Éric Alauzet au 19/20 : Ecologie, dialogue social et rassemblement

Éric Alauzet était l’invité du dimanche sur le plateau du 19/20 de France 3 Région Franche-Comté.

Il a souhaité de nouvelles mesures d’écologie au budget, promut le dialogue social basé sur la confiance, créer des espaces d’absorption de l’eau dans les zones urbaines et appeler au assemblement de la gauche et de l’écologie au second tour des régionales.

Avant de parcourir des sujets d’actualité de la semaine, le député a répondu aux questions sur le budget actuellement en examen à l’Assemblée nationale, l’emploi et sur la situation des écologistes et les élections régionales.

Interview à 6 minutes 40 secondes.


19/20 Franche-Comté

 

Emploi et finances

A la question de l’emploi et de la loi de finances : « l’obsession c’est l’emploi depuis le début » et « depuis deux ans le mouvement s’est inversé pour les entreprises et les ménages : pour les entreprises pour leur redonner de nouvelles marges de manœuvre et investir, se positionner dans la compétition internationale puis si elles gagnent des marchés, embaucher ». Et pour les ménages : « 9 millions en 2015 (3 milliards) ont vu leurs impôts baisser et demain les classes moyennes (autour de 3000 euros de revenu), soient 3 millions qui vont bénéficier en 2016 d’une réduction de leurs impôts (2 milliards) ».

« C’est un budget que je vais sans doute voter. Il y a une faiblesse : j’espère qu’elle sera traitée dans le projet de loi de finances rectificative à la fin de l’année, c’est sur la question de l’écologie. »

 

Dialogue social (Air France)

Le parlementaire a regretté que la loi de dialogue social votée dernièrement ne se retrouve pas dans les faits et qu’elle ne soit pas en application. Et d’appeler à plus de confiance réciproque

« Les violences, elles sont multiples. C’est forcément choquant. Ici ce sont des violences physiques qui traduisent des exaspérations, d’ailleurs elles se retournent contre ceux qui les utilisent même si leur combat peut être légitime lorsque l’on va perdre son travail, c’est dramatique. Et de l’autre côté on a la logique de l’entreprise qui doit assurer la pérennité de l’entreprise (…) il faut surtout que les dirigeants et les salariés partagent le destin de l’entreprise, que les dirigeants fassent plus confiance aux salariés, que les salariés fassent plus confiance aux dirigeants. »

 

Inondations : urbanisation et le changement climatique

« On sait que l’on va prendre 2° et donc cela va s’aggraver, il faut donc ralentir l’évolution du climat et « renaturer » la ville : il faut mettre des zones et espaces d’absorption de l’eau où elle puisse s’infiltrer et ne « déballe » pas comme dans un tuyau, là c’est dramatique ».

 

Ecologistes

Sur cette dernière question, l’élu écologiste a été clair : « Ce qui ne va pas c’est dans la société et que dès lors cela ne va pas dans la société, les partis, tous quel qu’ils soient sont dans le désarroi, hormis les partis extrêmes qui eux n’ont aucun état d’âme où tout le monde pense pareil et qui pensent détenir la solution miracle … mais dans les partis démocratiques, de droite ou de gauche, et chez les verts c’est flagrant,… il y a des questions graves sur l’économie, le partage, l’écologie, et forcément il y a des stratégies différentes : on pense la même chose mais on n’a pas les mêmes stratégies pour y arriver ».

« Ma première obsession c’est de pas nuire à l’élection régionale, elle a lieu dans un mois et demi, et faire en sorte que les listes de gauche et écologistes fassent le meilleur score possible, et notamment celle menée par Cécile Prudhomme pour EELV et que toutes ces listes de gauche se rassemblent au second tour pour gagner les régionales. Je ne nuirai pas à l’écologie politique. »

Pour l’élu il faut garder « un état d’esprit », surtout lors d’élections proportionnelles : « pour que chaque liste de gauche valorise son projet, débattre, convaincre les gens et rassembler des électeurs dans un perspective de second tour, il faut le dire dès maintenant, ce n’est pas un problème Si par contre c’est pour « taper » sur les partenaires, là c’est nocif ».

 

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