Elu en 2012 avec seulement 108 d’avance sur son adversaire Jacques Grosperrin (UMP), le député écologiste a bénéficié de la prime au sortant. Réputé bosseur, Eric Alauzet affiche lors de son mandat 177 semaines d’activité à l’Assemblée nationale. Sur l’ensemble de son mandat, il est même 12e au niveau national du classement du site nosdeputes.fr. C’est également le Franc-Comtois le plus présent en commission, là où se préparent les textes de loi.

Eric Alauzet, durant son premier mandat de député, a siégé au sein du groupe Europe Ecologie-Les Verts jusqu’à la dissolution de celui-ci. Il a ensuite rejoint le groupe socialiste élargi sans quitter pour autant EELV.
Lors de ce mandat, le Bisontin a été membre de la commission des finances. Il s’est « spécialisé dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale pour réguler la mondialisation ultralibérale. Sur son site internet, il rappelle qu’il a fait « voter un amendement de transparence à la loi bancaire qui impose aux banques de communiquer leurs résultats financiers ». Un travail qu’il compte poursuivre lors de son nouveau mandat.

Juste écologiste…

Eric Alauzet doit sa réélection surtout à sa personnalité et à son nom. Il n’a eu le soutien d’aucun parti même si il indiquait sur sa profession de foi « Majorité présidentielle avec Emmanuel Macron ». Eric Alauzet, qui n’a pas caché avoir voté pour Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle, avait sollicité, sans l’obtenir, l’investiture En Marche. Après avoir obtenu l’investiture du PS et deEELV, elle lui a finalement été refusée.

Conseiller municipal de Besançon, Eric Alauzet est proche du maire Jean-Louis Fousseret, qui fut un des premiers élus de France à avoir rejoint Emmanuel Macron. La 2e circonscription du Doubs est la seule des 12 circonscriptions de Franche-Comté où le parti présidentiel ne présente pas de candidat. Son nom est souvent cité comme successeur potentiel à la mairie de Besançon.

Agé tout juste de 60 ans, marié et père de deux enfants, Eric Alauzet a commencé sa carrière politique en 2001 comme conseiller municipal de Besançon puis conseiller général du Doubs en 2008. Actuellement, le Bisontin exerce toujours à temps partiel son métier de médecin acupuncteur.