Jusqu'en 2013, j'ai été administrateur de l'agence régionale de la Biodiversité Natureparif. Quand la ville a sollicité son adhésion et a signé la charte régionale de la biodiversité, je n'ai pu qu'y être favorable en espérant une véritable évolution dans le rapport de la ville de Melun à la biodiversité. Espoir confirmé par l'annonce de la part du Maire d'une étude du Museum National d'Histoire Naturelle sur la préservation de la continuité écologique entre les espaces boisés du nord de Melun et le massif de Breviande. Mais la déception a été à la hauteur de l'espoir. Dans un premier temps je n'ai plus eu de nouvelles de l'étude du MNHN. Enfin, j'ai constaté la catastrophe écologique du déboisement quasi total de la périphérie de Melun sans que ne soit prévue aucune compensation écologique. Adieu les continuités écologiques. Finalement, je me suis souvenu que le Maire de Melun était un grand défenseur du projet de contournement de Melun par un pont en aval entraînant la coupure en deux du bois de Bréviande et sa destruction partielle. Destruction et fragmentation des écosystèmes sont finalement la vision de la majorité municipale. Quant à la charte régionale de la biodiversité, on se demande quelle est la valeur morale d'une signature du maire de Melun.

Claude Bourquart