -
Proposer une loi « le droit à l’écrit pour l’accès aux droits »
A partir d’une expérimentation locale, avec différents partenaires institutionnels ou associatifs, Christophe Cavard et Sandra Solinski souhaitent proposer une loi pour améliorer l’accès aux droits.
Un nombre de plus en plus important de personnes ne demande pas l’ouverture des droits auxquels elles pourraient prétendre. Christophe Cavard et sa suppléante, Sandra Solinski ont décidé de travailler sur une des causes souvent oubliée qui peut expliquer ce phénomène du « non recours aux droits sociaux » : les difficultés que rencontrent de nombreuses personnes avec l’écrit, qui reste au cœur des démarches qu’il faut accomplir pour accéder aux droits : fournir des informations sur une situation, remplir des dossiers ou des formulaires permettant d’accéder à des droits divers, ou même contester une décision.
Leur objectif est de proposer un cadre législatif au droit à l’écrit pour renforcer l’accès aux droits. Ils ont proposé à plusieurs structures partenaires de mener durant six mois une expérimentation : Il s’agira de « tester » différentes modalités de mise en œuvre concrète du droit à l’écrit. Pôle emploi, la CPAM, la MSA, la carsat et le Conseil Général se sont d’ores et déjà montrés intéressés pour participer à la démarche qui devrait débuter réellement au cours du dernier trimestre 2013.
C’est sur la base de l’évaluation des résultats qu’ils rédigeront une proposition de loi.
Ils sont accompagnés tout au long de la démarche par Franck Danger, animateur du Service d’Ecriture Publique, association spécialisée dans l’accompagnement des personnes qui ont des difficultés avec l’écrit. Ils ont également sollicité l’Odenore (observatoire des non recours aux droits et services)
Une rencontre avec Madame Carlotti, ministre chargée des personnes handicapées et de la lutte contre les exclusions est prévue en septembre avec le député. La lutte contre ce phénomène est d’ailleurs un des objectifs prioritaires du gouvernement, inscrit dans le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, adopté le 23 janvier 2013.
Photo: réunion du 24 mai 2013 de présentation du projet à différents partenaires institutionnels et organismes sociaux -
La contribution d’Uzès pour la transition énergétique
En juin dernier, la salle était pleine pour débattre de transition énergétique, Christophe Cavard y intervenait à l’invitation de l’association «Ensemble Pour Uzès», aux côtés de Simon Cossus, directeur d’Enercoop, Jean Grenier, architecte, Philippe Guistinati, entrepreneur « énergies renouvelables », et M.Wynttick, élu à l’environnement de Montdidier (Somme) qui a présenté la régie municipale de sa commune, productrice d’énergies renouvelables.
Labellisée par le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, cette réunion a fait l’objet d’un compte rendu (Synthèse du débat d’Uzès du 20 juin 2013 sur la transition énergétique) qui a été pris en compte dans la synthèse adoptée par le conseil national du débat le 18 juillet dernier (Synthèse du débat national sur la transition énergétique).
L’ensemble des ces travaux ont eux même été versés au débat de la conférence environnementale qui se tenait à Paris les 20 et 21 septembre dernier. Celle ci a donné au gouvernement une feuille de route pour la transition écologique et énergétique, composée de 50 mesures et d’axes prioritaires tels que le développement de « l’économie circulaire », les stratégies territoriales pour l’écologie (en lien avec les régions dans le cadre des nouveaux contrats de plan Etat-Régions), le soutien aux éco-activités…: Feuille de route pour la transition écologique 2013 et 50 mesures pour la transition énergétique.
« Faire de la transition écologique et énergétique une priorité des politiques de l’emploi et de la formation tout au long de la vie« , est ce que retiendra Christophe Cavard de cette feuille de route dans le cadre de son implication en faveur de la réforme annoncée de la formation professionnelle et de l’économie sociale et solidaire.
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Un an de mandat: lancement des réunions de bilan au café Olive
Pour lancer les prochaines réunions publiques et participatives qu’il tiendra dans 3 villes de la circonscription (dates et lieux ci-dessous) lundi 17 juin au café Olive à Nîmes, Christophe Cavard a présenté les grandes lignes de bilan de son activité depuis son élection le 17 juin 2012, devant les militants et sympathisants à ses cotés depuis la campagne électorale. Il souhaitait également entendre leurs remarques et interrogations, échanger sur la situation nationale et locale, expliquer les positions qu’il a été amené à prendre ces derniers mois.
