Éric Alauzet : « Il faut voir en grand l’écologie et je travaillerais pour que la sociale écologie démocratie voit jour dans ce pays ». 🗺
Éric Alauzet était l’invité de l’édition du 19-20 de France 3 Franche Comté dimanche soir.
Il est revenu sur son adhésion comme apparenté au nouveau groupe parlementaire Socialistes Ecologistes Républicains et a commenté l’actualité de la semaine retenue par la rédaction.
Voir Emission ci-dessous.
Le député a rappelé qu’il était meurtri de la situation et son regret de la disparition du groupe à entité unique écologiste : « c’est le résultat de beaucoup trop d’énergies perdues » parce que « trop de critiques », « refus des responsabilités », « projet politique inabouti », « refus de voir que la mondialisation est très difficile à combattre avec l’Europe », « une colère dans la population et une insatisfaction permanente » et « c’est un choix pour travailler ».
Et de rajouter de ne pas être résigné mais d’avoir « l’optimisme de l’action et de l’humilité ».
« Je suis depuis vingt-six ans et je le resterai humaniste et écologiste, c’est mon engagement ».
« Les partis sont usés et épuisés, il faut voir en grand l’écologie et je travaillerais pour que la sociale écologie démocratie voit jour dans ce pays », « faire émerger un grand parti pour la transition écologique de notre économie et développer sur nos territoires ces spécificités d’une multitude d’actions qui permettent de créer une l’emploi ».
Sur une éventuelle candidature à la maire de Besançon, le député a redit « que l’on en a parlait beaucoup pour moi » et que ce n’était pas le sujet du moment : « mon objectif c’est de faire émerger une force politique nouvelle, les partis, le parti socialiste, Europe écologie les verts, les autres partis doivent se dépasser pour donner une perspective d’avenir à notre société et à nos jeunes, c’est cela qui m’importe ». Et pour les élections présidentielles et la candidature éventuelle de François Hollande, « il y aura d’autres candidatures » « et je souhaite que Nicolas Hulot puisse apporter quelque chose d’important dans cette campagne ».
Sur les sujets d’actualité, le député du Doubs a pu s’exprimer à nouveau sur l’utilisation du 49.3 qui « n’est pas glorieuse » « c’est un aveu d’échec » – « il faut le revoir » – et de revenir sur son avis sur la motion de censure qui doit « être constructive par un projet alternatif, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ».
Sur le projet de loi « Travail », pour le député, il reste une disposition extrêment critiquable : « l’article 2 où les entreprises peuvent décider d’un certain nombre de chose sans en décider à la branche professionnelle » « Il doit être amendé voire retirer » en seconde lecture « pour redonner la main à la branche et notamment de ne pas créer de la concurrence déloyale entre les PME et les PME et les plus grandes entreprises ».
Pour Éric Alauzet, « ce projet de loi cristallise un ensemble d’inquiétudes qui va bien au loin de cette loi ». « C’est normal que les jeunes et les moins jeunes soient inquiets et le manifestent à travers cette loi et se mobilisent, c’est assez sain que les jeunes se remobilisent ».
« On a besoin de remettre de l’optimisme, de la confiance avec nos jeunes dans nos territoires, que l’on leur laisse la liberté de s’épanouir, de s’émanciper, de créer de l’activité ».
Interview à 9.35’ :
Article l’Est Républicain – Samedi 21 mai 2016
