L’exigence de justice est au coeur de la refondation de l’éducation prioritaire

Le Recteur d’Académie présentait ce jeudi le dispositif des nouveaux réseaux d’éducation prioritaire REP+ dont celui dépendant du Collège Diderot à l’école Dürer à Besançon. Michèle De Wilde députée suppléante y représentait Éric Alauzet.

L’exigence de justice est au coeur de la refondation de l’éducation prioritaire. Elle vise à réduire l’effet des inégalités sociales et territoriales sur les résultats scolaires et à favoriser la réussite de tous les élèves. C’est pourquoi le périmètre de l’éducation prioritaire doit être cohérent avec celui de la difficulté sociale.

Le ministère de l’éducation nationale a à cette fin construit un indice social permettant de mesurer les difficultés rencontrées par les élèves et leurs parents, et leurs conséquences sur les apprentissages. Cet indice prend en compte la part d’élèves dont les parents appartiennent aux catégories socioprofessionnelles défavorisées, la part d’élèves boursiers, la part d’élèves résidant en zones urbaines sensibles et la part d’élèves arrivant en sixième avec au moins un an de retard.

Les 102 REP+ préfigurateurs, dont Diderot, qui couvrent l’ensemble des académies, ont été identifiés par les recteurs sur la base de cet indice social et de la qualité des projets de réseaux portés par les collèges et les écoles.

Après la phase de préfiguration, la refondation de l’éducation prioritaire entrera en vigueur à la rentrée 2015 sur l’ensemble des réseaux REP et REP+, qui seront identifiés sur la base de l’indice social, dans le cadre de la loi de la Refondation de l’école de la République votée par le Parlement l’an passé.

Le dossier de présentation :

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