L’engagement de l’Agence Régionale de la Biodiversité à Besançon avec Barbara POMPILI

« Bâtir une nouvelle harmonie entre l’homme et la nature, réconcilier économie et écologie, relier biodiversité et climat » sont l’ADN de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages du 8 août 2016. Avec un programme d’investissements d’avenir de 60 M€ et la création de l’Agence française pour la biodiversité, la France se donne les moyens de devenir le pays de l’excellence environnementale

 

L’agence française pour la biodiversité

Créée par la loi 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, l’Agence française pour la biodiversité (AFB) est opérationnelle dès janvier 2017. En signant le décret de création de l’agence, Ségolène Royal a nommé Hubert Reeves président d’honneur de l’AFB. Son conseil d’administration de 43 membres a élu son président, Philippe Martin.

Article / loi :

 

Les régions ont des responsabilités accrues en matière de biodiversité

Le projet des ARB visent non seulement la reconquête de la biodiversité, mais peuvent être aussi l’occasion d’un regain de citoyenneté. « D’abord en redonnant du sens à l’action publique sur des domaines essentiels pour l’avenir de nos territoires et plus largement pour l’avenir de notre planète ».

 

L’Agence régionale à Besançon

Barbara Pompili, secrétaire d’état chargé de la biodiversité, avait été invité par Éric Alauzet en octobre dernier, rencontrant les maires et leurs projets locaux de protection, les acteurs de la Conférence de la Loue et des rivières du Doubs et les associations d’environnement. C’est à cette occasion que Stéphan Woynaroski, conseiller régional à la biodiversité, avait confirmé que Besançon accueillerait l’Agence régionale à la Biodiversité.

Ce mardi, Barbara Pompili, est revenue à Besançon au siège de la région Bourgogne Franche Comté, en présence de la Présidente de région, Marie-Guite Dufay et de la Préfète de région, pour présider la réunion de lancement de la phase de préfiguration de l’ARB avec les associations et organismes concernés.

Barbara Pompili a souligné les deux grandes dimensions d’intervention des agences régionales de la biodiversité : « l’urgence qu’il y a à agir en matière de biodiversité » et « la nécessité d’une action qui associe toutes les familles d’acteurs publics, à toutes les échelles, du fait notamment de la complexité des questions de biodiversité ».

Les facteurs de dégradation de la biodiversité sont bien connus : dégradation des habitats naturels ; surexploitation des ressources ; espèces exotiques envahissantes ; changement climatique ; pollutions… Pour agir sur l’ensemble de ces facteurs, il faut pouvoir s’appuyer sur de très nombreux outils, comme par exemple : l’urbanisme ; la sensibilisation ; la planification ; la police ; la réglementation ; le génie écologique. Il faut agir sur tous les types d’espaces car les questions de biodiversité se posent aussi en milieu urbain ou agricole. C’est pourquoi, la secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité précise que les agences régionales de la biodiversité ont toute leur place dans ce cadre : « Elles se situent à la jonction entre une politique nationale et les politiques locales ».

« Les ARB, c’est une formidable occasion de montrer que face à des enjeux de société fondamentaux, bien que compris de façon diverse, nous sommes capables d’expliquer, de convaincre, d’associer les pouvoirs publics au-delà des clivages, au-delà des majorités politiques nationales ou locales, qui ne sont jamais que de circonstances eu égard à l’enjeu » a conclu Barbara Pompili.

Pour Éric Alauzet, présent au côté de la ministre,  qui a répondu notamment à une interview de la web tv du Club des Optimistes, qui porte bien son nom : « l’ARB doit être un outil dynamique et agile afin de pouvoir agir pour la préservation de la biodiversité. L’éducation et l’intelligence collective sont deux maillons essentiels pour protéger et comprendre les bienfaits, les atouts et les enjeux de la biodiversité. Nous sommes tous acteurs ! »

 

 

Les actions prioritaires de l’Agence nationale

Généralisation des sciences participatives avec :

  • la création du portail 65 millions d’observateurs,
  • la généralisation de l’offre de service de Vigie nature école pour toutes les écoles,
  • la création de 8 nouvelles aires marines éducatives en 2017 (cf. présentation du projet),
  • l’appui à la réalisation de 500 nouveaux Atlas de biodiversité communale (ABC), avec un objectif de 10 % des communes en territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV).

Biodiversité marine, démarches exemplaires avec :

Soutien au plan France Terre de pollinisateurs avec :

  • la publication du Guide communal Zéro pesticide et la campagne nationale « Terre saine » du ministère,
  • la mise en place d’un réseau de référence sur le lien entre le climat et la biodiversité grâce aux programmes des parcs nationaux : « lacs sentinelles » et « alpages sentinelles ».

Lutte contre les pollutions de l’eau dans les zones de captage avec :

  • la mise en place d’un centre de référence pour s’assurer de l’efficacité des actions. Ce centre mettra à disposition des élus, professionnels, associations et usagers l’expertise nécessaire.

Application de l’Accord de Paris sur le climat

Ségolène Royal demande à l’Agence française de la biodiversité de lui faire des propositions pour rapprocher les 3 conventions issues du Sommet de la Terre à Rio en 1992 (biodiversité, climat et lutte contre la désertification). L’Agence est associée aux 2 grandes initiatives internationales qu’elle a prise :

  • la conférence Méditerranée qui s’est tenue à Paris le 23 février,
  • la conférence des pays membres de la convention de Carthagène pour la protection de la mer des Caraïbes, en Guyane du 13 au 17 mars.

http://www.afbiodiversite.fr/

 

 

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