Table Ronde Terre des Hommes – Lundi 25 novembre – 20h30 : » Les droits humains, un levier pour lutter contre la pauvreté »
Pour marquer les 50 ans de l’association Terre des Hommes, la délégation du Doubs invite M. Madani Koumaré, responsable des programmes de l’ONG malienne GUAMINA, à apporter son témoignage dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale.
La Table Ronde se propose de confronter l’expérience de Madani Koumaré au Mali sur l’importance de l’application des droits économiques sociaux et culturels pour un développement responsable et respectueux des droits de chacun à celle des élus de Franche-Comté.
Avec la participation de Madani Koumaré, responsable des projets de Guamina, des députés Eric Alauzet et Barbara Romagnan, du président du Conseil Général Claude Jeannerot, de la Première adjointe au maire de Besançon, Marie-Noëlle Schoëller et un représentant du Conseil Régional.
La Table Ronde se déroulera lundi 25 novembre à 20h30 à la Salle P.J.Proudhon, 2 Place du Théâtre à Besançon.
« La pauvreté, l’accès au travail et à l’éducation sont des problématiques universelles qui concernent aussi bien les pays en voie de développement que les pays développés ».
« En effet, aujourd’hui en France, la pauvreté gagne du terrain. Le dernier rapport du secours catholique publié le 7 novembre, fait état de cette dégradation et souligne que les populations les plus fragiles sont aussi celles qui ont le plus de mal à avoir accès à l’emploi. La Franche-Comté n’est pas épargnée. Les trois-quarts des personnes rencontrées par l’association sont des personnes au chômage, souvent depuis plus de deux ans ou qui naviguent entre chômage et emplois aidés et qui, peu à peu s’enfoncent dans la pauvreté ».
« Lors de cette table ronde, nous avons la chance de recevoir des intervenants qui pourront confronter leur expérience. Madani Koumaré, à travers les diverses actions de Guamina a fait en sorte d’aider l’accès à l’emploi des populations locales en développant l’apprentissage et l’éducation citoyenne. Le but étant que les Maliens prennent conscience de leurs droits, qu’ils deviennent maîtres de leurs destins et créent de la richesse dans leur pays plutôt que de partir à l’étranger ».
« Les élu(e)s et représentant(e)s des pouvoir franc-comtois pourront réagir à cette intervention et faire un parallèle avec la situation locale sur des points aussi divers que l’avenir de la formation continue et initiale, l’apprentissage, l’importance de l’éducation citoyenne et l’importance de maintenir l’attractivité économique des territoires pour éviter la fuite des cerveaux ».
Terre des Hommes – Doubs