Rythmes : répondre à l’intérêt de l’enfant en concertation avec tous les acteurs éducatifs

27 février

Eric Alauzet a assisté lundi soir à la réunion d’information de la Préfecture et de l’Académie à destination des communes pour la réforme des rythmes éducatifs pour l’arrondissement de Besançon. Les échanges ont été francs mais toujours soucieux de « répondre à l’objectif de répondre à l’intérêt de l’enfant en concertation avec tous les acteurs éducatifs : enseignants, élus, animateurs, familles, associations, etc. Car l’enjeu est là : redonner du temps à l’enfant pour réussir son apprentissage, et je pense aux plus défavorisés, aux plus fragiles,… »

Il a participé également la semaine dernière à l’audition du Ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, par le groupe écologiste à l’Assemblée nationale.

Aux questions directes que le député du Doubs lui a posé sur l’application de la réforme, le Ministre a notamment répondu : « vous faites comme vous voulez, il faut construire soi-même, on est proche de l’autogestion, on ne fera pas forcément parfaitement la première année, il y a du temps, concertez-vous, trois fois un quart d’heure c’est possible…. », et concernant le financement :  « l’effort financier est de 250 millions d’euros avec une péréquation qui n’existe pour aucune autre politique avec une aide par enfant de 1 à 3, de 50 à 90 euros la première année, ce qui bénéficiera aux zones rurales et urbaines en difficulté » (…) « C’est tout le contraire d’une école à deux vitesses mais bien un rapprochement qui est en jeu, avec des activités péri-éducatives qui bénéficieront d’abord aux enfants qui en sont éloignées, avec un financement qui leur est favorable ».

La « réforme des rythmes éducatifs » précède et intègre la « Loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République », qui sera présentée prochainement au Parlement.

13 février

Le décret d’application  de la « réforme des rythmes éducatifs », est paru le 26 janvier dernier.

Le projet de mise en place rapide de cette réforme a bien entendu soulevé des interrogations voire des doutes. Les habitudes d’organisation, tant au niveau des communes, des enseignants, des familles ou encore du monde associatif peuvent être bouleversés par cette réforme. Le Ministre le reconnaissait il y a quelques jours dans  « La Gazette des Communes ». La période de concertation a donc été allongée pour une meilleure mise en œuvre à la rentrée prochaine.

Mais nous devons tous répondre à l’intérêt de l’enfant et  à son épanouissement et nous savons que l’équilibre des rythmes est un facteur déterminant pour la réussite des enfants à l’école (la semaine de quatre jours était source de fatigue et de difficultés d‘apprentissage).

Eric Alauzet s’est entretenu de ce sujet avec la Directrice Académique des Services de l’Education nationale du Doubs et lui a adressé une lettre accompagnée d’une série de questions qui portent notamment sur les conséquences sur cette réforme et son application dans les communes du département.

Un « Guide pratique de la réforme des rythmes à l’école primaire » répond en très grande partie aux interrogations. D’autres seront sans doute étudiées localement entre les services académiques et les communes.

Retrouvez le Guide pratique sur : http://www.education.gouv.fr/cid67035/un-guide-pratique-pour-accompagner-les-maires-dans-la-mise-en-oeuvre-de-la-reforme-des-rythmes-a-l-ecole-primaire.html

Un commentaire pour “Rythmes : répondre à l’intérêt de l’enfant en concertation avec tous les acteurs éducatifs”

  1. Cette réforme ne me semble pas aboutie : trop de flou et de fausses pistes. La liberté donnée aux mairies ne va pas servir les intérêts des enfants et encore moins des instits. Les communes vont « inventer » au moindre coût et toutes les belles paroles ne resteront que ce qu’elles sont. De plus, le ministre annonce une diminution des vacances d’été en 2015. Il faudrait alors tout reprendre. A quoi ont servi les mois de concertation si c’est pour arriver au final à une telle usine à gaz qui fuit de toutes parts.
    Reprendre le temps pour agir vraiment dans l’intérêt de tous me semble essentiel, sinon, ce sera un bricolage de plus.

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