Un document de synthèse de ce bilan de mandat a été remis au participants, et sera complété pour être proposé lors des réunions publiques qui se tiendront à :
– Marguerittes le lundi 24 juin à 18h30 (salle communale, avenue de la république)
– Uzès le mercredi 26 juin à 18h30 (salon Malraux de la Mairie)
– Nîmes le 6 juillet (recherche de salle en cours: à Nîmes c’est toujours compliqué, merci à ceux qui ont des idées de se rapprocher de Stéphanie Guillemot, collaboratrice parlementaire).
Bienvenue à tous, pour ces réunions qui seront conçues de façon à ce que chacun(e) puisse participer pour donner son avis et faire des propositions.
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Rapport d’information sur les conditions d’emploi dans les métiers artistiques
Christophe Cavard est membre de la mission d’information parlementaire sur les conditions d’emploi dans les métiers artistiques qui a été mise en place en juillet 2012. En lutte depuis 2003, les professionnels des secteurs artistiques ont ainsi pu être auditionnés pendant près de 8 mois par la représentation nationale.
Son rapport qui vient d’être remis, étudie des nouvelles pistes pour pérenniser le système de l’intermittence, garantir des droits sociaux pour tous les artistes et s’engager dans une lutte efficace contre la fraude. Parmi les préconisations, on peut souligner la volonté de promouvoir l’emploi permanent et lutter contre la « permittence », par l’augmentation du nombre de représentations par spectacles créés, par la modulation des contrats de décentralisation dramatiques sur des objectifs de permanence, par l’obligation faites aux employeurs de proposer des CDI au-delà de 600 heures annuelles, par la requalification automatique les CDD-U en CDI au-delà de 900 heures,et par l’interdiction du cumul de l’indemnité chômage et du salaire au-delà de 151 heures mensuelles.
A L’écoute des professionnels de la région, Christophe Cavard rencontrera les représentants des organisations syndicales et les professionnels du secteur dans la perspective du débat sur la renégociation de l’accord Unédic prévu à l’automne.
Pour consulter le rapport:
http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-info/i0941.pdf
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Conférence parlementaire sur l’ESS, la loi en préparation et la contribution d’EELV
Mardi 28 mai, Christophe Cavard était à la conférence parlementaire sur l’Économie Sociale et Solidaire à Paris pour participer aux travaux en cours sur le projet de loi relative à l’ESS, et faire suite à ses rencontres avec le Ministre délégué Benoit Hamon en décembre et mars dernier.
Ce projet de loi est actuellement travaillé par le ministère délégué chargé de l’économie sociale et solidaire, avec les différents acteurs de l’ESS. Il prévoit d’encadrer « l’élaboration et la mise en œuvre de la politique publique relative à l’économie sociale et solidaire et les politiques territoriales », « Les dispositions propres à diverses formes de coopératives, celles relatives au droit des associations », ainsi que celles « facilitant la transmission d’entreprises à leurs salariés ».
A titre d’exemple, les ambitions annoncées du gouvernement sont de multiplier par deux le nombre de SCOP. En effet, aujourd’hui les SCOP représentent l’un des réponses au chômage et au défi de la reprise d’entreprise. 500 millions d’euros seront consacré par la Banque publique d’investissement (BPI) à l’ESS.
Ce projet de loi doit être présenté en Conseil des ministres le 20 juillet prochain et débattu au parlement à l’automne.
Lors de la convention d’Europe Ecologie Les Verts à Rouen du 6 avril 2013, les participants ont déclarés:
« Militants, acteurs de l’économie sociale et solidaire, chef d’entreprise social, élus, nous étions tous réunis à la convention d’Europe Ecologie Les Verts : Economie Sociale et Solidaire : l’heure du changement d’échelle. Cette convention répondait à trois exigences : s’inscrire dans la concertation actuelle sur le projet de loi cadre annoncé pour l’automne 2013, valoriser le travail réalisé depuis des années par les élus écologistes et démontrer notre capacité à changer de modèle économique pour une économie plus respectueuse de l’humain et de l’environnement.«
Ainsi, EELV, avec la commission économie et sociale, et de nombreux élus ESS écologistes sur tout notre territoire, ont travaillé collectivement à une contribution regroupant des éléments essentiels pour la prochaine loi ESS , comme la définition de l’utilité sociale, un cadre pour l’innovation sociale, et la question du financement.
