Image bucolique tournée vers le futur.
Avec la polémique sur les nuisances des éoliennes accompagnée du refus du préfet de région, du projet sur le crêt Monniot, Antoinette Gillet, Vice-Présidente, nous a suggéré une visite du seul projet en cours en Franche-Comté des 15 éoliennes sur le Lomont.
Nous nous étions donné rendez-vous à la mairie de Solemont : les maires des environs, le président du conseil régional, la presse, les acteurs du chantier des éoliennes, dont le représentant d'Eole Res...
Nous nous sommes retrouvés au pied de la deuxième éolienne en cours de construction.
Petite erreur de parcours : nous avons parcouru la longue piste des camions, traversant toute la crête du Lomont, de la dernière à la première éolienne, sans passer par les villages.
Les fondations de chaque éolienne sont déjà en place, espacées de + de 500 mètres : trou circulaire qui accueillera le mat en trois parties, puis le nez, et enfin les pales.
Les chantiers sont nets, propres, en attente de recevoir le matériel. Seuls les nez sont déjà arrivés.
La première éolienne trône au milieu des arbres, les supervisant d'une quarantaine de mètres.
Nous avons assisté à la mise en place d'une partie du mât de la seconde éolienne par une grue gigantesque (+ de 80 mètres).
Les pales sont encore au sol, posées sur des bottes de paille ignorées par les vaches qui broutent le reste de pature avant l'hiver.
Isabelle et Marc
26 septembre 2007
Allons sur le Lomont !
Publié par Les Conseillers Régionaux Europe Ecologie-Les Verts à 15:21
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2 commentaires:
bonjour
A t-on vraiment besoin de ces éoliennes dans notre région?
Car pour moi ce n'est pas comme dans l bas il y a le mistral qui souffle souvent ici il n'y pas tellement de journées venteuses.
Heureusement pour nous, car quand cela se produit c'est une catastrophe!
15 éoliennes je trouve que cela fait beaucoup.
A st IMIER il y en a aussi et je trouve que cela fait du bruit! et ca dénature la nature le paysage .
Heureusement que cela ne s'est pas fait au creux moniot car cela aurait été dommage pour le site .
Quand je vais la-bas je vais au petit restaurant qui est bizarre mais qui a son charme , et je vais vers le relais voir la vue panoramique elle est magnifique .
Dommage de mettre cela , ca casse toute la vue .
Salutations
Bonjour,
Les francs comtois consomment de l’énergie qu’il est donc nécessaire de produire.
Nous pensons que la Franche-Comté ne peut pas ignorer ce qui se passe au niveau planétaire en matière de réchauffement climatique et en matière de raréfaction des énergies, et refuser d’apporter sa part dans l’effort mondial.
Les premières mesures nécessaires et incontournables sont celles en direction de la sobriété de la consommation des énergies et l’efficacité énergétique (Voir à ce sujet notre article sur le colloque sur les BBE Bâtiments Basses Energie, organisé par la Région aux Salines
d’Arc et Senans le 21 septembre dernier).
Mais produire de l’énergie est inévitable, et nous devons nous poser la question du mode de production de celles que nous consommons.
Les énergies renouvelables répondent à trois enjeux énergétiques majeurs :
- Les coûts de production :
Les énergies fossiles, en même temps qu’elles se raréfient deviennent plus chères.
Les énergies renouvelables à l’inverse, n’appartiennent à personne, et peuvent échapper aux monopoles et aux spéculations sur pénurie. Elles n’ont besoin pour être produites que d’infrastructures et d’investissements légers.
C’est pour cette raison qu’en France, l’Etat, avec l’aide de groupes politiques et syndicaux favorables au monopole et au centralisme d’état, a scandaleusement empêché le développement des énergies renouvelables, dont la production serait alors très décentralisée.
L’énergie nucléaire est aujourd’hui en France très largement subventionnée, puisque son prix de vente n’intègre pas le démantèlement des unités de production et le coût des infrastructures de distribution.
Elle coûte chaque années des dizaines de milliards d’€ pour de prétendus laboratoires de recherche, pour un prétendu retraitement des déchets, pour de l’aménagement du territoire rendu nécessaire par la centralisation de la production.
- La fin des énergies fossiles (Pétrole, gaz, uranium, charbon) :
Par opposition, les énergies renouvelables sont elles inépuisables : soleil, vent, géothermie, et biomasse (si respect des équilibres naturels).
- La non dangerosité de la production :
Contrairement au nucléaire, extrêmement dangereux, les énergies renouvelables ne peuvent provoquer de catastrophe. Comme n’importe quelle activité humaine, elles nécessitent de respecter des conditions d’exploitation soucieuses de l’environnement et de l’Homme.
Des idées reçues :
Une éolienne, pas plus qu’un panneau solaire, ne nécessite pas une production permanente pour être rentable. Chaque investisseur tient compte du nombre de jours venté ou de jour d’ensoleillement pour calculer l’amortissement de son installation.
L’argument du paysage dénaturé est très subjectif, et il est très souvent utilisé par les détracteurs des éoliennes.
Beaucoup de franc comtois nous encourage et nous disent qu’ils trouvent qu’une éolienne c’est beau !
La présence sur le territoire français de 600 000 pylônes pour la haute tension, n’a par contre jamais provoqué la moindre levée de boucliers.
Et pourtant, leur laideur ne peut être contestée par personne, surtout lorsqu’ils sont complètement recouverts de rouille. Ces pylônes défigurent pourtant les campagnes françaises pour distribuer l’électricité produite de manière très centralisée dans les centrales nucléaires.
Enfin, l’argument retenu par le Préfet pour refuser le projet sur le Crêt Monniot n’est pas que ce paysage serait dénaturé, mais que cela pourrait gêner les promeneurs de la vallée de la Loue, lorsqu’ils regarderaient le Crêt Monniot !
Si votre regard sur le Crêt Monniot vient d’une autre direction, alors cela ne pose plus de problème !
Eric Morgen
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