En février dernier la presse révélait, via une analyse commandée par la fondation Changing Markets, que de l’acrylamide, une substance classée comme cancérigène probable par l’OMS, était présente à des quantités supérieures au seuil recommandé par les autorités sanitaires dans des biscuits pour bébé. Trois marques de gâteaux sont citées : les «P’tit Biscuit texture croquante et fondante» de marque Nestlé destinés aux enfants de plus de 12 mois, «Mes 1ers Biscuits Orange» de Picot (Lactalis), et les «biscuits junior aux pépites de chocolat» de marque Carrefour.

La valeur maximale recommandée au niveau européen pour les biscuits pour enfants en bas âge a été fixée par l’OMS à 200 microgrammes d’acrylamide par kilo. Or, dans les biscuits de chez Nestlé ce seuil est de 226,1 microgrammes d’acrylamide par kg.

Éric Alauzet a été contacté par le Centre de Formation des Journalistes qui réalisait une enquête sur ce sujet afin d’y participer avec son regard d’élu écologiste et de médecin. Aussi, une interview par webcam a été réalisée. Il y était notamment question de l’action législative à mener mais également de la place des lobbies dans la création des politiques publiques de l’Union Européenne.

Retrouvez ici l’enquête effectuée par le Centre de Formation des Journalistes :