Cette contribution a été transmise à Benoît Hamon, le 27 mai dernier, elle est consultable ici :
http://economie.eelv.fr/ess-la-contribution-deelv-a-la-prochaine-loi/
Insertion de l’article de libération
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Participation au forum cantonal de Geneviève Blanc sur la décentralisation
Christophe Cavard participera au Forum Cantonal du 13 juin 2013 de Geneviève Blanc sur la réforme territoriale en cours, quels changements pour demain, aux niveaux communal, départemental, régional, et national ? Quels contributions et changements possibles ?
« Dans le cadre de mon mandat de Conseillère Générale, j’ai engagé une démarche qui consiste à promouvoir la possibilité pour tous, élus et citoyens, de participer aux choix et aux orientations des politiques départementales et d’apporter sa contribution pour définir des priorités.
Plusieurs rencontres cantonales ont eu lieu sur le thème des déplacements, sur la question de l’accueil et l’hébergement des personnes âgées et des personnes handicapées, sur le thème des énergies renouvelables, et plus récemment sur les coopératives. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous inviter au:
Sixième Forum Cantonal, Jeudi 13 Juin de 18 h 30 à 21h, à Anduze, salle voûtée (Ugolin).
Thème : la réforme territoriale en cours, Quels changements pour demain, aux niveaux communal, départemental, régional, et national ? Quels contributions et changements possibles ?
Avec Christophe Cavard, Député du Gard et Aurélie Génolher, Maire de Massillargues-Atuech, Présidente des Maires ruraux du Gard.
Vous êtes nombreux à poser des questions au sujet de cette réforme dont on parle depuis longtemps, et dont une première partie est actuellement débattue au parlement, après l’adoption de la loi relative à l’élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires le 17 avril.
Quels sont les changements concrets que ces lois apportent sur notre territoire, pour la gouvernance et la politique locale, pour les prochaines échéances électorales ?
Changement du mode de scrutin, organisation territoriale, conséquences sur les espaces ruraux, marges de manœuvre des collectivités de proximité, autant de questions auxquelles je propose de réfléchir ensemble.
Ce forum cantonal dépasse le seul niveau local ou départemental. Christophe Cavard, Député, propose de porter nos contributions, le cas échéant, à l’Assemblée nationale, dans le cadre des débats parlementaires qui auront lieu de juillet à octobre pour ce qui concerne le projet de loi de « modernisation de l’action publique territoriale ».
Cette rencontre sera également l’occasion de faire le point sur mon mandat de conseillère générale sur le canton comme au niveau du département, et se terminera autour d’un apéritif que j’aurai plaisir à partager avec chacun d’entre vous. »
Geneviève Blanc
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A la rencontre des familles Roms installées route de Saint Gilles
Jeudi 30 mai, Christophe Cavard a rencontré les quinze familles Roms installées route de St Gilles à Nîmes.Outre l’absence d’eau courante et d’électricité, il a également constaté les conditions d’insalubrité dans lesquelles vivent ces familles, pour certaines avec de très jeunes enfants. Au fil des discussions durant près de 3 heures, il a échangé sur les besoins de ces familles et les réponses à y apporter.
Leur priorité est le logement « disposer d’un endroit descend où élever ses enfants dans des conditions acceptables car ici, on est moins que des animaux, même eux ils sont mieux traités« .
La question de la scolarisation des enfants est également au centre des préoccupations des parents « pour leur avenir, pour que eux ils ne connaissent pas ça plus tard« . Mais à ce jour, la zone de relégation dans laquelle ils sont installées complique le maintien d’une scolarité.
La Préfecture a mis en place un comité de suivi, chargé de coordonner les différentes actions des acteurs associatifs et institutionnels intervenant auprès des familles. La prochaine réunion du comité aura lieu le 17 juin, Christophe Cavard sera présent. Pour lui, « il s’agit à présent de prendre des mesures concrètes ». Il restera vigilant à ce que des réponses rapides soient apportées en terme de relogement, de scolarisation, d’accès aux dispositifs de droits communs, mais aussi d’apprentissage du français. Ces mesures devront favoriser l’intégration de ces familles, désireuses de rester sur le territoire français.
