Vaccination : renforcer les droits et le choix des patients

Ces jours-ci, le projet de loi de santé était en examen à l’Assemblée Nationale. L’occasion pour le groupe écologiste de remettre à l’ordre du jour la question des vaccins, non pas pour remettre en cause la politique vaccinale mais pour renforcer les droits et le choix des patients en matière de vaccination.

Pour Eric Alauzet « La liberté de choix en matière vaccinale est essentielle. Nous devons donc permettre aux patients de pouvoir choisir de pratiquer uniquement les vaccins obligatoires et ce sans aluminium. Le conseil constitutionnel ouvre la porte à des possible modification de la politique de vaccination lorsqu’il écrit que le législateur peut modifier les dispositions relatives à cette politique afin de tenir compte de l’évolution des données scientifiques, médicales et épidémiologiques ».
En effet, depuis plusieurs années, l’intérêt des vaccins est remis en cause, et ce pour plusieurs raisons. D’une part, parce qu’il n’est plus possible désormais de trouver de vaccins sans aluminium, alors même que cet adjuvant est suspecté d’être impliqué dans l’apparition de certaines maladies (cf. articles déjà publiés en juillet 2013, janvier 2014, et mai 2014) ; et d’autre part, parce qu’il est également difficile de se procurer dans le commerce les seuls vaccins obligatoires, ceux-ci étant vendus en « cocktails », couplés avec des valences qui ne sont pas obligatoires.
A ce sujet, Eric Alauzet avait déjà posé deux questions écrites à Madame la Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes :

 

Réponse QE – Vaccins Sans Aluminium

 

Réponse QE – dissociation vaccins obligatoires.pdf

 

 

A l’occasion de l’étude du projet de loi de santé, les écologistes ont donc proposé des amendements pour renforcer les droits des patients et leurs choix dans ce domaine.

Voici le communiqué de presse publié à cette occasion :

 

logo groupe

COMMUNIQUÉ À LA PRESSE

Paris, le 9 avril 2015
Pour les écologistes, la Loi Santé doit être l’occasion de mettre de l’ordre dans les vaccins

Le groupe écologistes défendra dans quelques heures dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale trois importants amendements au projet de loi Santé : leur but est de renforcer les droits et le choix des patients en matière de vaccination. Ces amendements visent à faire en sorte que des vaccins contenant uniquement les valences obligatoires ou sans adjuvant à l’aluminium soient disponibles.

Alors que les vaccins ont rendu  et rendent encore des services immenses à l’humanité, leur intérêt est mis en doute du fait de stratégies incompréhensibles de vaccinations forcées ou d’ajout d’adjuvants dont l’innocuité n’est pas assurée. En effet, d’une part, les patients se voient administrer des vaccins non obligatoires au motif qu’il n’est pas possible de trouver des vaccins ne contenant que les valences obligatoires et, d’autre part, il n’est plus possible de trouver de vaccins sans aluminium, dont la responsabilité est pourtant fortement suspectée dans l’apparition de la myofascite à macrophage.

Les amendements écologistes n’avaient malheureusement pas été adoptés par la commission des affaires sociales lors de l’examen du projet de loi. Mais après la plainte portée par une famille sur l’obligation vaccinale et l’avis du conseil constitutionnel, les député-e-s écologistes ont décidé de les déposer de nouveau, pour l’étude du texte dans l’hémicycle.

Le débat est cette fois totalement ouvert, ce qui donnera la possibilité à l’assemblée nationale et au Gouvernement  de mettre de l’ordre dans l’offre de vaccins en France.

Pour Eric Alauzet « La liberté de choix en matière vaccinale est essentielle. Nous devons donc permettre aux patients de pouvoir choisir de pratiquer uniquement les vaccins obligatoires et ce sans aluminium. Le conseil constitutionnel ouvre la porte à des possible modification de la politique de vaccination lorsqu’il écrit que le législateur peut modifier les dispositions relatives à cette politique afin de tenir compte de l’évolution des données scientifiques, médicales et épidémiologiques ».

Pour Jean-Louis Roumegas « Il est officiellement reconnu que les sels d’aluminium sont neurotoxiques et qu’ils migrent dans le cerveau lorsqu’ils sont utilisés dans les vaccins (Inserm 2012). Il est donc nécessaire d’appliquer le principe de précaution. Le vaccin de base obligatoire sans aluminium était commercialisé jusqu’en 2008. Si aucun fabricant privé n’est disposé à le commercialiser à nouveau, il est du rôle de l’État d’assurer l’existence sur le territoire national d’un stock de vaccins répondant aux exigences sanitaires des populations. »

Les amendements du groupe écologiste devraient être examinés en séance en fin de journée ou demain matin.

 

Barbara Pompili et François de Rugy, coprésidents du groupe écologiste

Jean-Louis Roumegas, député de l’Hérault, chef de file des écolodéputé-e-s sur le texte,

Éric Alauzet, député du Doubs

 

Malheureusement, étudiés en séance dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 avril, ces amendements ont été rejetés par la représentation nationale.

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