« La place du photovoltaïque est sur les toits », par Emmanuelle Bouchaud.
Samedi 25 septembre, Emmanuelle Bouchaud a participé à l’inauguration du site de production de la coopérative agricole du Pays d’Herbauges, à Corcoué sur Logne dans le sud de la Loire-Atlantique et de sa centrale photovoltaïque sur le toit.
Samedi 25 septembre j’ai eu l’honneur de participer à l’inauguration du site de production de la coopérative agricole du Pays d’Herbauges, à Corcoué sur Logne dans le sud de la Loire-Atlantique. Nous inaugurions la modernisation des locaux de production de MASH mais aussi une superbe centrale photovoltaïque de 5300 m2 située sur le toit du hangar.
Ce fut l’occasion pour moi de dire que j’étais particulièrement contente de voir ces panneaux photovoltaïques installés sur une toiture car face à l’apparition de projets de fermes photovoltaïques posées sur sol, il fallait vraiment se poser la question de la pertinence d’une telle évolution. Certes il faut développer les énergies renouvelables et en tant qu’élue Europe Ecologie je ne vais pas dire l’inverse mais le développement du photovoltaïque ne doit pas se faire au détriment d’autres activités, d’autres usages des sols et notamment ne doit pas se faire au détriment d’exploitation agricole de ces sols.
Nous sommes conscients de l’enjeu du foncier, de la perte d’année en année de surface agricole au profit d’une urbanisation tentaculaire et de son lot d’infrastructures. Nous sommes conscients de la nécessité de maintenir voire de reconquérir ces espaces agricoles pour permettre notamment à des jeunes agriculteurs de s’y installer.
Aussi, sauf cas particulier des terrains de centres d’enfouissement des déchets, la place du photovoltaïque est avant tout sur les toitures d’hangars industriels, agricoles ou toute autre toitures de bâtiments s’y prêtant.
Les représentants de la coopérative ont d’ailleurs insisté sur le fait que l’agriculture devait se diversifier, notamment dans la production d’énergie renouvelable, solaire thermique, photovoltaïque, méthanisation, qui représentait pour eux une source de revenus supplémentaires.
L’exemple allemand a été à plusieurs reprises cité pour démontrer qu’avec du volontarisme politique, on pouvait faire évoluer les choses et rendre son agriculture plus compétitive en la diversifiant sans pour autant la dénaturer.
Emmanuelle BOUCHAUD