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Suite à sa rencontre avec les familles Roms installées route de St Gilles à Nîmes, Christophe Cavard avait annoncé qu’il sera vigilant aux mesures qui accompagneraient le diagnostic social mis en place par la Préfecture.Il a donc assisté à la réunion du comité de suivi réuni par le Préfet le 17 juin. L’ensemble des institutions conviées avaient répondu présent. On pouvait toutefois regretter l’absence du Maire de Nîmes ou de l’un de ces adjoints qui avait choisi de se faire représenter par le directeur du CCAS ainsi que de la société Réseau Ferré de France, propriétaire du terrain.Le Préfet a introduit la réunion en insistant sur le fait qu’il reconnaissait d’ores et déjà la citoyenneté européenne aux personnes Roms et leur ferait bénéficier des droits assimilés en terme de séjour et d’accès à l’emploi.Sur cette base, le comité a établi la nécessité d’une solution transitoire afin de répondre en urgence à la situation d’extrême précarité et d’insalubrité actuelle. La recherche d’un terrain sur lequel seraient disposés des mobil-homes est donc en cours. Egalement, la mise en place d’une coordination entre les différents acteurs par thématique est renforcée (santé, emploi, scolarité …). La stabilisation des familles dans un logement salubre et sécurisé permettra au projet d’accompagnement social porté par la Croix Rouge et l’Adéjo d’être opérant très prochainement.Le comité se réunira à nouveau avant le 14 juillet et fera l’état des avancées sur ces différents points. -
Vernissage de « Mémoire et immigration » au collège de Manduel
Jeudi 30 mai, Christophe Cavard était au vernissage de l’exposition « Mémoire et Immigration » présentée par l’artiste Salvadore Puglia et les élèves de 4ème E du collège Via Domitia de Manduel.
Le collège avait été sélectionné par le Conseil Général dans le dispositif « Artistes au collège », qui invite un artiste à créer au sein d’un collège gardois et à ouvrir à la création les élèves. L’équipe éducative a choisi de lancer son appel à projet sur le thème de la mémoire et de l’immigration, Salvatore Puglia, artiste d’origine italienne, a été retenu pour travailler ce sujet.
Pour les professeurs « on sentait qu’il y avait une réelle nécessité d’aborder ce sujet. Les discours dans le village se durcissent et c’était pour nous un moyen de confronter nos élèves à leur origine et celles de leurs camarades, montrer qu’en définitive si chaque histoire est différente des liens nous unissent ».
Pari gagné ! Non seulement les élèves se sont pleinement investis dans ce travail, et notamment auprès de Salvadore Puglia qui a élu domicile au collège pendant 6 mois, et jeudi dernier, ils ont rendu un travail d’une grande qualité.
Christophe Cavard a salué l’engagement des professeurs, de l’artiste et avant tout des élèves. « On ne peut qu’espérer qu’une telle initiative se reproduise car c’est par la sensibilisation à l’acceptation de l’autre que nous amènerons ces jeunes générations à construire un avenir empreint de tolérance ».
Midi Libre du 3 juin 2013
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Organisation de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
Question n° 25640 : déposée au JO : 30/04/1M. Christophe Cavard attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur la situation de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Les récents scandales sanitaires ont mis en évidence son rôle essentiel pour la population. Cette administration a cependant connu une profonde restructuration, ayant abouti à une désorganisation hiérarchique et organisationnelle. Aussi et devant les difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs missions par les agents de la DGCCRF, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu’il entend prendre afin de permettre à la DGCCRF de retrouver une organisation nationale permettant une meilleure organisation de son travail et une plus grande lisibilité de son action. -
Audition de Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale
Mardi 28 mai 2013, les députés écologistes ont auditionné Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale, sur le travail parlementaire et ses évolutions souhaitables.Il a notamment rappelé que pour lui, la fin du cumul des mandats, qui sera votée au cours de cette législature, doit s’accompagner d’une modification de la fonction et du rôle des députés, et d’un changement dans les modes de travail de l’Assemblée.Consacrer une part plus importante du travail parlementaire à l’évaluation de l’action gouvernementale, imaginer de nouveaux liens avec les territoires pour accompagner le mouvement de décentralisation, consolider les liens avec l’Europe, en mettant en place des relations plus étroites entre parlements français et européen… autant d’évolutions possibles pour renforcer le rôle des parlementaires.Christophe Cavard a pu, à l’occasion de ces échanges, interroger Claude Bartolone sur ses prises de position, en tant que Président de l’Assemblée, sur certains textes de lois, qui ont suscité de nombreux débats et qui réinterrogent la place, dans le cadre des institution de la 5ième République, du Parlement et de son Président, et son rôle vis-à-vis du Gouvernement.Claude Bartolone a ainsi exprimé son attachement à un Parlement fort. Pour lui, ses prises de positions, loin d’affaiblir le rapport de force entre l’exécutif et le Parlement, permet de garantir l’équilibre du pouvoir.A près d’un an de législature, une heure d’échanges qui a permis de dresser un premier bilan du fonctionnement du travail parlementaire, et d’envisager des perspectives d’évolution pour le reste du quinquennat.